ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID - CASA DE VELÁZQUEZ ACADÉMIE DE FRANCE À ROME - VILLA MÉDICIS Cette tournée de concerts a été organisée en coproduction avec : Esta gira de conciertos ha sido organizada en coproducción con: Questa tournée di concerti è stata organizzata in co-produzione con: Coordination : Catherine Aubert - Conception et réalisation : Catherine Aubert et Olivier Delubac - Traduction de l’espagnol : Luis Núñez Díaz - Traduction de l’italien: Mariella Bertelli. PARIS MADRID ROME Compositeurs du xxi e siècle : portrait d’une génération Compositores del siglo xxi: retrato de una generación Compositori del xxi secolo: ritratto di una generazione El equipo electrónico para el concierto en Madrid ha sido amablemente cedido por “Electroacústica, LIEM”Laboratorio de Informática y Electrónica Musical del CTE-INAEM. PluralEnsemble Direction : Fabián Panisello COMPOSITEURS DU XXIe SIÈCLE : PORTRAIT D’UNE GÉNÉRATION Mercredi 15 mai 2013 20h30 Paris Espace Pierre Cardin Il PLURALENSEMBLE 2013 ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS Il PluralEnsemble, ensemble strumentale specializzato in musica del xx e xxi secolo, è stato fondato nel 1998 da Fabián Panisello, suo attuale direttore d’orchestra, al fine di contribuire all sviluppo della musica contemporanea. Cercando di raggiungere una qualità d’interpretazione sempre più esigente, presenta ogni anno una stagione di concerti all’Auditorium nazionale di Madrid e diverse tournée in Spagna e all’estero, alternando un repertorio solista con opere d’ensemble. Dalla sua creazione, il PluralEnsemble ha partecipato a molte stagioni di concerti all’Auditorium del Museo Thyssen Bornemisza, all’Auditorium Nazionale e al Circolo delle Belle Arti di Madrid. Si è esibito con successo nei più grandi festival come Musica a Strasburgo, A tempo a Caracas, Présences a Parigi, Ars Musica a Bruxelles, Manca a Nizza, Spaziomusica a Cagliari, Aspekte a Salisburgo, IFCP Mannes a New York, Konzerthaus a Berlino, al festival di musica d’Alicante, al festival d’autunno a Varsavia e al festival Ultraschall di Berlino. Il PluralEnsemble vanta anche di molte registrazioni per le radio WDR, RBB, RNE, RTBF, RF per le etichette Col Legno, Verso, Cervantes e NEOS, dedicate a compositori come David del Puerto, Luis de Pablo, Cesar Camarero, Peter Sculthorpe, José Manuel López López, Gyorgy Ligeti e Fabián Panisello. Solisti come Charlotte Hellekant, Jon Ketilsson, Marco Blaauw, Alda Caiello, Pablo Marquez, Dimitri Vassikilis, Alison Bell, Salome Kammer e Hillary Summers sono regolarmente invitati ad esibirsi con il PluralEnsemble. Il PluralEnsemble collabora anche con direttori d’orchestra invitati tra cui Peter Eötvös, Zsolt Nagy, Hansjörg Schellenberger, Matthias Pintscher, Cristobal Halffter, Daniel Kawka, Jean-Paul Dessy… Illustration de couverture : 2013 - © Cristina Gamón ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS C’est un grand plaisir et un honneur pour moi que d’introduire le programme de cette tournée du PluralEnsemble consacrée aux compositeurs actuellement en résidence à l’Académie de France à Rome et à la Casa de Velázquez (Académie de France à Madrid). Ce projet revêt un sens particulièrement fort en rappelant la filiation et les liens étroits qui unissent encore aujourd’hui, après beaucoup d’évolutions historiques, nos trois académies et, surtout, le rôle majeur de ces institutions dans la carrière des créateurs d’aujourd’hui : dans un temps de plus en plus rétréci, les espaces permettant au processus de création de s’épanouir dans un cadre émancipé des innombrables contraintes de la vie matérielle, apparaissent à la fois plus luxueux et plus que jamais nécessaires. L’Académie des beaux-arts est particulièrement heureuse et fière de parrainer ce projet qui illustre la vocation même de nos « vieilles » institutions, aider à l’émergence des nouvelles générations d’artistes en leur apportant des conditions de travail propices mais également en leur proposant de s’approprier une histoire, un savoir, transmis par les générations précédentes : descendante directe des académies créées au xviie siècle, l’Académie continue de placer au centre de ses réflexions et de son action la notion de transmission intergénérationnelle. Je remercie particulièrement notre confrère Pierre Cardin d’avoir permis la concrétisation de ce projet enthousiasmant à Paris en mettant à disposition des artistes le prestigieux Espace Pierre Cardin. Dans la situation de crise actuelle qui n’épargne pas, loin s’en faut, la vie artistique, cette célébration de la création musicale contemporaine européenne et extra européenne est aussi un message revigorant ; les compositeurs et interprètes à l’honneur de ces trois soirées nous rappellent en effet, par-delà les frontières, le pouvoir de liaison, aussi immatériel que puissant, de la musique entre