1939-1945 La seconda guerra mondiale La catastrofe umana complessiva scatenata dalla seconda guerra mondiale è quasi certamente la più grande mai avvenuta nella storia. Uno dei suoi aspetti più tragici è che l’umanità ha imparato a vivere in un mondo in cui lo sterminio, la tortura e l’esilio di massa sono diventati esperienze quotidiane di cui non ci accorgiamo più. [E. J. Hosbawm, Il secolo breve] La periodizzazione della guerra: 1939-1942 A prescindere dall’instabilità della pace della pace sancita nel 1918 e dalle probabilità di una nuova guerra è innegabile che ciò che causò concretamente il secondo conflitto mondiale fu l’aggressione condotta dalle tre potenze insoddisfatte, unite tra loro da vari trattati siglati già dalla metà degli anni ‘30. E. J. Hobsbawm, Il secolo breve. La periodizzazione della guerra: 1939-1942 La periodizzazione della guerra: 1939-1942 Le conquiste dell’Asse fino al 1942 La periodizzazione della guerra: 1942-1945 La défaite de l’Axe Berlin-Rome-Tokyo: 1942-1945 De 1939 à 1942 les puissances de l’Axe sont victorieuses en Europe, en Afrique et dans le Pacifique. A partir de 1942-1943 s’opère « le renversement de la marée » (W. Churchill) : En Egypte les Allemands et les Italiens sont arrêtés à El-Alamein (23 octobre-4 novembre 1942) En Russie les Soviétiques remporte la bataille de Stalingrad (septembre 1942-2 février 1943) Dans le Pacifique la progression japonaise est stoppée dans les batailles aéronavales de la mer de Corail et par les combats de Guadalcanal (7 aout 1942-9 février 1943) La défaite de l’Axe Berlin-Rome-Tokyo: 1942-1945 En 1943, puis en 1944, les armées allemandes reculent devant la progression des Alliés à l’Est et à l’Ouest. L’Allemagne capitule le 8 mai 1945. En Asie, les Britanniques et les Américains, reconquièrent la Birmanie et les principales iles du Pacifique. Après les bombardements atomiques d’Hiroshima e de Nagasaki, les 6 et 9 aout 1945, le Japon capitule le 2 septembre 1945. Le monde en 1945 : les conséquences de la guerre sur la politique internationale. Afin de coordonner la lutte contre l’Axe, les Alliés organisent des conférences rassemblant les dirigeants des grandes puissances en guerres. 28 novembre- 1 décembre 1943: conférence de Téhéran consacrée au sort de l’Allemagne et à la réorganisation du continent européen; 4-11 février 1945: conférence de Yalta. Les négociations concernent le partage entre les participants (Roosvelt, Staline et Churchill) de zones d’influences en Europe. En outre l’Urss assure son entrée en guerre contre le Japon, dès la fin de la guerre en Europe 17 juillet-2 aout 1945: conférence di Potsdam (entre Staline, Truman et Attlee) , pour décider le sort de l’Allemagne e la guerre contre le Japon. Les Etats-Unis à ce moment là sont en position de force, car il possède l’arme atomique. Les décisions prises à Yalta. I. - Défaite de l'Allemagne Nous avons discuté et fixé les plans militaires des trois puissances alliées pour la défaite définitive de l'ennemi commun. […] II. - Occupation et contrôle de l'Allemagne Nous nous sommes mis d'accord sur la politique commune et les plans communs à adopter pour assurer l'exécution des termes de la capitulation inconditionnelle que nous imposerons à l'Allemagne nazie. (...) Les plans adoptés prévoient que chacune des trois puissances occupera avec ses forces armées une zone séparée en Allemagne. Il a été, en outre, convenu que la France serait invitée par les trois puissances si elle désire, à occuper également une zone et à faire partie de la Commission de contrôle comme quatrième membre de cette Commission. […] Nous sommes inflexiblement résolus à anéantir le militarisme et le nazisme allemands […] à infliger à tous les criminels de guerre une prompte et juste punition et à exiger l'exacte réparation en nature des destructions causées par les Allemands; […] IV. - Conférence des Nations unies Nous sommes résolus à créer avec nos alliés, aussitôt que possible, une organisation internationale générale pour la sauvegarde de la paix et de la sécurité. […] Les fondements de cette organisation ont été jetés à Dumbarton Oaks. […] Nous avons convenu de convoquer, le 25 avril 1945, à San Francisco, une Conférence des Nations unies, qui établira, sur la base des entretiens officieux de Dumbarton Oaks, la charte de l'organisation dont il s'agit . La conférence de Potsdam et le premier essai nucléaire, Olivier Cambou, L’Humanité, 17/07/1995 POTSDAM, 17 juillet 1945. Le choix de l’ancienne résidence d’été du Kronprinz pour accueillir ce second sommet des trois vainqueurs de Hitler n’est pas le moindre des