FESTIVAL ROMANTICISMO TRA GUERRA E PACE DAL 27 SETTEMBRE ALL'11 DICEMBRE 2014 Palazzetto Bru Zane – sabato 15 novembre, ore 17 D'un soir triste Trio Karénine Anna Göckel, violino Louis Rodde, violoncello Paloma Kouider, pianoforte PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE Romanticismo tra guerra e pace La guerra, combattuta sul territorio nazionale o al di là dei confini, lascerà un segno su tutte le generazioni di francesi che si sono succedute dal periodo rivoluzionario fino alla Seconda Guerra mondiale. Gli spazi più prestigiosi della vita musicale del Paese, pur programmando solo in via eccezionale le musiche composte appositamente per i combattimenti, si fanno tuttavia portavoce delle preoccupazioni belliche ottocentesche. Il patriottismo, sempre più diffuso tra i francesi, si inserisce allora nei dibattiti estetici: con la fondazione del Conservatorio di Parigi (1795), si spera di sottrarre l’arte della Repubblica all’influenza delle nazioni nemiche; in seguito alla sconfitta di Sedan (1870), la creazione della Société nationale de musique rivendica un’arte francese (il suo motto è Ars gallica) degna di emulare quella tedesca. Ma la guerra non suscita unicamente reazioni di ripiegamento: all’Opéra, le conquiste napoleoniche aprono una finestra sull’Egitto (Les Mystères d’Isis) ed erigono un ponte tra Parigi e Napoli; la politica coloniale amplia l’ambito di diffusione dei lavori francesi (in particolare dell’opéra-comique) e alimenta il gusto per l’esotismo del pubblico. Dopo il Trattato di Vienna (1815), il placarsi delle tensioni tra la Francia e i Paesi vicini fa di Parigi un rifugio per i musicisti in fuga dai conflitti dell’Europa centrale: al centro di questo fondamentale crocevia artistico, il grand opéra francese di Auber, Meyerbeer e Halévy propone allora, senza patriottismi, una sintesi delle influenze francese, italiana, tedesca. Romantisme entre guerre et paix Qu’elle se soit déroulée sur le territoire national ou au-delà des frontières, la guerre aura marqué toutes les générations de Français depuis la période révolutionnaire jusqu’au second conflit mondial. Ne programmant qu’exceptionnellement des musiques directement composées pour les combats, les espaces les plus distingués de la vie musicale se font néanmoins l’écho des préoccupations guerrières du XIXe siècle. Le patriotisme qui gagne alors les Français vient s’inviter dans les querelles esthétiques : avec la fondation du Conservatoire de Paris (1795), on espère soustraire l’art de la République aux influences des nations ennemies ; à l’issue de la défaite de Sedan (1870), la création de la Société nationale de musique revendique un art français (Ars gallica est sa devise) digne de rivaliser avec les productions germaniques. Mais la guerre ne génère pas uniquement des réflexes de repli : les conquêtes napoléoniennes ouvrent à l’Opéra une fenêtre sur l’Égypte (Les Mystères d’Isis) et dressent un pont entre Naples et Paris ; la politique coloniale élargit l’espace de diffusion des productions françaises (notamment de l’opéra-comique) et renforce le goût des auditeurs pour l’exotisme. Après le traité de Vienne (1815), l’apaisement des tensions entre la France et ses voisins transforme Paris en terre d’accueil pour les musiciens fuyant les conflits d’Europe centrale : au cœur de ce carrefour artistique incontournable, le « grand opéra français » d’Auber, Meyerbeer et Halévy propose alors, sans patriotisme, une synthèse des influences françaises, italiennes et germaniques. 1 Per cautela politica o necessario distacco artistico, le opere destinate ai teatri lirici o ai salotti non trattano direttamente i conflitti contemporanei, ma si appoggiano su testi antichi, oppure raccontano guerre da tempo terminate: inquestomodosihailgrandevantaggiodipoternetrarredegliinsegnamenti. Tutte le opere che esaltano le conquiste di Napoleone collocano l’azione in tempi e luoghi remoti, da Fernand Cortez di Spontini (1809) a Les Bayadères di Catel (1810). Uthal di Méhul (1806) fa addirittura risuonare l’eco delle sue battaglie tra brume scozzesi dalle tinte ossianiche. Molto tempo dopo, nel 1869, per esprimere la disperazione della ragazza il cui innamorato se n’è andato Aupaysoùsefaitlaguerre, Henri Duparc rievoca la politica di conquista coloniale della Francia del Secondo Impero, servendosi di una poesia di Théophile Gautier scritta trent’anni prima. Allo stesso modo, nel 1867, Offenbach ambienta la trama della Grande Duchesse de Gérolstein «nel 1720 o giù di lì», facendosi così applaudire da tutte le teste coronate d’Europa e dagli alti militari dell’Impero, che pure erano i principali bersagli di quella satira. Infine, sono le campagne italiane di Napoleone a fare da