les individus. Arnaud d’Hauterives, Secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ Inaugurée en 1928 sur un terrain cédé à la France par l’État espagnol, la Casa de Velázquez est une institution publique qui n’a jamais cessé d’accueillir, depuis lors, des artistes et des chercheurs. Aujourd’hui, sous la tutelle du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, au sein du réseau des Écoles françaises à l’étranger, elle a pour mission de développer des activités de création et de recherche dans le cadre de ses deux composantes : l’Académie de France à Madrid et l’École des hautes études hispaniques et ibériques. Pendant leur séjour en Espagne, les artistes réalisent le projet sur lequel ils ont été recrutés dans un environnement unique où se croisent les pratiques artistiques, dans un lieu privilégié, vivant et dynamique, qui encourage aussi bien les rencontres que l’expérimentation personnelle. L’Académie de France à Madrid accompagne le travail de création de ses membres en organisant de nombreuses activités : le concert du printemps est un des moments forts de cette programmation artistique. La collaboration avec le PluralEnsemble a été conçue dans le cadre de ces manifestations ; on a su lui faire prendre une véritable ampleur. Madrid est ainsi le point de départ d’une tournée européenne qui, par-delà les frontières, réunit trois belles institutions autour de la jeune création musicale. Jean-Pierre Étienvre, Directeur de l’Académie de France à Madrid, Casa de Velázquez ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS Fondée en 1666, l’Académie de France à Rome a accueilli des pensionnaires compositeurs dès 1803. Depuis l’époque où l’institution attribuait le Prix de Rome, nombreux sont ceux et celles qui ont pu bénéficier d’un séjour à Rome et enrichir de manière fondamentale la création musicale, française et internationale. Les compositeurs en résidence à la Villa Médicis viennent désormais de tous les horizons et représentent les tendances les plus récentes de la création musicale, sans exclusive de genre ou d’esthétique. Le programme qu’a choisi de présenter le PluralEnsemble permet pour la première fois d’entendre conjointement les compositeurs pensionnaires de l’Académie de France à Rome et de la Casa de Velázquez, autre grande résidence de création fondée par la France à l’étranger. Un projet inédit, que je suis heureux de voir se dérouler à la Villa Médicis. Éric de Chassey, Directeur de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis LA GÉNÉRATION DES OUVERTURES Trois concerts présentant les créations d’œuvres des compositeurs pensionnaires de la Villa Médicis et de la Casa de Velázquez auront lieu à Madrid, Rome et Paris, dans le cadre d’une tournée européenne du PluralEnsemble de Madrid, dirigé par Fabián Panisello. Il s’agit d’une initiative prise communément par l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France et le PluralEnsemble de Madrid dans le cadre d’une coproduction qui réunit l’Académie des beauxarts, la SACEM, l’Espace Pierre Cardin, la Casa de Velázquez, la Villa Médicis, l’Institut français Italia et le festival Suono Francese, l’Institut français d’Espagne à Madrid, l’INAEM et le PluralEnsemble. Par-delà le symbole de la réunion des deux académies de Madrid et de Rome à l’occasion de cette tournée, il nous a semblé particulièrement significatif de présenter un nouveau visage de la création portée par une génération qui appartient résolument à l’esprit naissant du XXIe siècle. Ce concert rassemble une promotion de créateurs venant de divers points du globe et ayant des vécus politiques et culturels souvent très éloignés de la tradition et de l’histoire de l’Europe. Ce qui donne un sens très fort et original à la réunion de ces créateurs, qui a mobilisé les différentes structures de la coproduction telle que l’Espace Pierre Cardin, est le fait que la diversité de ces artistes, affranchis de certains codes historiques du monde contemporain du xxe siècle, est constituée en réalité d’éléments fédérateurs qu’ils ont acquis en venant étudier dans les grandes institutions françaises, le CNSMDP et l’IRCAM notamment. Ce sont la référence à une tradition exigeante, le savoir du timbre, l’intégration naturelle des technologies et une vraie culture qui permettent l’expression de nouvelles individualités et de langages personnels. Michaël Levinas, de l’Académie des beaux-arts et Fabian Panisello, directeur du PluralEnsemble PROGRAMME Fabián PANISELLO, direction Solistes : Alberto ROSADO, piano César PERIS, percussions PREMIÈRE PARTIE Juan Pablo CARREÑO Mi fe naufraga (2013), création Anton WEBERN Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910) Leilei TIAN The Hymn of the Pearl (2011) Anton WEBERN Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914) Samuel ANDREYEV À propos du concert de la semaine dernière (2013), création