symboles. Situé au cœur d’un Reich anéanti, non loin de Berlin dévasté, il témoigne de la victoire totale des Alliés sur le front européen. L’heure, plus encore qu’à Yalta, est à la reconstruction et à la définition des zones d’influence. Parmi les grands projets, la consolidation d’une Organisation des nations unies encore embryonnaire tient tout particulièrement à cœur au président américain, Harry Truman. […] L’autre grande question est clairement exposée par le préambule de la déclaration de Potsdam : comment s’assurer que « l’Allemagne ne menace plus jamais ni ses voisins ni le maintien de la paix dans le monde entier » ? Pour parvenir à cet objectif, les alliés s’entendent sur une stratégie des « quatre D » : démilitarisation, dénazification, décentralisation, démocratisation. L’Allemagne sera traitée « comme une entité économique unique ». Depuis Yalta, le contexte militaire et politique a radicalement changé. La guerre est gagnée en Europe et les Soviétiques se sont engagés à attaquer le Japon au début du mois d’août. Les hommes aussi ont changé. Truman a succédé à Roosevelt, décédé le 12 avril, et tente d’imprimer sa marque. Quant à Churchill, battu aux législatives du 26 juillet par le travailliste Clement Atlee, il est contraint de lui céder la place au beau milieu des négociations qui, elles, ne s’achèveront que le 2 août. Apparemment, l’entente demeure cordiale. En fait, la coalition se fissure déjà. […] c’est surtout l’annonce officielle, le 20 juillet, de l’explosion de la première bombe atomique américaine qui précipitera la mise en place d’une nouvelle donne. Staline, qui n’avait été mis au courant par Truman que quatre jours après l’explosion (il ne sera pas non plus prévenu des bombes sur Hiroshima et Nagasaki), convoque son chef d’état-major, Joukov, et son ministre des Affaires étrangères, Molotov. Le message est clair : il faut rattraper les Américains. […] Mais, pour l’heure, il est clair que les USA sont les vainqueurs de ce que Churchill appelait « la guerre des sorciers ». Le 16 juillet, la première bombe au plutonium a explosé à Alamogordo, dans le désert du Nouveau-Mexique. […] L’explosion du 16 juillet, puis les raids sur Hiroshima et Nagasaki auront bien entendu des conséquences militaires et politiques sans précédents. Du point de vue de la stricte stratégie, la guerre devient « totale ». Quant aux relations internationales, nombre d’observateurs estiment que l’utilisation de l’arme nucléaire a moins marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale que le début de la politique des blocs, premier pas de la mise en place de la « guerre froide ». La guerra totale Le operazioni militari vengono condotte su fronti estremamente ampi, sono costruite “a tavolino” mettendo in atto “una razionalità strategica” che deve tenere conto sia dei punti cruciali su scala mondiale dello schieramento avverso, sia delle dinamiche interne allo schieramento amico. Ad esempio verrà a lungo discussa e soppesata da parte di Stati Uniti, Unione sovietica e Inghilterra la scelta del luogo di sbarco delle truppe alleate nel giugno 1944 (Normandia o Balcani). [M. Ariotti, Tempi di guerra. Le guerre del secolo breve, in I temi di Codice storia, Paravia, Torino, 2000] Le armi della guerra totale Avanzata delle armate dell’asse Mentre la guerra del 1914-18 è ancora prevalentemente di terra, inchiodata nel fango delle trincee, la seconda guerra mondiale è ormai in senso pieno guerra di terra, aria, acqua. Sul planisfero sono visibili […] le linee di spostamento sulla terra delle truppe e delle divisioni corazzate di entrambi gli schieramenti, i punti di sbarco alleati, i lunghi percorsi dei raid aerei giapponesi, le zone “calde” della guerra sottomarina. [M. Ariotti, op. cit.] Le armi della guerra totale: le divisioni corazzate Fin dall’inizio vengono impiegati, come potenti mezzi di sfondamento delle linee nemiche quei carri armati e mezzi corazzati che avevano già fatto la loro comparsa durante le Grande Guerra. […] Nella “guerra lampo” i carri armati sono raggruppati in grandi unità corazzate e, coniugando la mobilità con la straordinaria potenza di fuoco diventano lo strumento decisivo nella Divisione corazzate tedesche nel deserto dell’Africa guerra offensiva. La Germania è la prima a servirsene, ma ben presto tutte le potenze belligeranti adottano questa tecnica di combattimento e a gareggiare in grandezza e potenza con i Tedeschi si distingue l’Unione sovietica [M. Ariotti, op. cit.] Le armi della guerra totale: gli aerei Il “bombardamento strategico”, cioè l’attacco aereo massiccio su obiettivi a terra (anche