1939-1945 La seconda guerra mondiale
La catastrofe umana complessiva scatenata dalla
seconda guerra mondiale è quasi certamente la più grande
mai avvenuta nella storia. Uno dei suoi aspetti più tragici è
che l’umanità ha imparato a vivere in un mondo in cui lo
sterminio, la tortura e l’esilio di massa sono diventati
esperienze quotidiane di cui non ci accorgiamo più.
[E. J. Hosbawm, Il secolo breve]
La periodizzazione della guerra: 1939-1942
A prescindere dall’instabilità della pace della pace sancita nel 1918 e dalle probabilità di una nuova guerra è innegabile che
ciò che causò concretamente il secondo conflitto mondiale fu l’aggressione condotta dalle tre potenze insoddisfatte, unite tra loro da vari
trattati siglati già dalla metà degli anni ‘30. E. J. Hobsbawm, Il secolo breve.
La periodizzazione della guerra: 1939-1942
La periodizzazione della guerra: 1939-1942
Le conquiste
dell’Asse fino al 1942
La periodizzazione della guerra: 1942-1945
La défaite de l’Axe Berlin-Rome-Tokyo: 1942-1945
De 1939 à 1942 les puissances de l’Axe
sont victorieuses en Europe, en Afrique
et dans le Pacifique.
A partir de 1942-1943 s’opère « le
renversement de la marée » (W.
Churchill) :
 En Egypte les Allemands et les
Italiens sont arrêtés à El-Alamein (23
octobre-4 novembre 1942)
 En Russie les Soviétiques remporte
la bataille de Stalingrad (septembre
1942-2 février 1943)
 Dans le Pacifique la progression
japonaise est stoppée dans les batailles
aéronavales de la mer de Corail et par
les combats de Guadalcanal (7 aout
1942-9 février 1943)
La défaite de l’Axe Berlin-Rome-Tokyo: 1942-1945
En 1943, puis en 1944, les
armées allemandes reculent devant la
progression des Alliés à l’Est et à
l’Ouest. L’Allemagne capitule le 8 mai
1945. En Asie, les Britanniques et les
Américains, reconquièrent la Birmanie
et les principales iles du Pacifique.
Après les bombardements atomiques
d’Hiroshima e de Nagasaki, les 6 et 9
aout 1945, le Japon capitule le 2
septembre 1945.
Le monde en 1945 : les conséquences de la guerre sur la politique internationale.
Afin de coordonner la lutte contre l’Axe, les
Alliés organisent des conférences
rassemblant les dirigeants des grandes
puissances en guerres.
 28 novembre- 1 décembre 1943:
conférence de Téhéran consacrée au
sort de l’Allemagne et à la réorganisation
du continent européen;
 4-11 février 1945: conférence de
Yalta. Les négociations concernent le
partage entre les participants (Roosvelt,
Staline et Churchill) de zones d’influences
en Europe. En outre l’Urss assure son
entrée en guerre contre le Japon, dès la fin
de la guerre en Europe
 17 juillet-2 aout 1945: conférence
di Potsdam (entre Staline, Truman et
Attlee) , pour décider le sort de l’Allemagne
e la guerre contre le Japon. Les Etats-Unis à
ce moment là sont en position de force, car
il possède l’arme atomique.
Les décisions prises à Yalta.
I. - Défaite de l'Allemagne
Nous avons discuté et fixé les plans militaires des trois puissances alliées pour la défaite définitive de
l'ennemi commun. […]
II. - Occupation et contrôle de l'Allemagne
Nous nous sommes mis d'accord sur la politique commune et les plans communs à adopter pour assurer
l'exécution des termes de la capitulation inconditionnelle que nous imposerons à l'Allemagne nazie.
(...)
Les plans adoptés prévoient que chacune des trois puissances occupera avec ses forces armées une
zone séparée en Allemagne.
Il a été, en outre, convenu que la France serait invitée par les trois puissances si elle désire, à occuper
également une zone et à faire partie de la Commission de contrôle comme quatrième membre de cette
Commission. […]
Nous sommes inflexiblement résolus à anéantir le militarisme et le nazisme allemands […] à infliger à
tous les criminels de guerre une prompte et juste punition et à exiger l'exacte réparation en nature des
destructions causées par les Allemands; […]
IV. - Conférence des Nations unies
Nous sommes résolus à créer avec nos alliés, aussitôt que possible, une organisation internationale
générale pour la sauvegarde de la paix et de la sécurité. […]
Les fondements de cette organisation ont été jetés à Dumbarton Oaks. […]
Nous avons convenu de convoquer, le 25 avril 1945, à San Francisco, une Conférence des Nations
unies, qui établira, sur la base des entretiens officieux de Dumbarton Oaks, la charte de l'organisation dont
il s'agit .