sfondo a La Fille du régiment di Donizetti (1840) e a La Fille du Tambour-major di Offenbach (1879). Verso il 1900, la creazione di una sorta di «anti-Bayreuth» alle arene di Béziers o di Arles e al teatro di Orange vede fiorire un repertorio patriottico che cela a malapena il proprio impegno dietro il distanziamento cronologico: di questo genere è, per esempio, Les Barbares di Camille Saint-Saëns. Sarà la Grande Guerra del 1914 a segnare la vera svolta rispetto a tale atteggiamento: la musica composta in quel periodo non teme più di stigmatizzare l’attualità (Évocation1915!di Dubois, ispirata dal bombardamento di Reims) o di rendere omaggio a persone da poco scomparse (il Quintetto con pianoforte di Vierne, dedicato dal compositore al figlio, morto per la patria). 2 Par frilosité politique ou nécessaire recul artistique, les œuvres destinées aux scènes lyriques ou aux salons ne traitent pas frontalement les conflits qui leur sont contemporains : elles prennent appui sur des textes anciens ou racontent des guerres achevées depuis longtemps. L’avantage est précieux de pouvoir en tirer des enseignements. Tous les opéras magnifiant les conquêtes de Napoléon situent leur action dans des temps et des lieux reculés, de Fernand Cortez de Spontini (1809) aux Bayadères de Catel (1810). Uthal de Méhul (1806) fait même résonner l’écho des batailles au milieu de brumes écossaises teintées d’ossianisme. Bien plus tard encore, pour exprimer le désespoir de celle dont le « bel ami s’en est allé » Au pays où se fait la guerre, Henri Duparc évoque en 1869 la politique de conquête coloniale française du Second Empire tout en utilisant un poème de Théophile Gautier écrit trente ans plus tôt. En 1867, Offenbach situe également l’intrigue de La Grande Duchesse de Gérolstein « en 1720 ou à peu près » et se fait ainsi applaudir par toutes les têtes couronnées d’Europe et les militaires d’Empire, pourtant principaux pantins de cette satire. Enfin, ce sont les campagnes italiennes de Bonaparte qui servent de trame de fond à La Fille du régiment (Donizetti, 1840) et à La Fille du Tambour-major (Offenbach, 1879). Autour de 1900, la création d’un « anti-Bayreuth » aux arènes de Béziers, d’Orange ou d’Arles voit proliférer un répertoire patriotique qui cache à peine son engagement derrière la distanciation chronologique : tels sont, par exemple, Les Barbares de Camille Saint-Saëns. La Grande Guerre de 1914 marquera le véritable tournant de ce positionnement : la musique écrite à ce moment ne craint plus de stigmatiser l’actualité (Évocation 1915 ! de Dubois, lié au bombardement de Reims) ou de rendre hommage à des disparus récents (le Quintette avec piano de Vierne, dédié à son fils mort pour la Patrie). D’un soir triste La guerra franco-prussiana del 1870 portò, come prima conseguenza in campo musicale, alla creazione – combattiva e patriottica – della Société nationale de musique da parte di Saint-Saëns. Nel difendere l’arte francese, la futura grande istituzione parigina incoraggiò prima di tutto lo sviluppo di un repertorio nuovo che, a poco a poco, assunse tutti i crismi della modernità. Seguì un dibattito interno tra accademismo e simbolismo. Il Trio n. 2 di Alexis de Castillon, scritto due anni dopo la creazione della Société nationale, ne è il frutto più immediato; oggi riscopriamo con interesse questo compositore, dotato di un personalissimo senso melodico e di un linguaggio appassionato. Quanto al Trio n. 1 di Théodore Dubois, figura di punta dello stile francese, è notevole per la nitidezza e l’equilibrio. Si ascolteranno anche due pezzi più tardi di Lili Boulanger. Non si creda che questa eterna ragazza sia un’autrice di frivoli brani salottieri: le sue composizioni posseggono una forza evocativa rara. Il dolente D’un soir triste inclina, così, verso una sorta di violenza. D’un matin de printemps, completato nel 1918, è una delle ultime opere della musicista. D’un soir triste La Guerre de 1870 eut comme première réalité musicale la création – offensive et patriotique – de la Société nationale de musique par Saint-Saëns. En défendant l’art français, cette future grande institution parisienne encouragea surtout l’essor d’un nouveau répertoire qui, peu à peu, se teinta de tous les atours de la modernité. S’ensuivit un débat interne entre académisme et – notamment – symbolisme. Le 2e Trio d’Alexis de Castillon, écrit deux ans après la création de la Société nationale, en est le fruit immédiat ; on redécouvre aujourd’hui avec intérêt ce compositeur au sens mélodique personnel et au langage passionné. Quant au 1er Trio de Théodore Dubois, figure de proue du style français, il est remarquable de clarté et d’équilibre. On entendra aussi deux pièces plus tardives de Lili Boulanger. Que l’on n’imagine pas cette éternelle jeune fille composer des bluettes salonnardes : ses partitions sont d’une rare puissance d’évocation. Le sentiment éploré D’un soir triste dérive ainsi vers une sorte de violence. Achevée en 1918, D’un matin de printemps est l’une des dernières œuvres de la musicienne. 