civili) viene usato per la prima volta durante la guerra spagnola, quando gli aerei di Hitler bombardano Guernica […]. Durante la seconda guerra mondiale all’arma aerea viene assegnato un ruolo di primo piano: dall’attacco tedesco all’Inghilterra , al bombardamento, sempre tedesco, su Rotterdam del 14 maggio 1940 a quello britannico su Dresda nel febbraio del 1945 che fece quasi 200.000 vittime; dall’attacco giapponese su Pearl Harbour, quando la marina americana perse in Il mito dell’efficienza tecnologica. Nelle prime incursioni tedesche su Londra, delle cinquecento tonnellate di bombe che furono lanciate, soltanto la metà un giorno 2000 uomini, fino allo sganciamento il 6 agosto 1945 della bomba atomica su Hiroshima. […] Rispetto all’ipocrisia dei bombardamenti cadde sulla terraferma, e non più di trenta tonnellate colpirono Londra. “strategici” e “di precisione” la variante verso la fine Il popolare giornalista radiofonico J. B. Priestley immaginò da della guerra, sarà il bombardamento a “tappeto”: fare egocentrico che uno dei principali obiettivi dei tedeschi in questa cioè terra bruciata senza più fare distinzioni fra incursione fosse il palazzo della Radio, dove egli trasmetteva, mentre in obiettivi civili e militari, un salto di qualità assai grave realtà ai tedeschi bastava colpire un qualsiasi bersaglio purché a dal punto di vista morale. Fussel commenta: “E i Londra. bombardamenti a “tappeto” condussero [P. Fussel, Il tempo di guerra. Psicologia, emozioni e cultura nella inevitabilmente, quando il loro intensificarsi cancellò seconda guerra mondiale, Mondadori, Milano 1991] gli scrupoli, a Hiroshima e Nagasaki”. [M. Ariotti, op. cit.] La vita sotto le bombe: convivere con l’idea della morte Torino, 19 novembre 1942. Ieri sera finii di scrivere con l'allarme. Poco dopo spararono e si scese. Ad un tratto si sentì un fortissimo colpo e si spense la luce. Era stata colpita una parte della casa vicina. I serrami dei negozi infranti. Subito corsero dei ladri che vennero arrestati mentre rapinavano tra le macerie. Avranno pena tripla. Poi i soldati circondarono i negozi. Tornati su si trovarono i vetri in gran parte rotti, non più luce, non più acqua. Pare che Torino sia stata colpita da tutte le parti; alla Spa, alla Fiat, alla ferrovia, alle abitazioni private. Si racconta che gli aviatori inglesi nei giorni scorsi hanno mandato dei manifestini raccomandando alla popolazione di fuggire perché avrebbero bombardato Torino. Curiosa la folla negli allarmi; in molti la paura si accoppia con il desiderio che il colpo sia grosso, desiderio che mai confesserebbero, ma che tradiscono coi loro atti; al caso vero, esso sparisce e Le stazioni della metropolitana di Londra usate dalla popolazione come rifugi antiaerei. sono colti dal terrore. [...] Tornato a casa discuto con papa e la mamma sul testamento da fare, perché potremo venire uccisi. Faccio fissare lasciti forti ai miei più cari amici. Questa sensazione che si può perdere tutto, anche la vita, già cominciata con la campagna antisemita e ora divenuta più forte con l'aumentare delle probabilità, è molto educativa, perché insegna che siamo delle particelle trascurabili del mondo e che dopo la nostra morte tutto procederà come prima. [Emanuele Artom, Diari, gennaio 1940-febbraio 1944, Centro di documentazione ebraica contemporanea, Milano 1966] La “Charte de l’Atlantique” et le combat contre le nazi-fascisme Nave Prince of Wales, 14 agosto 1941. Roosevelt e Churchill Le président des États-Unis d'Amérique et M. Churchill, Premier ministre, représentant le gouvernement de Sa Majesté dans le Royaume-Uni, s'étant réunis en mer, jugent bon de faire connaître certains principes sur lesquels ils fondent leurs espoirs en un avenir meilleur pour le monde et qui sont communs à la politique nationale de leurs pays respectifs. . […] 2. Ils ne désirent voir aucune modification territoriale qui ne soit en accord avec les vœux librement exprimés des peuples intéressés. 3. Ils respectent le droit qu'a chaque peuple de choisir la forme de gouvernement sous laquelle il doit vivre ; ils désirent que soient rendus les droits souverains et le libre exercice du gouvernement à ceux qui en ont été privés par la force. 