La conférence de Potsdam et le premier essai nucléaire, Olivier Cambou, L’Humanité, 17/07/1995
POTSDAM, 17 juillet 1945. Le choix de l’ancienne résidence d’été du Kronprinz pour accueillir ce second sommet des
trois vainqueurs de Hitler n’est pas le moindre des symboles.
Situé au cœur d’un Reich anéanti, non loin de Berlin dévasté, il témoigne de la victoire totale des Alliés sur
le front européen. L’heure, plus encore qu’à Yalta, est à la reconstruction et à la définition des zones d’influence.
Parmi les grands projets, la consolidation d’une Organisation des nations unies encore embryonnaire tient tout
particulièrement à cœur au président américain, Harry Truman. […]
L’autre grande question est clairement exposée par le préambule de la déclaration de Potsdam : comment s’assurer que
« l’Allemagne ne menace plus jamais ni ses voisins ni le maintien de la paix dans le monde entier » ? Pour parvenir à cet
objectif, les alliés s’entendent sur une stratégie des « quatre D » : démilitarisation, dénazification, décentralisation,
démocratisation. L’Allemagne sera traitée « comme une entité économique unique ».
Depuis Yalta, le contexte militaire et politique a radicalement changé. La guerre est gagnée en Europe et les
Soviétiques se sont engagés à attaquer le Japon au début du mois d’août. Les hommes aussi ont changé. Truman a succédé à
Roosevelt, décédé le 12 avril, et tente d’imprimer sa marque. Quant à Churchill, battu aux législatives du 26 juillet par le travailliste
Clement Atlee, il est contraint de lui céder la place au beau milieu des négociations qui, elles, ne s’achèveront que le 2 août. Apparemment,
l’entente demeure cordiale.
En fait, la coalition se fissure déjà. […] c’est surtout l’annonce officielle, le 20 juillet, de l’explosion de la
première bombe atomique américaine qui précipitera la mise en place d’une nouvelle donne. Staline, qui n’avait été mis au
courant par Truman que quatre jours après l’explosion (il ne sera pas non plus prévenu des bombes sur Hiroshima et Nagasaki), convoque
son chef d’état-major, Joukov, et son ministre des Affaires étrangères, Molotov. Le message est clair : il faut rattraper les Américains. […]
Mais, pour l’heure, il est clair que les USA sont les vainqueurs de ce que Churchill appelait « la guerre des
sorciers ». Le 16 juillet, la première bombe au plutonium a explosé à Alamogordo, dans le désert du Nouveau-Mexique. […] L’explosion
du 16 juillet, puis les raids sur Hiroshima et Nagasaki auront bien entendu des conséquences militaires et politiques sans précédents. Du
point de vue de la stricte stratégie, la guerre devient « totale ». Quant aux relations internationales, nombre d’observateurs estiment que
l’utilisation de l’arme nucléaire a moins marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale que le début de la politique des blocs, premier pas de
la mise en place de la « guerre froide ».
La guerra totale
Le operazioni militari
vengono condotte su fronti
estremamente ampi, sono costruite “a
tavolino” mettendo in atto “una
razionalità strategica” che deve tenere
conto sia dei punti cruciali su scala
mondiale dello schieramento avverso, sia
delle dinamiche interne allo
schieramento amico. Ad esempio verrà a
lungo discussa e soppesata da parte di
Stati Uniti, Unione sovietica e Inghilterra
la scelta del luogo di sbarco delle truppe
alleate nel giugno 1944 (Normandia o
Balcani).
[M. Ariotti, Tempi di guerra. Le guerre
del secolo breve, in I temi di Codice
storia, Paravia, Torino, 2000]
Le armi della guerra totale
Avanzata delle armate dell’asse
Mentre la guerra del
1914-18 è ancora prevalentemente di
terra, inchiodata nel fango delle
trincee, la seconda guerra mondiale è
ormai in senso pieno guerra di terra,
aria, acqua. Sul planisfero sono
visibili […] le linee di spostamento
sulla terra delle truppe e delle
divisioni corazzate di entrambi gli
schieramenti, i punti di sbarco alleati,
i lunghi percorsi dei raid aerei
giapponesi, le zone “calde” della
guerra sottomarina.
[M. Ariotti, op. cit.]
Le armi della guerra totale: le divisioni corazzate
Fin dall’inizio vengono
impiegati, come potenti mezzi di
sfondamento delle linee nemiche quei
carri armati e mezzi corazzati che avevano
già fatto la loro comparsa durante le
Grande Guerra. […] Nella “guerra lampo” i
carri armati sono raggruppati in grandi
unità corazzate e, coniugando la mobilità
con la straordinaria potenza di fuoco
diventano lo strumento decisivo nella
Divisione corazzate tedesche nel deserto dell’Africa
guerra offensiva. La Germania è la prima
a servirsene, ma ben presto tutte le
potenze belligeranti adottano questa
tecnica di combattimento e a gareggiare
in grandezza e potenza con i Tedeschi si
distingue l’Unione sovietica
[M. Ariotti, op. cit.]