3 Théodore Dubois Trio pour violon, violoncelle et piano n° 1 : Mouvement modéré – Assez lent, très expressif – Vif et très léger – Très large et très soutenu Lili Boulanger D’un soir triste D’un matin de printemps Alexis de Castillon Trio pour violon, violoncelle et piano no 2 op. 17 : Allegro moderato – Allegro non vivo – Scherzando vivace – Adagio. Allegro con fuoco. Molto expressivo senza rigore In partenariato con/En partenariat avec Auditorium du Louvre Durata del concerto / Durée du concert 1h15 ca Le opere Les œuvres Théodore Dubois: Trio per violino, violoncello e pianoforte n. 1 Mouvement modéré – Assez lent, très expressif – Vif et très léger – Très large et très soutenu Théodore Dubois : Trio pour violon, violoncelle et piano n°1 Mouvement modéré – Assez lent, très expressif – Vif et très léger – Très large et très soutenu Di architettura solida e sottilmente ciclica, ricco di materia musicale, il Trio per violino, violoncello e pianoforte n. 1 di Dubois, composto nel 1904, fu accolto con entusiasmo al suo apparire. Fu il suo stesso dedicatario, Camille Saint-Saëns, a intepretarlo al pianoforte per la prima volta. Il primo episodio è lirico, quasi febbrile, e presenta, in particolare, un tema iniziale ben delineato. Notiamo che tale avvio ricomparirà a firma di Gabriel Fauré nel 1918. Coincidenza, ricordo inconscio, piccolo furto? Il tema del suo pezzo per arpa Une châtelaine en sa tour inizia effettivamente con lo stesso motivo, basso discendente compreso. Il secondo tema di Dubois è un nobile corale, presentato dapprima al pianoforte. Durante la riesposizione, un breve fugato fa da transizione tra i due temi. Il secondo movimento è in forma tripartita (ABA), anche se la diversificazione del materiale ne rende la struttura più complessa. Il Vif et très léger si basa su un tema malizioso e saltellante, caratteristico di Dubois, accompagnato da diversi episodi, uno dei quali è misterioso, con trilli, mentre l’altro fa cantare gli archi in duetto. Infine, nel Très large et très soutenu si ascolta una lenta introduzione che riprende il tema iniziale del Trio. Dopo un vigoroso segmento in forma di fuga, la scrittura polifonica ha la meglio e conduce a un episodio lirico. Il soggetto fugato ricompare, presentato in modo diverso; poi risuona di nuovo il primo tema, a più riprese. Nella complessa struttura, in parte ciclica, di questo finale si intrecciano pertanto diversi elementi contrastanti. Il Trio si conclude con un ultimo accenno al tema iniziale. D’architecture solide et subtilement cyclique, riche en matière musicale, le Premier Trio avec piano de Dubois, composé en 1904, fut accueilli avec enthousiasme lors de sa création. Au piano se trouvait son dédicataire, Camille Saint-Saëns. Son premier épisode est lyrique, presque fiévreux, doté en particulier d’un premier thème bien dessiné. Remarquons que son début réapparaîtra sous la plume de Gabriel Fauré en 1918. Hasard, réminiscence inconsciente, menu larcin ? Le thème de sa pièce pour harpe seule Une châtelaine en sa tour débutera bel et bien par ce même motif, basse descendante comprise. Le second thème de Dubois est un noble choral présenté d’abord au piano. À la réexposition, un court fugato fait transition entre les deux thèmes. Le deuxième mouvement est de forme tripartite (ABA), même si un matériau diversifié en complexifie la structure. Le Vif et très léger repose sur un thème espiègle et sautillant caractéristique de Dubois, entouré de divers épisodes, dont l’un mystérieux avec des trilles, et l’autre faisant chanter les cordes en duo. Enfin, le Très large et très soutenu fait entendre une introduction lente reprenant le thème initial du Trio. Après une vigoureuse exposition de fugue, l’écriture polyphonique reprend le dessus et mène à un épisode lyrique. Le sujet de fugue reparaît, diversement présenté. Puis c’est le thème initial du Trio qui se fait de nouveau entendre, à plusieurs reprises. Complexe, la structure en partie cyclique de ce finale est ainsi tressée de plusieurs éléments contrastés. Le Trio se referme sur une dernière allusion au thème qui l’avait ouvert. 