6. Après la destruction finale de la tyrannie nazie, ils espèrent voir s'établir une paix qui permettra à toutes les nations de demeurer en sécurité à l'intérieur de leurs propres frontières et garantira à tous les hommes de tous les pays une existence affranchie de la crainte et du besoin. […] 8. Ils ont la conviction que toutes les nations du monde, tant pour des raisons d'ordre pratique que d'ordre spirituel, devront renoncer finalement à l'usage de la force. Et du moment qu'il est impossible de sauvegarder la paix future tant que certaines nations qui la menacent - ou pourraient la menacer - possèdent des armes sur mer, sur terre et dans les airs, ils considèrent que, en attendant de pouvoir établir un système étendu et permanent de sécurité générale, le désarmement de ces nations s'impose. De même, ils aideront et encourageront toutes les autres mesures pratiques susceptibles d'alléger le fardeau écrasant des armements qui accable les peuples pacifiques. F. D. Roosevelt W. S. Churchill La percezione dell’inaccettabilità del nazismo La percezione del mortale pericolo rappresentato da una eventuale vittoria tedesca nasce e si sviluppa innanzi tutto a partire dai territori occupati. La spietatezza del regime di Leonard Woolf racconta che con Virginia e i loro occupazione si traduce in un controllo ferreo del amici avevano deciso di uccidersi se - quando sembrava a quel territorio, nelle rappresaglie, nell'imposizione del tempo una parola più adatta - i Tedeschi fossero arrivati in lavoro forzato, nella deportazione della popolazione Inghilterra, e si erano procurati del veleno a questo scopo. Come civile. Himmler, allora ministro degli Esteri tedesco, osserva correttamente Leonard Woolf: «è inconcepibile l'idea in un discorso dell'ottobre del 1943 così esemplifica che qualcuno, nell'Inghilterra del 1914, pensasse di suicidarsi se l'atteggiamento dell'esercito tedesco in territorio le armate del Kaiser avessero invaso l'Inghilterra». Per quanto russo: «Se diecimila donne russe che lavorano a terribile la Grande Guerra sia stata, sarebbe stato allora scavare una trincea cadono a terra sfinite, ciò mi impensabile un episodio come quello di Martha Goebbels che importa solo in quanto quella trincea deve essere avvelenò tranquillamente i suoi sei amati figlioli prima di portata a termine per la Germania». uccidersi con suo marito. Il risultato è l'isolamento morale delle forze d'occupazione, il vero lievito che fa crescere una opposizione diffusa. La Resistenza scaturirà dal carattere stesso della guerra totale. [M. Ariotti, op. cit.] [P. Fussel, Il tempo di guerra. Psicologia, emozioni e cultura nella seconda guerra mondiale, Mondadori, Milano 1991] Il nuovo ordine totalitario: i progetti di dominio Tra il 1941 1 il 1942, nel periodo di massima espansione delle potenze dell’Asse, sia il Giappone sia la Germania elaborano progetti di dominazione e di riorganizzazione politica dei territori occupati o rivendicati. [I popoli dell’area che va dal Pacifico all’Asia centrale, all’Oceano Indiano, dovranno] scegliere le forme appropriate di governo in ragione delle esigenze militari ed economiche […] proprie dell’area. […] questa concezione differisce dall’indipendenza basata sull’idea del liberalismo e dell’autodeterminazione nazionale. […] L’individualismo e il materialismo occidentali saranno respinti e si instaurerà una visione etica del mondo […] L’obiettivo finale non è lo sfruttamento ma la coprosperità e l’aiuto reciproco […] non un’uguaglianza formale, ma un ordine fondato su una giusta classificazione, non una concezione di diritti ma una concezione di servizio […] [Istituto delle ricerche per la guerra totale, Piano strategico per la creazione della Grande Asia Orientale,1942] Gli slavi sono tenuti a lavorare per noi. Coloro di cui non abbiamo bisogno, possono anche morire. Pertanto la vaccinazione obbligatoria e i servizi sanitari tedeschi sono superflui. La fecondità degli slavi non è desiderabile. […] L’istruzione è pericolosa […]. Ogni persona istruita è un nostro futuro nemico. Lasceremo loro la religione come diversivo. Noi siamo i padroni. Veniamo prima noi. [W. L. Shirer, Storia del Terzo Reich, Einaudi Torino 1962] In questa lotta [contro i Russi, che incarnano il “bolscevismo giudaico” nei confronti del quale si esplica la “missione” nazista”] è errato un atteggiamento di indulgenza e di rispetto del diritto internazionale nei confronti di questi elementi: essi sono pericolosi per la sicurezza e per una rapida pacificazione dei territori conquistati. […] bisogna quindi procedere contro di loro immediatamente […] dovranno essere immediatamente passati per le armi, quando fossero catturati in combattimento. [Istruzioni del comando supremo della Wehrmacht all’armata impegnata in Russia, in E. Collotti, La seconda guerra mondiale, Loescher, Torino, 1973] La brutalisation de la guerre Le mépris des peuples slaves La seule manière d'administrer la Pologne consistera à exploiter ce pays sans aucun