Le armi della guerra totale: gli aerei
Il “bombardamento strategico”, cioè
l’attacco aereo massiccio su obiettivi a terra (anche
civili) viene usato per la prima volta durante la guerra
spagnola, quando gli aerei di Hitler bombardano
Guernica […]. Durante la seconda guerra mondiale
all’arma aerea viene assegnato un ruolo di primo piano:
dall’attacco tedesco all’Inghilterra , al bombardamento,
sempre tedesco, su Rotterdam del 14 maggio 1940 a
quello britannico su Dresda nel febbraio del 1945 che
fece quasi 200.000 vittime; dall’attacco giapponese su
Pearl Harbour, quando la marina americana perse in
Il mito dell’efficienza tecnologica.
Nelle prime incursioni tedesche su Londra, delle
cinquecento tonnellate di bombe che furono lanciate, soltanto la metà
un giorno 2000 uomini, fino allo sganciamento il 6
agosto 1945 della bomba atomica su Hiroshima. […]
Rispetto all’ipocrisia dei bombardamenti
cadde sulla terraferma, e non più di trenta tonnellate colpirono Londra.
“strategici” e “di precisione” la variante verso la fine
Il popolare giornalista radiofonico J. B. Priestley immaginò da
della guerra, sarà il bombardamento a “tappeto”: fare
egocentrico che uno dei principali obiettivi dei tedeschi in questa
cioè terra bruciata senza più fare distinzioni fra
incursione fosse il palazzo della Radio, dove egli trasmetteva, mentre in
obiettivi civili e militari, un salto di qualità assai grave
realtà ai tedeschi bastava colpire un qualsiasi bersaglio purché a
dal punto di vista morale. Fussel commenta: “E i
Londra.
bombardamenti a “tappeto” condussero
[P. Fussel, Il tempo di guerra. Psicologia, emozioni e cultura nella
inevitabilmente, quando il loro intensificarsi cancellò
seconda guerra mondiale, Mondadori, Milano 1991]
gli scrupoli, a Hiroshima e Nagasaki”.
[M. Ariotti, op. cit.]
La vita sotto le bombe: convivere con l’idea della morte
Torino, 19 novembre 1942. Ieri sera finii di scrivere con l'allarme.
Poco dopo spararono e si scese. Ad un tratto si sentì un fortissimo colpo e si
spense la luce. Era stata colpita una parte della casa vicina. I serrami dei negozi
infranti. Subito corsero dei ladri che vennero arrestati mentre rapinavano tra le
macerie. Avranno pena tripla. Poi i soldati circondarono i negozi. Tornati su si
trovarono i vetri in gran parte rotti, non più luce, non più acqua. Pare che
Torino sia stata colpita da tutte le parti; alla Spa, alla Fiat, alla ferrovia, alle
abitazioni private. Si racconta che gli aviatori inglesi nei giorni scorsi hanno
mandato dei manifestini raccomandando alla popolazione di fuggire perché
avrebbero bombardato Torino. Curiosa la folla negli allarmi; in molti la paura si
accoppia con il desiderio che il colpo sia grosso, desiderio che mai
confesserebbero, ma che tradiscono coi loro atti; al caso vero, esso sparisce e
Le stazioni della metropolitana di Londra usate
dalla popolazione come rifugi antiaerei.
sono colti dal terrore. [...] Tornato a casa discuto con papa e la mamma sul
testamento da fare, perché potremo venire uccisi. Faccio fissare lasciti forti ai
miei più cari amici. Questa sensazione che si può perdere tutto, anche la vita, già
cominciata con la campagna antisemita e ora divenuta più forte con l'aumentare
delle probabilità, è molto educativa, perché insegna che siamo delle particelle
trascurabili del mondo e che dopo la nostra morte tutto procederà come prima.
[Emanuele Artom, Diari, gennaio 1940-febbraio 1944, Centro di documentazione
ebraica contemporanea, Milano 1966]
La “Charte de l’Atlantique” et le combat contre le nazi-fascisme
Nave Prince of Wales, 14 agosto 1941. Roosevelt e Churchill
Le président des États-Unis d'Amérique et M.
Churchill, Premier ministre, représentant le gouvernement de
Sa Majesté dans le Royaume-Uni, s'étant réunis en mer, jugent
bon de faire connaître certains principes sur lesquels ils
fondent leurs espoirs en un avenir meilleur pour le monde et
qui sont communs à la politique nationale de leurs pays
respectifs. . […]
2. Ils ne désirent voir aucune modification territoriale qui ne
soit en accord avec les vœux librement exprimés des peuples
intéressés.
3. Ils respectent le droit qu'a chaque peuple de choisir la
forme de gouvernement sous laquelle il doit vivre ; ils désirent
que soient rendus les droits souverains et le libre exercice du
gouvernement à ceux qui en ont été privés par la force.