5 Lili Boulanger: D’un soir triste e D’un matin de printemps Nel 1917-1918, poco prima di morire, Lili Boulanger compone due pezzi che non si possono comprendere l’uno senza l’altro, anche se è possibile eseguirli separatamente: D’un soir triste e D’un matin de printemps. Essi rappresentamo i due versanti psicologici della compositrice, al pari del titolo di una delle sue mélodies, Elle est gravement gaie («Essa è gravemente allegra»). Benché siano di natura opposta, i due brani presentano lo stesso ritmo a tre tempi, lo stesso colore armonico modale e soprattutto lo stesso tema melodico. Lili Boulanger li orchestrò poco tempo dopo averli composti; sono le ultime opere che la musicista poté creare senza l’aiuto della sorella maggiore Nadia. Di D’un soir triste esistono due versioni da camera: una per trio con pianoforte, e una per violoncello e pianoforte. La partitura, di straordinaria potenza evocativa, ha inizio con una scansione di accordi che le conferisce un andamento processionale. L’atmosfera è solenne. La scrittura si arricchisce progressivamente, attestando un senso del colore armonico di cui si conoscono pochi esempi in un compositore di soli 24 anni. La precisione dell’orecchio che ha presieduto all’elaborazione di una polifonia così abbondante, e tuttavia così magistralmente padroneggiata, è del tutto stupefacente. Lili Boulanger è stata spesso accostata a Debussy, ma qui la sua musica, nell’asprezza del linguaggio, evoca anche Ravel. Peraltro, di quale malinconia vespertina si sta parlando? Nulla lo dice, ma non dobbiamo dimenticare che la salute di Lili si era deteriorata a partire dal 1916, e che essa era ormai consapevole di essere condannata a una morte precoce. Ciò può spiegare come D’un soir triste non sia soltanto impregnato di tristezza, ma presenti anche 6 Lili Boulanger : D’un soir triste et D’un matin de printemps Peu avant de disparaître, en 1917-1918, Lili Boulanger compose deux pièces que l’on ne peut comprendre l’une sans l’autre, même s’il est possible de les exécuter séparément : D’un soir triste et D’un matin de printemps. Elles représentent les deux versants psychologiques de la compositrice – tout comme le titre de l’une de ses mélodies, Elle est gravement gaie. Malgré leurs caractères opposés, les deux morceaux partagent le même rythme à trois temps, la même couleur harmonique modale et surtout le même thème mélodique. Boulanger les a orchestrés peu après leur composition. Ce sont les dernières œuvres que la musicienne a pu écrire sans le secours de sa grande sœur Nadia. D’un soir triste existe en deux versions de chambre : pour trio avec piano, et pour violoncelle et piano. D’une singulière puissance d’évocation, la partition s’ouvre sur une scansion d’accords qui lui confère une allure processionnelle. L’atmosphère est grave. L’écriture s’enrichit graduellement, témoignant d’un sens de la couleur harmonique tel que l’on en connaît peu d'exemples chez un compositeur de 24 ans. La précision de l’oreille ayant présidé à l’élaboration d’une polyphonie si profuse et pourtant si maîtrisée, est proprement stupéfiante. Si Lili Boulanger a souvent été rapprochée de Debussy, sa musique ici évoque également Ravel dans l’âpreté du langage. Par ailleurs, de quelle tristesse vespérale est-il question ? Rien ne le dit, mais n’oublions pas que la santé de Boulanger s’était détériorée depuis 1916, et que la musicienne n’ignorait pas déjà qu’elle était condamnée à court terme. Cela peut expliquer que D’un soir triste contienne non seulement de la tristesse, mais aussi un caractère funèbre, et même une véritable un carattere funereo, e addirittura una certa violenza. Una sorta di trasfigurazione appare a un certo momento della partitura, allorché si raggiunge una tonalità maggiore. Il tema principale ritorna poi sotto luci diverse, «lontano come un ricordo», prima della conclusione «calma e dolorosa» – e anche fatalista. D’un matin de printemps, per violino (o flauto) e pianoforte, è uno dei pochi pezzi di carattere leggermente ottimista firmati da Lili Boulanger. Il tema è lo stesso di D’un soir triste, che in genere lo precede nei concerti, anche se non c’è nessun obbligo al riguardo. Tale tema è qui presentato nella veste di una danza vivace, che si agita su accordi ribattuti dalle ricche sonorità, molto «debussiane». Segue un passaggio più calmo, «misterioso, espressivo, rubato», in cui il violino esegue dei trilli, mentre il piano fa risuonare degli accordi. Il violino si lancia allora in una melodia ampia e lirica, riecheggiata dalla tastiera, su armonie seducenti e complesse, forse anche decadenti, e, se le si ascolta attentamente, di un’audacia sorprendente. Il tema principale ricompare esattamente come all’inizio, per poi essere variato in modo elegiaco, alla maniera di un carillon, prima di essere enunciato un’ultima volta con la massima potenza. violence. Une forme de transfiguration apparaît lorsqu’à un moment de la partition, une tonalité majeure est atteinte. Le thème principal reviendra