ménagement, en lui prenant tous les produits alimentaires, les matières premières, les machines, les installations industrielles, etc. nécessaires a l’économie de guerre allemande, à s'assurer toutes les catégories de travailleurs nécessaires pour les envoyer en Allemagne, à réduire l'ensemble de l’économe polonaise au minimum absolument indispensable à la simple survie de la population, à fermer toutes les institutions culturelles, en particulier les écoles et les collèges techniques, afin d'empêcher la formation d'une nouvelle élite polonaise. La Pologne sera traitée comme une colonie; les Polonais deviendront les esclaves du Grand Reich allemand. [Hans Frank, Gauleiter (« gouverneur ») de Pologne, aux armés allemandes, en octobre 1939] La guerre contre la Russie est une partie essentielle du combat pour l'existence du peuple allemand. C'est le vieux combat des Germains contre les Slaves, la défense de la culture européenne contre l'invasion moscovito-asiatique, la défense contre le bolchevisme judaïque. Chaque situation de combat doit être menée avec une volonté de fer jusqu'à l'anéantissement total et sans pitié de l'ennemi. Il n'y a en particulier pas de merci pour les tenants du système russo-bolchevique. [Ordre du général d'armée Hoepner, en juillet 1941] Rapport du commando d'action 3 (Einsatzkommando ou « EK ») en Lituanie, en octobre 1941 • Zagare, 2 octobre 1941 : 633 Juifs, 1107 Juives, 496 enfants juifs ………..2 236 (Lorsqu'on a voulu mener les Juifs a l'exécution, il y a eu une révolte qui a été réprimée directement et 150 Juifs ont été fusillés sur le champ) • Kaunas, 4 octobre 1941 : 315 Juifs, 712 Juives, 818 enfants juifs; …………1 845 • Kaunas, 29 octobre 1941 : 2 207 Juifs, 2920 Juives, 4 273 enfants juifs (élimination des Juifs surperflus) . 9 400 Total pour le commando d'action 3, du 7 juillet au 29 novembre 1941…………..99 804 Rapport adressé au Commissariat du Reich d'Ostland. R. Rürup, Der Krieg gegen die Sowjetunion, 1941-1945, 1991, trad. H. Heising. Il nuovo ordine totalitario: il progetto eugenetico e di sterminio Il gradino più basso della “gerarchia umana” elaborata secondo la teoria nazista, è quindi occupato dalla unwertes Leben , la “vita priva di valore”. All’interno di essa si colloca la “razza ebraica”, non una razza particolare, ma una sorta di anti-razza, capace di minare e avvelenare l’intero ordine gerarchico razziale. […] La lotta intrapresa con la persecuzione degli Ebrei e culminata con il loro sterminio è condotta di Hitler in nome di tutte le razze. […] L’eliminazione fisica degli Ebrei è pertanto presentata come un progetto scientifico-eugenetico, per il miglioramento della razza, un esercizio di gestione razionale della società. […] L’originalità dell’Olocausto sta nella razionalizzazione che trasforma l’eliminazione di sei milioni di Ebrei in un fatto burocratico: la minuziosa divisione funzionale del lavoro, esattamente come nell’industria moderna, allontana gli esecutori dalle vittime, li deresponsabilizza dal punto di vista morale. La terribile macchina dello sterminio ottiene così il risultato di allargare il numero degli “esecutori” che non necessariamente debbono nutrire forti sentimenti antisemiti, è sufficiente che siano dotati di un accettabile senso di responsabilità tecnica. Il nazismo presenta un gigantesco progetto di “ingegneria sociale”: ai fini di “preservare la salute della razza” il regime si propone di facilitare “la propagazione della razza sana” attraverso la selezione sistematica e l’eliminazione degli elementi infermi. Per questo nel 1939 nascono gli “Istituti per l’eutanasia” che i pianificatori nazisti della società perfetta concepiscono come strumenti per l’eliminazione di quanti erano fisicamente o mentalmente handicappati. [M. Ariotti, op. cit.] Le date dello sterminio: 1935: in Germania vengono emanate la Legge per la cittadinanza del Reich e la Legge per la protezione del sangue e dell’onore tedesco 1938: durante la cosiddetta “notte dei cristalli”, migliaia di Ebrei vengono arrestati e picchiati a sangue, le sinagoghe sono incendiate e le vetrine dei negozi infrante 1938: in Italia vengono emanate le leggi razziali 1942: il “Protocollo di Wansee” riporta le direttive per la “soluzione finale”. I lager, fra campi di lavoro e campi di sterminio, sono circa 900, disseminati in un’area che va da Trieste all’Austria, alla Germania, Polonia, Europa Orientale. Il collaborazionismo Nell’Europa sotto il controllo delle divisioni tedesche sorgono spesso governi locali direttamente insediati dagli occupanti o comunque protetti dalle armi tedesche. Questi governi