6. Après la destruction finale de la tyrannie nazie, ils espèrent
voir s'établir une paix qui permettra à toutes les nations de
demeurer en sécurité à l'intérieur de leurs propres frontières et
garantira à tous les hommes de tous les pays une existence
affranchie de la crainte et du besoin.
[…]
8. Ils ont la conviction que toutes les nations du monde, tant
pour des raisons d'ordre pratique que d'ordre spirituel,
devront renoncer finalement à l'usage de la force. Et du
moment qu'il est impossible de sauvegarder la paix future
tant que certaines nations qui la menacent - ou pourraient la
menacer - possèdent des armes sur mer, sur terre et dans les
airs, ils considèrent que, en attendant de pouvoir établir un
système étendu et permanent de sécurité générale, le
désarmement de ces nations s'impose. De même, ils
aideront et encourageront toutes les autres mesures
pratiques susceptibles d'alléger le fardeau écrasant des
armements qui accable les peuples pacifiques.
F. D. Roosevelt
W. S. Churchill
La percezione dell’inaccettabilità del nazismo
La percezione del mortale pericolo
rappresentato da una eventuale vittoria tedesca
nasce e si sviluppa innanzi tutto a partire dai
territori occupati. La spietatezza del regime di
Leonard Woolf racconta che con Virginia e i loro
occupazione si traduce in un controllo ferreo del
amici avevano deciso di uccidersi se - quando sembrava a quel
territorio, nelle rappresaglie, nell'imposizione del
tempo una parola più adatta - i Tedeschi fossero arrivati in
lavoro forzato, nella deportazione della popolazione
Inghilterra, e si erano procurati del veleno a questo scopo. Come
civile. Himmler, allora ministro degli Esteri tedesco,
osserva correttamente Leonard Woolf: «è inconcepibile l'idea
in un discorso dell'ottobre del 1943 così esemplifica
che qualcuno, nell'Inghilterra del 1914, pensasse di suicidarsi se
l'atteggiamento dell'esercito tedesco in territorio
le armate del Kaiser avessero invaso l'Inghilterra». Per quanto
russo: «Se diecimila donne russe che lavorano a
terribile la Grande Guerra sia stata, sarebbe stato allora
scavare una trincea cadono a terra sfinite, ciò mi
impensabile un episodio come quello di Martha Goebbels che
importa solo in quanto quella trincea deve essere
avvelenò tranquillamente i suoi sei amati figlioli prima di
portata a termine per la Germania».
uccidersi con suo marito.
Il risultato è l'isolamento morale delle
forze d'occupazione, il vero lievito che fa crescere
una opposizione diffusa.
La Resistenza scaturirà dal carattere
stesso della guerra totale.
[M. Ariotti, op. cit.]
[P. Fussel, Il tempo di guerra. Psicologia, emozioni e cultura
nella seconda guerra mondiale, Mondadori, Milano 1991]
Il nuovo ordine totalitario: i progetti di dominio
Tra il 1941 1 il 1942, nel periodo di massima espansione delle potenze dell’Asse, sia il Giappone sia la Germania
elaborano progetti di dominazione e di riorganizzazione politica dei territori occupati o rivendicati.
[I popoli dell’area che va dal Pacifico all’Asia centrale, all’Oceano Indiano, dovranno] scegliere le forme appropriate
di governo in ragione delle esigenze militari ed economiche […] proprie dell’area. […] questa concezione differisce
dall’indipendenza basata sull’idea del liberalismo e dell’autodeterminazione nazionale. […] L’individualismo e il
materialismo occidentali saranno respinti e si instaurerà una visione etica del mondo […] L’obiettivo finale non è lo
sfruttamento ma la coprosperità e l’aiuto reciproco […] non un’uguaglianza formale, ma un ordine fondato su una
giusta classificazione, non una concezione di diritti ma una concezione di servizio […]
[Istituto delle ricerche per la guerra totale, Piano strategico per la creazione della Grande Asia Orientale,1942]
Gli slavi sono tenuti a lavorare per noi. Coloro di cui non abbiamo bisogno, possono anche morire.
Pertanto la vaccinazione obbligatoria e i servizi sanitari tedeschi sono superflui. La fecondità degli
slavi non è desiderabile. […] L’istruzione è pericolosa […]. Ogni persona istruita è un nostro futuro
nemico. Lasceremo loro la religione come diversivo. Noi siamo i padroni. Veniamo prima noi.
[W. L. Shirer, Storia del Terzo Reich, Einaudi Torino 1962]
In questa lotta [contro i Russi, che incarnano il “bolscevismo giudaico” nei confronti del quale si esplica la “missione” nazista”]
è errato un atteggiamento di indulgenza e di rispetto del diritto internazionale nei confronti di questi elementi: essi sono
pericolosi per la sicurezza e per una rapida pacificazione dei territori conquistati. […] bisogna quindi procedere contro di
loro immediatamente […] dovranno essere immediatamente passati per le armi, quando fossero catturati in combattimento.