sous différents jours, « lointain comme un souvenir », avant la conclusion « douloureuse et calme » – et fataliste, aussi. D’un matin de printemps, pour violon (ou flûte) et piano, est l’une des rares pièces d’un caractère un tant soit peu optimiste que l’on doive à Lili Boulanger. Son thème est le même que celui de D’un soir triste, qui la précède généralement en concert, bien que rien n’y oblige. Il est toutefois présenté ici sous les atours d’une danse vive, qui s’ébroue sur des accords rebattus aux sonorités riches, fort debussystes. Arrive un passage plus calme, « mystérieux, expressif, rubato », où le violon énonce des trilles, tandis que le piano fait sonner des accords. Le violon se lance alors dans une mélodie ample et lyrique, donnée en écho au clavier, sur des harmonies séduisantes et complexes, peut-être même décadentes, et si l’on y regarde de près, d’une étonnante audace. Le thème principal reparaît tel qu’initialement, puis varié de façon élégiaque, à la manière d’une boîte à musique, avant son dernier énoncé à pleine puissance. 7 8 Alexis de Castillon: Trio per violino, violoncello e pianoforte n. 2 op. 17 Allegro moderato – Allegro non vivo – Scherzando vivace – Adagio. Allegro con fuoco. Molto espressivo senza rigore Alexis de Castillon : Trio pour violon, violoncelle et piano no 2 op. 17 Allegro moderato – Allegro non vivo – Scherzando vivace – Adagio. Allegro con fuoco. Molto expressivo senza rigore Poco prima della sua morte precoce, avvenuta nel 1873, Alexis de Castillon compone un secondo trio, che dedica al direttore d’orchestra Charles Lamoureux. La partitura sarà pubblicata dieci anni dopo. Vi si ritrova il personale senso melodico del musicista, e ancor più il suo modo originale, per non dire sconcertante, di articolare i movimenti; e, in verità, se le strutture che egli costruisce restano apparentate ai modelli stabiliti, solo di rado, però, possono esservi effettivamente rapportate. L’Allegro moderato di questo Trio per violino, violoncello e pianoforte n. 2 sembra nascere da un intervallo di sesta e dal motivo cantante che gli è annesso. Presentato ora in tonalità minore ora in maggiore, tale motivo è seguito da due sezioni, una costituita da affascinanti accordi pianistici, l’altra da un duetto degli archi accompagnato da arpeggi. L’Allegretto non vivo inizia con un fugato: un motivo trascinante appare, in successione, al violoncello, al violino, alla mano destra del pianista, infine alla sinistra; poi viene sviluppato in modi diversi, sempre in un clima piacevole. Lo Scherzando vivace si apre con note ripetute degli archi che sostengono accordi del pianoforte. La prima sezione del trio centrale si dondola al ritmo di una barcarola, la seconda fa uso di accordi ripetuti in tonalità maggiore. L’introduzione dell’ultimo movimento, Adagio, è uno dei momenti migliori della partitura, in cui armonie cupe ed espressive sostengono una sorta di «arioso» degli archi. Poi inizia l’Allegro con fuoco, che alterna una materia ardente e un più romantico Molto espressivo senza rigore. Peu avant sa mort prématurée en 1873, Alexis de Castillon compose un deuxième trio, qu’il dédie au chef d’orchestre Charles Lamoureux. La partition sera publiée dix ans après. On y retrouve le sens mélodique personnel du musicien, et plus encore sa manière originale voire déconcertante d’architecturer ses mouvements. En effet, si les structures qu’il bâtit restent apparentées aux modèles établis, elles ne peuvent que rarement y être tout à fait rapportées. L’Allegro moderato de ce Deuxième Trio semble naître d’un intervalle de sixte et du motif chantant qui lui est attaché. Présenté dans un éclairage tour à tour mineur et majeur, il est suivi de deux sections, l’une constituée de charmants accords pianistiques, l’autre consistant en un duo des cordes accompagné d’arpèges. L’Allegretto non vivo s’ouvre avec un fugato : un motif entraînant apparaît successivement au violoncelle, au violon, à la main droite du pianiste, puis à sa main gauche. Il est ensuite développé de diverses manières, toujours dans un climat plaisant. Le Scherzando vivace débute par des notes répétées des cordes que soutiennent des accords du piano. La première section du Trio central se balance au rythme d’une barcarolle, la seconde use d’accords répétés dans un ton majeur. L’introduction du dernier mouvement, Adagio, est l’un des meilleurs moments de la partition, des harmonies sombres et expressives étayant une sorte d’arioso des cordes. Puis débute l’Allegro con fuoco, qui fait alterner une matière ardente et un plus romantique Molto expressivo senza rigore. I compositori Les compositeurs Lili Boulanger (1893-1918) Meteora della musica francese, Julie-Marie Olga Boulanger, detta