esprimono gli orientamenti dei gruppi più conservatori, antidemocratici e antiparlamentari, spesso antisemiti. Le loro basi istituzionali sono in genere assai fragili, tali da non sopravvivere senza l’appoggio armato delle truppe di occupazione. Una volta insediati affiancano l’esercito tedesco nel controllo del territorio partecipando ai rastrellamenti, organizzano la deportazione degli Ebrei locali, aiutano nella ricerca delle reti dell’opposizione antifascista. [M. Ariotti, op. cit.] Le collaboration et le collaborationnisme: le Gouvernement de Vichy La drôle de guerre est la période de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen entre la déclaration de guerre par la France et le Royaume-Uni (les Alliés) à l’Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l’invasion par cette dernière de la France, de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas le 10 mai 1940. Envahie en six semaines par les armées hitlériennes, la France se résigne à l'occupation de la plus grande partie de son territoire. Le 14 juin, les blindés atteignent Paris déclarée ville ouverte et le 22 juin, la France signe l’armistice à Rethondes, dans la forêt de Compiègne Par la convention d'armistice le gouvernement du Maréchal Pétain se voit reconnaître une autonomie de façade sur le reste du territoire : c'est la «zone libre». Une ligne de démarcation sépare donc la France en deux parties : «zone occupée » et « zone libre » et Vichy sera le siège du gouvernement du Marechal Pétain. « Travail, Famille, Patrie ». Telle est la devise du nouveau régime qui résume à elle seule la Révolution nationale. Il s'agit du retour aux valeurs d'un passé très lointain puisque antérieur à la Révolution française, de régénérer la « race » française. Dans le domaine politique, Vichy pratique une politique de réaction et d’exclusion. Réaction contre les partis politiques, les syndicats et, plus généralement, la démocratie – avec la mise en sommeil de la vie politique et des instances représentatives. Quant à l’exclusion, elle touche en tout premier lieu les juifs, frappés par deux statuts discriminatoires en octobre 1940 et juin 1941. De l’exclusion à la persécution directe, le pas est franchi en 1942. C’est l’occupant, cette fois qui prend l’initiative, mais Vichy en participant aux rafles, notamment celle du « Vel d’Hiv » les 16 et 17 juillet 1942 se rend complice: 72000 Juifs de France ont ainsi péri en déportation. Jusqu'en 1942, le régime de Vichy conserve les apparences d'une indépendance à l'égard des Allemands. Certes une partie du territoire est zone occupée, sous administration militaire allemande. Mais on entretient la fiction d'une autorité de Vichy sur cette zone occupée notamment en subordonnant l'administration de la zone occupée aux ministres de Vichy. Après novembre 1942, l’occupation du pays – en réaction au débarquement allié en Afrique du nord – devient totale Le collaboration et le collaborationnisme: le Gouvernement de Vichy La « rafle du Vel’ d’Hiv » tire son nom du Vélodrome d'hiver, un stade près de la Seine (XVe arrondissement), où 8160 des Juifs étrangers raflés les 16 et 17 juillet 1942 furent enfermés par les autorités françaises. La quasi-totalité des 13.152 Juifs étrangers arrêtés lors de cette rafle par la police française sur la demande de l'occupant allemand, qui en réclamait 24.000, furent déportés. Moins d'une centaine - aucun enfant - survécurent. La collaboration revêt plusieurs formes: économique: la France participe à la machine de guerre allemande, par la livraison de denrées agricoles et la fabrication de matériel militaire, ainsi que par la mise en place, à partir de 1943, du Service du Travail obligatoire (STO) qui fournit à l’Allemagne de la maind'œuvre militaire avec la Milice, qui aide les troupes allemandes dans la chasse au résistants et aux Juifs idéologique, dans le cas d’intellectuels attirés par le fascisme et le nazisme Par –delà cette diversité des formes, les historiens proposent une distinction entre la « collaboration », qui concerne les rapports d’Etat à Etat, e le « collaborationnisme », qui suppose aussi une adhésion ou au moins une proximité idéologique avec le nazisme. Antifascismo e Resistenza in Europa In tutta l’Europa occupata da Hitler e da Mussolini era nata la Resistenza. Era la resistenza armata ed era la Resistenza civile di chi metteva a rischio la propria vita per sostenere i combattenti, per aiutare le innumerevoli vittime dell’oppressione. […] Se la Resistenza, quella combattente come quella civile, ha avuto, pur avendo breve durata, un così forte impatto in tutta Europa