[Istruzioni del comando supremo della Wehrmacht all’armata impegnata in Russia, in E. Collotti, La seconda guerra
mondiale, Loescher, Torino, 1973]
La brutalisation de la guerre
Le mépris des peuples slaves
La seule manière d'administrer la Pologne consistera à exploiter ce pays sans aucun ménagement, en lui prenant tous les
produits alimentaires, les matières premières, les machines, les installations industrielles, etc. nécessaires a l’économie de
guerre allemande, à s'assurer toutes les catégories de travailleurs nécessaires pour les envoyer en Allemagne, à réduire
l'ensemble de l’économe polonaise au minimum absolument indispensable à la simple survie de la population, à fermer
toutes les institutions culturelles, en particulier les écoles et les collèges techniques, afin d'empêcher la formation d'une
nouvelle élite polonaise. La Pologne sera traitée comme une colonie; les Polonais deviendront les esclaves du Grand Reich
allemand.
[Hans Frank, Gauleiter (« gouverneur ») de Pologne, aux armés allemandes, en octobre 1939]
La guerre contre la Russie est une partie essentielle du combat pour l'existence du peuple allemand. C'est le vieux
combat des Germains contre les Slaves, la défense de la culture européenne contre l'invasion moscovito-asiatique, la
défense contre le bolchevisme judaïque. Chaque situation de combat doit être menée avec
une volonté de fer jusqu'à l'anéantissement total et sans pitié de l'ennemi. Il n'y a en particulier pas de merci pour les
tenants du système russo-bolchevique. [Ordre du général d'armée Hoepner, en juillet 1941]
Rapport du commando d'action 3 (Einsatzkommando ou « EK ») en Lituanie, en octobre 1941
• Zagare, 2 octobre 1941 : 633 Juifs, 1107 Juives, 496 enfants juifs ………..2 236
(Lorsqu'on a voulu mener les Juifs a l'exécution, il y a eu une révolte qui a été réprimée directement et 150 Juifs ont été fusillés sur le champ)
• Kaunas, 4 octobre 1941 : 315 Juifs, 712 Juives, 818 enfants juifs; …………1 845
• Kaunas, 29 octobre 1941 : 2 207 Juifs, 2920 Juives, 4 273 enfants juifs (élimination des Juifs surperflus) . 9 400
Total pour le commando d'action 3, du 7 juillet au 29 novembre 1941…………..99 804
Rapport adressé au Commissariat du Reich d'Ostland.
R. Rürup, Der Krieg gegen die Sowjetunion, 1941-1945, 1991, trad. H. Heising.
Il nuovo ordine totalitario: il progetto eugenetico e di sterminio
Il gradino più basso della “gerarchia umana” elaborata secondo la teoria nazista, è quindi occupato dalla unwertes
Leben , la “vita priva di valore”. All’interno di essa si colloca la “razza ebraica”, non una razza particolare, ma una sorta di anti-razza,
capace di minare e avvelenare l’intero ordine gerarchico razziale. […] La lotta intrapresa con la persecuzione degli Ebrei e culminata
con il loro sterminio è condotta di Hitler in nome di tutte le razze. […]
L’eliminazione fisica degli Ebrei è pertanto presentata come un progetto scientifico-eugenetico, per il miglioramento
della razza, un esercizio di gestione razionale della società. […]
L’originalità dell’Olocausto sta nella razionalizzazione che trasforma l’eliminazione di sei milioni di Ebrei in un fatto
burocratico: la minuziosa divisione funzionale del lavoro, esattamente come nell’industria moderna, allontana gli esecutori dalle
vittime, li deresponsabilizza dal punto di vista morale. La terribile macchina dello sterminio ottiene così il risultato di allargare il
numero degli “esecutori” che non necessariamente debbono nutrire forti sentimenti antisemiti, è sufficiente che siano dotati di un
accettabile senso di responsabilità tecnica.
Il nazismo presenta un gigantesco progetto di “ingegneria sociale”: ai fini di “preservare la salute della razza” il regime si
propone di facilitare “la propagazione della razza sana” attraverso la selezione sistematica e l’eliminazione degli elementi infermi. Per
questo nel 1939 nascono gli “Istituti per l’eutanasia” che i pianificatori nazisti della società perfetta concepiscono come strumenti per
l’eliminazione di quanti erano fisicamente o mentalmente handicappati. [M. Ariotti, op. cit.]
Le date dello sterminio:
1935: in Germania vengono emanate la Legge per la cittadinanza del Reich e la Legge per la protezione del sangue e dell’onore
tedesco
1938: durante la cosiddetta “notte dei cristalli”, migliaia di Ebrei vengono arrestati e picchiati a sangue, le sinagoghe sono incendiate
e le vetrine dei negozi infrante
1938: in Italia vengono emanate le leggi razziali
1942: il “Protocollo di Wansee” riporta le direttive per la “soluzione finale”. I lager, fra campi di lavoro e campi di sterminio, sono
circa 900, disseminati in un’area che va da Trieste all’Austria, alla Germania, Polonia, Europa Orientale.