Lili, nasce in una famiglia di musicisti: un nonno violoncellista della Chapelle royale, un padre compositore e docente di canto al Conservatorio (Ernest Boulanger, Prix de Rome nel 1835), una madre cantante (la contessa russa Raïssa Mychetska), una sorella organista e compositrice (Nadia). La sua fragilità di salute si rivela fin dalla più tenera età: a due anni Lili contrae una polmonite in seguito alla quale rimarrà malata per il resto della sua vita. Studia musica con la sorella e riceve puntualmente i consigli dei grandi nomi della musica francese che frequentano la sua famiglia (in particolare Fauré e Pugno). Nel 1909 entra al Conservatorio di Parigi, formandosi alla composizione con Caussade, Vidal ed Emmanuel. Scrive le sue prime cantate a partire dal 1911 e ottiene un primo Prix de Rome nel 1913 con Faust et Hélène, diventando così la prima donna vincitrice di questo concorso istituito nel 1803. La notorietà allora acquisita le consente di ottenere un contratto di esclusiva con l’editore italiano Ricordi. Nonostante i problemi di salute, nel 1914 parte per Villa Medici, ma la dichiarazione di guerra la costringe a lasciare rapidamente Roma alla volta di Nizza. Lì compone il ciclo di liriche Des clairières dans le ciel nonché alcuni salmi e pezzi strumentali. Dopo un secondo soggiorno a Roma nel 1916, Lili fa ritorno in Francia, nella regione parigina, e muore di tubercolosi nel marzo 1918 dopo aver avuto il tempo di ultimare importanti opere, tra cui il Pie Jesu per voce, organo, quartetto d’archi e arpa. Lili Boulanger (1893-1918) Étoile filante de la musique française, Julie-Marie Olga Boulanger, dite Lili, est issue d’une famille de musiciens : un grand-père violoncelliste de la Chapelle royale, un père compositeur et professeur de chant au Conservatoire (Ernest Boulanger, prix de Rome en 1835), une mère cantatrice (la comtesse russe Raïssa Mychetska) et une sœur organiste et compositrice (Nadia). La fragilité de sa santé est révélée dès son plus jeune âge : elle contracte une pneumonie à deux ans et restera malade jusqu’à la fin de sa vie. Elle étudie la musique avec sa sœur et reçoit ponctuellement les conseils des grands noms de la musique française qui entourent sa famille (notamment Fauré et Pugno). En 1909, elle entre au Conservatoire de Paris et se forme à la composition auprès de Caussade, Vidal et Emmanuel. Elle écrit ses premières cantates à partir de 1911 et obtient un premier prix de Rome en 1913 avec Faust et Hélène, devenant ainsi la première femme lauréate de ce concours créé en 1803. La notoriété qu’elle acquiert alors lui permet d’obtenir un contrat d’exclusivité avec l’éditeur italien Ricordi. Malgré ses problèmes de santé, elle part en 1914 à la Villa Médicis, mais la déclaration de guerre l’oblige à quitter rapidement Rome pour Nice. Elle y compose le cycle de mélodies Des clairières dans le ciel ainsi que des psaumes et des pièces instrumentales. Après un second séjour à Rome en 1916, elle rentre en France et meurt en région parisienne d’une tuberculose (en mars 1918) après avoir eu le temps d’achever des œuvres majeures dont le Pie Jesu pour voix, orgue, quatuor à cordes et harpe. 9 Alexis de Castillon (1838-1873) Nato in una famiglia della vecchia nobiltà del Languedoc, il futuro visconte de Castillon de Saint-Victor riceve una solida istruzione generale e artistica dapprima nella città natale di Chartres, quindi a Parigi, dove diventa allievo di Delioux de Savignac dal 1849 in poi. Ma, lungi dal destinarlo a una carriera musicale, nel 1856 i genitori lo iscrivono all’accademia militare di Saint-Cyr. È così che Castillon viene promosso sottotenente nel decimo reggimento dei corazzieri e quindi lanciere della Guardia imperiale, prima di lasciare definitivamente l’esercito nel 1861 allo scopo di dedicarsi alla composizione. In questa prospettiva Castillon completa la propria formazione con Victor Massé e, dal 1869 in poi, con César Franck. Aristocratico colto e mondano, si lancia in quegli anni nella vita culturale parigina, frequentando tanto la cerchia del principe Poniatowski quanto i concerti Pasdeloup. Legato al fior fiore della musica francese, partecipa nel 1871 alla fondazione della Société nationale de musique, della quale è il primo segretario. Nonostante la musica di Castillon abbia ricevuto un’accoglienza a volte tiepida, essa ha conosciuto una gloria postuma negli anni successivi alla prematura scomparsa dell’artista. Oltre ad alcune incursioni nel campo della musica orchestrale (tra cui una Symphonie, delle Esquisses symphoniques e un Concerto pour piano), dobbiamo a Castillon una produzione di musica da camera possente e raffinata, che attesta l’influsso non solo di César Franck per le sue ricerche formali e armoniche, ma anche della musica germanica, in particolare di Beethoven e di Schumann. 