nei decenni che sono seguiti, questo dipende dalla sua scelta politica di fondo: di aver contrapposto al nazifascismo la democrazia, la libertà individuale, i diritti sociali. [V. Foa, Questo novecento, Einaudi scuola, Torino] Mai prima, nella storia dei popoli, un così gran numero di uomini, non costretti da alcun potere né reclutati da alcun esercito, si sono levati a combattere in Europa lo stesso nemico. [G. Vaccarino , Storia della Resistenza in Europa, 1938-1945, Feltrinelli, Milano 1981] Circa i movimenti della Resistenza europea […] si deve ribadire che il loro significato principale fu politico e morale. [E. J. Hobsbawm, Il secolo breve, Rizzoli, Milano 1996] La France résistante L’appel du gén de Gaulle, le 18 juin 1940, à poursuivre le combat marque le début des FFL (Forces française libres), c’est-à-dire des unités combattantes constituées par les volontaires ayant rejoint le général de Gaulle. Dans un premier temps le nombre des effectifs est très modeste. Sur le territoire français, également, la Résistance intérieure (les FFI depuis 1944) apparait bien faible à ses débuts. En zone libre, quelques mouvements apparaissent en 1940-1941. En zone occupée, la présence allemande a suscité plus précocement l’organisation de la Résistance en réseaux. La Résistance recrute dans tous les milieux et dans tous les partis. L’action militaire directe est rare jusqu’en 1944. L’engagement résistant prend le plus souvent d’autres formes: collecte de renseignements , contre-propagande par tracts et journaux clandestins, aide aux persécutés, filières d’évasion vers l’Espagne de résistants ou d’aviateurs alliés. Ces actions comportent pour leurs auteurs s’ils sont découverts le peloton d'exécution. Dans la clandestinité le 27 mai 1943 se tient à Paris la première réunion du Conseil national de Résistance (CNR). Le 3 juin 1944 est proclamé à Alger la naissance du Gouvernement provisoire de la République française présidé par le général de Gaulle. Antifascismo e Resistenza in Europa Una ricca memorialistica ha messo in luce l'estrema varietà delle scelte individuali compiute da studenti, operai, soldati, uomini ma anche donne. Attraverso la scelta collettiva matura la consapevolezza dei valori civili che si difendono e si fonda in sostanza una nuova moralità civile. L'azione dei gruppi resistenti in Europa si manifesta nella presenza di una rete di appoggio logistico, in grado di aiutare, nascondere, far passare il confine, procurare documenti agli esponenti dell'antifascismo; ma anche nella costituzione di una struttura di propaganda per preparare l'insurrezione fino a prefigurare una struttura politica che sia in grado di funzionare al momento della liberazione. Dal punto di vista della mobilitazione armata si va dalle azioni di disturbo e di sabotaggio del sistema di approvvigionamento dell'esercito occupante, alla vera e propria lotta armata, sotto forma di guerriglia urbana o di guerra per bande sulle montagne. Certe caratteristiche sono comuni e si riscontrano un po' ovunque, altre dipendono dal contesto storico e dal livello di politicizzazione. Se la scelta della Resistenza è una scelta collettiva, ciò non significa tuttavia che la Resistenza sia fenomeno di massa. Un'ampia zona della società rimane ai margini. Questa zona è per buona parte occupata dai sostenitori esterni, da un'area di consenso, indispensabile per la sopravvivenza della lotta partigiana. Ma resta ancora all'esterno una zona "grigia" in cui sopravvivono gli antichi conflitti (per esempio fra città e campagna), le diffidenze dei ceti medi (nei confronti delle lotte operaie) o i timori dell'opinione pubblica moderata (lo spettro del comunismo). [M. Ariotti, op. cit.] Il salto tecnologico. L’arma risolutiva. Nel 1944 si registra il massimo sforzo militare e anche il massimo sforzo produttivo […]. Contemporaneamente il livello estremo dello scontro spinge entrambi gli schieramenti alla corsa per realizzare l’arma risolutiva del conflitto. Questa è la speranza che porta Hitler a non arrendersi fino all’ultimo. Ma il successo sarà degli Stati Uniti. […] Il 2 agosto 1939 due fisici emigrati dalla Germania, Albert Einstein e Leo Szilard, inviano una lettera al presidente americano Roosevelt chiedendo di varare un programma per produrre una bomba di potenza eccezionale, e segnalando il pericolo che la Germania nazista, avendo già avviato la ricerca, arrivi per prima a produrre l’arma […] Inizia così la corsa alla costruzione della bomba atomica, che vede, nei cinque anni successivi, il graduale concentrarsi negli Stati Uniti delle risorse intellettuali anche europee