Il collaborazionismo
Nell’Europa sotto il controllo delle divisioni tedesche sorgono spesso
governi locali direttamente insediati dagli occupanti o comunque protetti dalle armi
tedesche. Questi governi esprimono gli orientamenti dei gruppi più conservatori,
antidemocratici e antiparlamentari, spesso antisemiti. Le loro basi istituzionali sono
in genere assai fragili, tali da non sopravvivere senza l’appoggio armato delle truppe
di occupazione. Una volta insediati affiancano l’esercito tedesco nel controllo del
territorio partecipando ai rastrellamenti, organizzano la deportazione degli Ebrei
locali, aiutano nella ricerca delle reti dell’opposizione antifascista.
[M. Ariotti, op. cit.]
Le collaboration et le collaborationnisme: le Gouvernement de Vichy
 La drôle de guerre est la période de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen entre la déclaration de guerre par la
France et le Royaume-Uni (les Alliés) à l’Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l’invasion par cette dernière de la France, de la
Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas le 10 mai 1940. Envahie en six semaines par les armées hitlériennes, la France se résigne à
l'occupation de la plus grande partie de son territoire. Le 14 juin, les blindés atteignent Paris déclarée ville ouverte et le 22 juin, la
France signe l’armistice à Rethondes, dans la forêt de Compiègne
Par la convention d'armistice le gouvernement du Maréchal Pétain se voit reconnaître une autonomie de façade sur le reste du
territoire : c'est la «zone libre». Une ligne de démarcation sépare donc la France en deux parties : «zone occupée » et « zone libre » et
Vichy sera le siège du gouvernement du Marechal Pétain.
 « Travail, Famille, Patrie ». Telle est la devise du nouveau régime qui résume à elle seule la Révolution nationale. Il s'agit du retour
aux valeurs d'un passé très lointain puisque antérieur à la Révolution française, de régénérer la « race » française.
 Dans le domaine politique, Vichy pratique une politique de réaction et d’exclusion. Réaction contre les partis politiques, les
syndicats et, plus généralement, la démocratie – avec la mise en sommeil de la vie politique et des instances représentatives. Quant à
l’exclusion, elle touche en tout premier lieu les juifs, frappés par deux statuts discriminatoires en octobre 1940 et juin 1941.
 De l’exclusion à la persécution directe, le pas est franchi en 1942. C’est l’occupant, cette fois qui prend l’initiative, mais Vichy en
participant aux rafles, notamment celle du « Vel d’Hiv » les 16 et 17 juillet 1942 se rend complice: 72000 Juifs de France ont ainsi péri
en déportation.
 Jusqu'en 1942, le régime de Vichy conserve les apparences d'une indépendance à l'égard des Allemands. Certes une partie du
territoire est zone occupée, sous administration militaire allemande. Mais on entretient la fiction d'une autorité de Vichy sur cette
zone occupée notamment en subordonnant l'administration de la zone occupée aux ministres de Vichy. Après novembre 1942,
l’occupation du pays – en réaction au débarquement allié en Afrique du nord – devient totale
Le collaboration et le collaborationnisme: le Gouvernement de Vichy
La « rafle du Vel’ d’Hiv » tire son nom du Vélodrome d'hiver, un
stade près de la Seine (XVe arrondissement), où 8160 des Juifs
étrangers raflés les 16 et 17 juillet 1942 furent enfermés par les
autorités françaises. La quasi-totalité des 13.152 Juifs étrangers
arrêtés lors de cette rafle par la police française sur la demande de
l'occupant allemand, qui en réclamait 24.000, furent déportés.
Moins d'une centaine - aucun enfant - survécurent.
La collaboration revêt plusieurs formes:
 économique: la France participe à la machine de guerre allemande, par la livraison de denrées agricoles et la fabrication de matériel
militaire, ainsi que par la mise en place, à partir de 1943, du Service du Travail obligatoire (STO) qui fournit à l’Allemagne de la maind'œuvre
 militaire avec la Milice, qui aide les troupes allemandes dans la chasse au résistants et aux Juifs
 idéologique, dans le cas d’intellectuels attirés par le fascisme et le nazisme
Par –delà cette diversité des formes, les historiens proposent une distinction entre la « collaboration », qui concerne les rapports
d’Etat à Etat, e le « collaborationnisme », qui suppose aussi une adhésion ou au moins une proximité idéologique avec le nazisme.
Antifascismo e Resistenza in Europa
In tutta l’Europa occupata da Hitler e da Mussolini era nata la Resistenza. Era la
resistenza armata ed era la Resistenza civile di chi metteva a rischio la propria vita per sostenere i
combattenti, per aiutare le innumerevoli vittime dell’oppressione. […]
Se la Resistenza, quella combattente come quella civile, ha avuto, pur avendo breve
durata, un così forte impatto in tutta Europa nei decenni che sono seguiti, questo dipende dalla
sua scelta politica di fondo: di aver contrapposto al nazifascismo la democrazia, la libertà
individuale, i diritti sociali.