10 Alexis de Castillon (1838-1873) Issu d’une vieille famille de la noblesse languedocienne, le futur vicomte de Castillon de Saint-Victor bénéficie d’une solide éducation générale et artistique dans sa ville natale de Chartres, puis à Paris où il devient l’élève de Delioux de Savignac à partir de 1849. Mais, bien loin de le destiner à une carrière musicale, ses parents lui font intégrer en 1856 l’académie militaire de Saint-Cyr. C’est ainsi qu’il est nommé sous-lieutenant au 10e régiment de cuirassiers, puis lancier de la Garde impériale, avant de démissionner définitivement de l’armée en 1861 pour se consacrer à la composition. Dans cette perspective, il complète sa formation auprès de Victor Massé puis, à partir de 1869, de César Franck. Aristocrate cultivé et mondain, il se lance dès lors dans la vie culturelle parisienne, fréquentant aussi bien le cercle du prince Poniatowski que les concerts Pasdeloup. Lié avec la fine fleur de la création française, il participe en 1871 à la fondation de la Société nationale de musique, dont il est le premier secrétaire. Si la musique de Castillon reçut un accueil parfois mitigé, elle n’en connut pas moins une gloire posthume dans les années qui suivirent la disparition prématurée de l’artiste. Outre quelques incursions dans le domaine de la musique orchestrale (dont une Symphonie, des Esquisses symphoniques et un Concerto pour piano), on doit à Castillon une œuvre de musique de chambre puissante et raffinée, témoignant non seulement de l’influence de César Franck par ses recherches formelles et harmoniques, mais également de la musique germanique, notamment de Beethoven et Schumann. Théodore Dubois (1837-1924) Allievo dotato, Théodore Dubois compì brillanti studi al Conservatorio di Parigi ottenendo molteplici riconoscimenti nelle classi di Marmontel (pianoforte), Benoist (organo), Bazin (armonia) e Thomas (composizione), tra cui un primo grand prix de Rome nel 1861. Tornato in Francia dopo aver abbreviato il soggiorno in Italia, intraprese una carriera in costante e progressiva ascesa. Professore di armonia al Conservatorio dal 1871, divenne dieci anni dopo professore di composizione e quindi direttore dal 1896 fino alle dimissioni nel 1905. Parallelamente a queste attività, ricoprì diversi incarichi musicali al servizio della Chiesa, in particolare come organista alla Madeleine (1877-1896). A questo titolo, a lui si deve un’importante produzione religiosa, il cui esempio più significativo, l’oratorio Les Sept Paroles du Christ (1867), riscosse un notevole successo. Onorato dagli ambienti musicali, membro dell’Institut de France dal 1894, Dubois ebbe a patire, dopo la morte, di questa sua posizione privilegiata. Significativo, a questo proposito, è il diffuso malinteso relativo al suo ritiro dal Conservatorio: coincidente con lo scandalo dell’ultimo fallimento di Ravel al prix de Rome, fu per molto tempo considerato una sferzante sconfitta degli ambienti accademici. Eppure, pur mantenendosi fedele ai propri ideali di chiarezza e di rispetto della tradizione, Dubois era sensibile all’evoluzione del suo tempo, come attesta la sua adesione alla Société nationale de musique. D’ispirazione eclettica, la sua opera ampia e variegata, che include tutti generi, si rifà tanto a Franck quanto a Schumann, Brahms o Saint-Saëns. Théodore Dubois (1837-1924) Élève doué, Théodore Dubois fit de brillantes études au Conservatoire de Paris, remportant de multiples récompenses dans les classes de Marmontel (piano), Benoist (orgue), Bazin (harmonie) et Thomas (composition), dont un premier grand prix de Rome en 1861. De retour en France après un séjour en Italie abrégé, il entama sans attendre le cours naturel d’une régulière et patiente ascension. Professeur d’harmonie au Conservatoire dès 1871, il y devint dix ans plus tard professeur de composition, puis directeur de 1896 à sa retraite en 1905. Parallèlement à ces activités, il assura différentes fonctions musicales au service de l’Église, notamment à l’orgue de la Madeleine (1877-1896). À ce titre, on lui doit un important corpus religieux, dont l’exemple le plus marquant, l’oratorio Les Sept Paroles du Christ (1867), lui valut un franc succès. Honoré par les milieux officiels, membre de l’Institut depuis 1894, Dubois eut à souffrir après sa mort de cette position privilégiée. Le malentendu tenace concernant son départ du Conservatoire est, à cet égard, significatif : coïncidant avec le scandale du dernier échec de Ravel au prix de Rome, il fut longtemps considéré comme une cinglante défaite des milieux académiques. Et pourtant, tout en restant fidèle à ses idéaux de clarté et de respect de la tradition, Dubois était sensible aux avancées de son temps, comme en témoigne son adhésion à la Société nationale de musique. D’inspiration éclectique, son œuvre vaste et variée, qui touche à tous les genres, se réclame autant de Franck que de Schumann, Brahms ou Saint-Saëns. 