per il cosiddetto “Progetto Manhattan”. Il successo delle ricerche va oltre le previsioni e nell’agosto del 1944 inizia a preoccupare gli scienziati. Questi segnalano al governo degli Stati Uniti i terribili rischi e le gravissime responsabilità morali nel caso in cui l’arma venisse impiegata nel conflitto. [M. Ariotti, op. cit.] Il salto tecnologico. L’arma risolutiva. Noi, sottoscritti scienziati, abbiamo lavorato nel campo dell’energia atomica. Fino a qualche tempo fa abbiamo dovuto temere che gli Stati Uniti potessero essere attaccati con bombe atomiche nel corso di questa guerra, e che la loro unica difesa potesse consistere in un contrattacco portato con le stesse armi. Oggi, con la sconfitta della Germania, questo pericolo si è allontanato, e ci sentiamo spinti ad affermare quanto segue. La guerra deve essere portata celermente ad una conclusione vittoriosa, e attacchi con bombe atomiche possono benissimo essere un metodo efficace. Ci sembra tuttavia che attacchi simili contro il Giappone potrebbero non essere giustificati, almeno finché i termini che saranno imposti dopo la guerra al Giappone non saranno resi noti nei dettagli, e al nemico non sarà data l’opportunità di arrendersi. Se una tale dichiarazione ufficiale desse assicurazione ai giapponesi di poter sperare in una vita pacifica nella loro terra, e se il Giappone rifiutasse ancora di arrendersi, allora la nostra nazione potrebbe, in determinate circostanze, trovarsi costretta a fare ricorso all’uso di bombe atomiche. Un simile passo, tuttavia, non dovrebbe mai essere fatto senza aver considerato seriamente le responsabilità morali che esso implica. Lo sviluppo dell’energia atomica fornirà alle nazioni nuovi mezzi di distruzione. Le bombe atomiche a nostra disposizione rappresentano solo il primo passo in questa direzione, e non c’è quasi alcun limite alla potenza distruttiva che diverrebbe disponibile nel corso del loro futuro sviluppo. Così una nazione che stabilisce il precedente di usare queste forze della natura appena liberate per fini di distruzione, può dover sopportare la responsabilità di aprire la porta ad un’era di devastazione su scala inimmaginabile. Se dopo la guerra si lascerà sviluppare nel mondo una situazione che possa permettere a potenze rivali di possedere incontrollatamente questi nuovi mezzi di distruzione, le città degli Stati Uniti, come anche le città di altre nazioni, vivranno nel continuo pericolo di un improvviso annientamento. [L’età atomica, a cura di M. Grodzins, Il Saggiatore, Milano 1968] 6 agosto 1945, Hiroshima. La fine della guerra. Alle 8, 25 minuti e 17 secondi, Little boy scivolò nell’aria. L’esplosione avrebbe dovuto verificarsi dopo quarantatre secondi, contai mentalmente fino a quarantatre e poi fu la luce, un lampo accecante che abbagliò 300.000 persone e cancellò dalla città ogni ombra, sin nei recessi più nascosti. Alla luce seguì l’esplosione: solo a quaranta o cinquanta chilometri da Hiroshima fu possibile udirne il boato, per quelli più vicini si trasformò in silenzio. Il calore, dai trecento ai novecentomila gradi liquefece i tetti delle case, annientò le persone fissando le loro ombre sull’asfalto a irrefutabile prova della scomparsa di un essere umano. A quattro chilometri da Hiroshima la gente sentì quel calore sul viso e ne ebbe la pelle ustionata. La raffica dell’esplosione si sprigionò dalla sfera di fuoco alla velocità di 1300 chilometri orari e, in un raggio di molti chilometri quadrati, le case ancora in piedi vennero sradicate dalle fondamenta. Poi enormi gocce d’acqua color pece, prodotte dalla vaporizzazione dell’umidità, riportarono a terra la polvere radioattiva dispersa nell’atmosfera. Un vento infuocato rifluì verso il centro dell’esplosione a mano a mano che l’aria, al di sopra della città diventava più rovente. Dall’istante dell’esplosione erano passati solo otto minuti. Nel cielo, a undici miglia di distanza, due onde d’urto colpirono successivamente la superfortezza volante che aveva sganciato la bomba, scuotendola con violenza. Il mio compagno si volse a guardare indietro: " Dio mio, che abbiamo fatto!", fu il suo unico commento. [L. Castellani, La grande paura, in L’Unità, 6 agosto 1985] L’8 agosto 1945 L’Unione sovietica dichiara guerra al Giappone e invade la Manciuria e la Corea Il 9 agosto 1945 viene sganciata la seconda bomba atomica su Nagasaki. Il 14 agosto 1945 il Giappone si arrende senza condizioni. La guerra ha visto contrapporsi 19 Stati contro 8; è durata 2194 giorni; sono state coinvolte circa 100 milioni di persone; la maggior parte dei 60 milioni di morti sono civili.