[V. Foa, Questo novecento, Einaudi scuola, Torino]
Mai prima, nella storia dei popoli, un così gran numero di uomini, non
costretti da alcun potere né reclutati da alcun esercito, si sono levati a combattere in
Europa lo stesso nemico.
[G. Vaccarino , Storia della Resistenza in Europa, 1938-1945, Feltrinelli, Milano 1981]
Circa i movimenti della Resistenza europea […] si deve ribadire che il loro
significato principale fu politico e morale.
[E. J. Hobsbawm, Il secolo breve, Rizzoli, Milano 1996]
La France résistante
 L’appel du gén de Gaulle, le 18 juin 1940, à poursuivre le combat marque le début
des FFL (Forces française libres), c’est-à-dire des unités combattantes constituées par les
volontaires ayant rejoint le général de Gaulle. Dans un premier temps le nombre des
effectifs est très modeste.
 Sur le territoire français, également, la Résistance intérieure (les FFI depuis 1944)
apparait bien faible à ses débuts. En zone libre, quelques mouvements apparaissent en
1940-1941.
 En zone occupée, la présence allemande a suscité plus précocement l’organisation de
la Résistance en réseaux.
La Résistance recrute dans tous les milieux et dans tous les partis. L’action militaire
directe est rare jusqu’en 1944. L’engagement résistant prend le plus souvent d’autres
formes: collecte de renseignements , contre-propagande par tracts et journaux
clandestins, aide aux persécutés, filières d’évasion vers l’Espagne de résistants ou
d’aviateurs alliés. Ces actions comportent pour leurs auteurs s’ils sont découverts le
peloton d'exécution.
 Dans la clandestinité le 27 mai 1943 se tient à Paris la première réunion du Conseil national de Résistance (CNR). Le 3 juin
1944 est proclamé à Alger la naissance du Gouvernement provisoire de la République française présidé par le général de
Gaulle.
Antifascismo e Resistenza in Europa
Una ricca memorialistica ha messo in luce l'estrema varietà delle scelte individuali compiute da
studenti, operai, soldati, uomini ma anche donne. Attraverso la scelta collettiva matura la consapevolezza dei
valori civili che si difendono e si fonda in sostanza una nuova moralità civile.
L'azione dei gruppi resistenti in Europa si manifesta nella presenza di una rete di appoggio
logistico, in grado di aiutare, nascondere, far passare il confine, procurare documenti agli esponenti
dell'antifascismo; ma anche nella costituzione di una struttura di propaganda per preparare l'insurrezione fino a
prefigurare una struttura politica che sia in grado di funzionare al momento della liberazione.
Dal punto di vista della mobilitazione armata si va dalle azioni di disturbo e di sabotaggio del
sistema di approvvigionamento dell'esercito occupante, alla vera e propria lotta armata, sotto forma di guerriglia
urbana o di guerra per bande sulle montagne. Certe caratteristiche sono comuni e si riscontrano un po' ovunque,
altre dipendono dal contesto storico e dal livello di politicizzazione.
Se la scelta della Resistenza è una scelta collettiva, ciò non significa tuttavia che la Resistenza sia
fenomeno di massa. Un'ampia zona della società rimane ai margini. Questa zona è per buona parte occupata dai
sostenitori esterni, da un'area di consenso, indispensabile per la sopravvivenza della lotta partigiana. Ma resta
ancora all'esterno una zona "grigia" in cui sopravvivono gli antichi conflitti (per esempio fra città e campagna), le
diffidenze dei ceti medi (nei confronti delle lotte operaie) o i timori dell'opinione pubblica moderata (lo spettro
del comunismo).
[M. Ariotti, op. cit.]
Il salto tecnologico. L’arma risolutiva.
Nel 1944 si registra il massimo sforzo militare e anche il massimo sforzo produttivo […].
Contemporaneamente il livello estremo dello scontro spinge entrambi gli schieramenti
alla corsa per realizzare l’arma risolutiva del conflitto. Questa è la speranza che porta Hitler a non
arrendersi fino all’ultimo. Ma il successo sarà degli Stati Uniti. […]
Il 2 agosto 1939 due fisici emigrati dalla Germania, Albert Einstein e Leo Szilard, inviano
una lettera al presidente americano Roosevelt chiedendo di varare un programma per produrre una
bomba di potenza eccezionale, e segnalando il pericolo che la Germania nazista, avendo già avviato la
ricerca, arrivi per prima a produrre l’arma […]
Inizia così la corsa alla costruzione della bomba atomica, che vede, nei cinque anni
successivi, il graduale concentrarsi negli Stati Uniti delle risorse intellettuali anche europee per il
cosiddetto “Progetto Manhattan”.