11 Gli interpreti Les interprètes Trio Karénine Anna Göckel, violino Louis Rodde, violoncello Paloma Kouider, pianoforte Il Trio Karénine, che ha recentemente ottenuto un secondo premio e tre premi speciali (il primo non è stato attribuito) al 62° Concorso Internazionale dell’ARD di Monaco di Baviera, riunisce tre artisti appassionati di letteratura al punto di scegliere per il proprio ensemble il nome dell’eroina del celebre romanzo eponimo di Tolstoj, per la speranza e lo slancio vitale che la caratterizzano. Dopo essersi diplomati al Conservatoire national supérieur de musique et de danse di Parigi o all’École Normale Alfred Cortot, i tre si sono perfezionati rispettivamente a Lipsia, Vienna e Saarbrücken. Hanno ricevuto sin dagli esordi i consigli del Quatuor Ysaÿe, di cui hanno seguito il corso di musica da camera presso il Conservatorio parigino. Invitati a esibirsi all’Académie Internationale de Musique di Flaine, all’Académie Musicale di Villecroze, all’Académie internationale de musique Maurice Ravel − che conferisce al Trio il premio del Rotary Club −, alla European Chamber Music Academy e al Festival de la Roque-d’Anthéron, hanno avuto il privilegio di frequentare masterclass tenute da artisti quali Menahem Pressler, Hatto Beyerle, Claude Pennetier, Ferenc Rados e il Trio Wanderer. Il Trio Karénine si esibisce nelle più prestigiose sale da concerto europee. Nello scorso maggio ha debuttato in Giappone durante le Folles journées di Tokyo. Tra i suoi futuri impegni vi sono concerti all’Auditorium del Museo del Louvre a Parigi, al Palais des Beaux-Arts di Montréal e in Germania con la Neue Philharmonie Westfalen. 12 Trio Karénine Anna Göckel, violon Louis Rodde, violoncelle Paloma Kouider, piano Récemment vainqueur du 62e Concours international de l’ARD de Munich avec un 2e prix et trois prix spéciaux (1er prix non attribué), le Trio Karénine réunit trois personnalités éprises de littérature, qui ont choisi de porter le nom de l’héroïne du célèbre roman de Tolstoï pour l’espoir que celle-ci insuffle et l’élan vital qui l’habite. Tous trois diplômés du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ou de l’École Normale Alfred Cortot, ils se perfectionnent individuellement à Leipzig, Vienne et Saarbrücken. Ils reçoivent dès le début de leur formation les conseils du Quatuor Ysaÿe, dans leur classe de musique de chambre au Conservatoire de Paris. Invités à l’Académie Musique à Flaine, à l’Académie Musicale de Villecroze, à l’Académie internationale de musique Maurice Ravel − qui leur décerne le Prix des Rotary Club − à l’European Chamber Music Academy et au Festival de la Roque d’Anthéron, ils ont la chance de côtoyer lors de master-classes des artistes comme Menahem Pressler, Hatto Beyerle, le TrioWanderer, Jean-Claude Pennetier et Ferenc Rados. Le Trio se produit dans les plus belles salles d’Europe. En mai dernier, ils faisaient leurs débuts au Japon lors des Folles journées de Tokyo. Parmi leurs engagements à venir figurent des concerts à l'Auditorium du Musée du Louvre à Paris, au Palais des Beaux-Arts de Montréal, ainsi qu’en Allemagne avec la Neue Philharmonie de Westphalie. Prossimi eventi al Palazzetto Bru Zane Prochains événements au Palazzetto Bru Zane Domenica 16 novembre Un’occasione straordinaria per introdurre alla musica i bambini dai 6 anni in su insieme alle loro famiglie! Concerto per le famiglie Ore 15-16: laboratorio di preparazione a cura di Piero Maestri Ore 16-16.30: merenda Ore 16.30: concerto Trio Karénine Info: [email protected] / 041 5211005 Giovedì 27 novembre, ore 20 Clairières dans le ciel Musiche di ROPARTZ, LA PRESLE, VELLONES, L. BOULANGER Duo Contraste (tenore e pianoforte) Vincitori del premio Palazzetto Bru Zane al Concours de musique de chambre de Lyon 2013 Martedì 2 dicembre, ore 18 Conferenza di Fabio Morabito: Musica d'altri nelle proprie mani: Pierre Baillot e l'idea dell'interprete nella Parigi di primo Ottocento Ingresso libero. Consigliata la prenotazione Giovedì 11 dicembre, ore 20 In memoriam Musiche di FAURÉ, VIERNE Quatuor Modigliani Finale con brindisi per scambiarci gli auguri di Natale D al 24 gennaio 2015 vi aspettiamo con altri numerosi appuntamenti ! Contributi musicologici Louise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon Traduzioni Arianna Ghilardotti, Paolo Vettore Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia tel. +39 041 52 11 005 bru-zane.com