Il successo delle ricerche va oltre le previsioni e nell’agosto del 1944 inizia a preoccupare
gli scienziati. Questi segnalano al governo degli Stati Uniti i terribili rischi e le gravissime
responsabilità morali nel caso in cui l’arma venisse impiegata nel conflitto. [M. Ariotti, op. cit.]
Il salto tecnologico. L’arma risolutiva.
Noi, sottoscritti scienziati, abbiamo lavorato nel campo dell’energia atomica. Fino a qualche tempo fa
abbiamo dovuto temere che gli Stati Uniti potessero essere attaccati con bombe atomiche nel corso di questa
guerra, e che la loro unica difesa potesse consistere in un contrattacco portato con le stesse armi. Oggi, con la
sconfitta della Germania, questo pericolo si è allontanato, e ci sentiamo spinti ad affermare quanto segue.
La guerra deve essere portata celermente ad una conclusione vittoriosa, e attacchi con bombe
atomiche possono benissimo essere un metodo efficace. Ci sembra tuttavia che attacchi simili contro il Giappone
potrebbero non essere giustificati, almeno finché i termini che saranno imposti dopo la guerra al Giappone non
saranno resi noti nei dettagli, e al nemico non sarà data l’opportunità di arrendersi. Se una tale dichiarazione
ufficiale desse assicurazione ai giapponesi di poter sperare in una vita pacifica nella loro terra, e se il Giappone
rifiutasse ancora di arrendersi, allora la nostra nazione potrebbe, in determinate circostanze, trovarsi costretta a
fare ricorso all’uso di bombe atomiche. Un simile passo, tuttavia, non dovrebbe mai essere fatto senza aver
considerato seriamente le responsabilità morali che esso implica.
Lo sviluppo dell’energia atomica fornirà alle nazioni nuovi mezzi di distruzione. Le bombe atomiche a
nostra disposizione rappresentano solo il primo passo in questa direzione, e non c’è quasi alcun limite alla potenza
distruttiva che diverrebbe disponibile nel corso del loro futuro sviluppo. Così una nazione che stabilisce il
precedente di usare queste forze della natura appena liberate per fini di distruzione, può dover sopportare la
responsabilità di aprire la porta ad un’era di devastazione su scala inimmaginabile. Se dopo la guerra si lascerà
sviluppare nel mondo una situazione che possa permettere a potenze rivali di possedere incontrollatamente questi
nuovi mezzi di distruzione, le città degli Stati Uniti, come anche le città di altre nazioni, vivranno nel continuo
pericolo di un improvviso annientamento.
[L’età atomica, a cura di M. Grodzins, Il Saggiatore, Milano 1968]
6 agosto 1945, Hiroshima. La fine della guerra.
Alle 8, 25 minuti e 17 secondi, Little boy scivolò nell’aria. L’esplosione avrebbe dovuto verificarsi
dopo quarantatre secondi, contai mentalmente fino a quarantatre e poi fu la luce, un lampo accecante che
abbagliò 300.000 persone e cancellò dalla città ogni ombra, sin nei recessi più nascosti. Alla luce seguì
l’esplosione: solo a quaranta o cinquanta chilometri da Hiroshima fu possibile udirne il boato, per quelli più vicini
si trasformò in silenzio. Il calore, dai trecento ai novecentomila gradi liquefece i tetti delle case, annientò le
persone fissando le loro ombre sull’asfalto a irrefutabile prova della scomparsa di un essere umano. A quattro
chilometri da Hiroshima la gente sentì quel calore sul viso e ne ebbe la pelle ustionata. La raffica dell’esplosione si
sprigionò dalla sfera di fuoco alla velocità di 1300 chilometri orari e, in un raggio di molti chilometri quadrati, le
case ancora in piedi vennero sradicate dalle fondamenta. Poi enormi gocce d’acqua color pece, prodotte dalla
vaporizzazione dell’umidità, riportarono a terra la polvere radioattiva dispersa nell’atmosfera. Un vento
infuocato rifluì verso il centro dell’esplosione a mano a mano che l’aria, al di sopra della città diventava più
rovente. Dall’istante dell’esplosione erano passati solo otto minuti. Nel cielo, a undici miglia di distanza, due onde
d’urto colpirono successivamente la superfortezza volante che aveva sganciato la bomba, scuotendola con
violenza. Il mio compagno si volse a guardare indietro: " Dio mio, che abbiamo fatto!", fu il suo unico commento.
[L. Castellani, La grande paura, in L’Unità, 6 agosto 1985]
L’8 agosto 1945 L’Unione sovietica dichiara guerra al Giappone e invade la Manciuria e la Corea
Il 9 agosto 1945 viene sganciata la seconda bomba atomica su Nagasaki.
Il 14 agosto 1945 il Giappone si arrende senza condizioni.
La guerra ha visto contrapporsi 19 Stati contro 8; è durata 2194 giorni; sono state coinvolte circa 100 milioni di persone;
la maggior parte dei 60 milioni di morti sono civili.