DEUXIÈME PARTIE Kenji SAKAI La naranja atraviesa la noche… (2013), création Olivier MESSIAEN Petites esquisses d’oiseaux n°3 Le rouge gorge et n°4 La grive musicienne (1985) Francesco FILIDEI Finito ogni gesto (2010) Manuel DE FALLA Concerto pour piano et cinq instruments Interprètes : PluralEnsemble José SOTORRES, flûte Juan Manuel GARCIA CANO, hautbois Carmen DOMÍNGUEZ, clarinette Ema ALEXEEVA, violon Michal DMOCHOWSKI, violoncelle Florent DEREX, électronique NOTES DE PROGRAMME Mi fe naufraga (2013) Juan Pablo CARREÑO Une pièce est une suite de fragments musicaux qui surgissent, s’imposent et ensuite disparaissent, situés à l’intérieur d’une abstraction, d’une espèce de contexte transmuté en action musicale. C’est ce que j’appelle musique disjonctive, qui cherche comment donner à la musique une nouvelle forme de fonction. Dans cette pièce il y a un seul geste, reproduit maintes fois depuis le début jusqu’à la fin, quelque chose comme une récitation déclamée à plusieurs voix qui se dédoublent et se relaient les unes les autres. Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910) Anton WEBERN (1883-1945) « Composées en 1910, ces véritables miniatures, dont seule la seconde arrive à faire une minute et demie, s’insèrent dans une recherche de l’auteur quant à l’abandon progressif des ressources de la tonalité. Cet abandon libère des énergies que le jeune musicien décida d’organiser : l’alternance entre mouvements lents et vifs, l’éclosion timbrique des différentes attaques du violon et la polarisation motivique. C’est tout un nouvel univers en miniature qui se crée pendant ces années. » (Jorge Fernández Guerra) The Hymn of the Pearl (2011) Leilei TIAN La pièce s’inspire d’un hymne du texte gnostique chrétien Faits de Thomas l’Apôtre. Il raconte l’histoire d’un « fils du Roi des Rois » qui est envoyé en Égypte afin de récupérer une perle gardée par un terrible serpent. Au cours de l’aventure, il est séduit par les Égyptiens et oublie son origine. Cependant, une lettre de son père lui rappelle son passé. À la fin, le jeune homme réussit à plonger le serpent dans un profond sommeil, récupère la perle et revient dans son pays en héros. C’est un message allégorique du voyage de l’âme par un état pré-mortel, par la mortalité et le retour à l’origine céleste. Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914) Anton WEBERN « Écrites en 1914, ces trois pièces pour violoncelle et piano prolongent l’univers du duo précédent dans le groupement minimum de la musique de chambre. Il semble que Schönberg, qui exerçait encore une large tutelle sur l’auteur introverti, lui conseilla un exercice de développement et d’élargissement de l’arc musical dans cette pièce. Cependant, le début de la guerre finit par provoquer l’effet contraire : ces pièces extrêmement brèves, dont la première et la troisième font à peine une minute, se construisent autour d’un axe, une pièce centrale de 22 secondes tout au plus, pratiquement un ADN de tout développement possible. Ce sont aujourd’hui des pièces de répertoire, mais qui exigent la même concentration de l’écoute qu’il y a cent ans ; un moment d’inattention ou un accès d’éternuement peuvent ruiner tout le mouvement. » (JFG) NOTES DE PROGRAMME Finito ogni gesto (2010) Francesco FILIDEI « Quand tout geste d’amour est fini », un vers merveilleux extrait du Novissimum Testamentum d’Edoardo Sanguineti, illustre parfaitement l’amour pour ses morts. À partir de là, j’ai commencé à travailler sur l’idée d’un concert pour violoncelle et orchestre : Tout geste d’amour, une lente descente aux enfers établie sur l’échelle chromatique avec un éclat de lumière à la fin. Sanguineti est mort subitement à cause d’un anévrisme le 18 mai 2010, peu de jours après la première de cette pièce. Sa mort a laissé un vide impossible à combler dans la vie culturelle délabrée de l’Italie. Après d’infructueux efforts pour échapper aux traces que Tout geste d’amour avait incrustées en moi, je décidai de m’engager sur une voie proche de la sienne : construire la forme et une mélodie avec la même échelle chromatique descendante. Comme j’approchais d’une croisée de chemins, je sentis pour la première fois que je commençais à coincer et j’ai plutôt pris une autre direction. La naranja atraviesa la noche… Kenji SAKAI Cette pièce représente le premier fruit du travail de ma résidence à la Casa de Velázquez. « La naranja » (l’orange) est la métaphore du soleil couchant dont la couleur se déplace jusqu’aux réverbères en début de soirée, quand commence l’ambiance animée autour des bars. Je voulais souligner mon admiration pour la vie espagnole en utilisant le langage du flamenco. En hommage aux compositeurs français attirés par ce pays, j’ai inséré quelques citations de la Rapsodie espagnole de Ravel et de la Soirée dans Grenade de Debussy. Petites esquisses d’oiseaux, pour piano, n° 3 Le rouge-gorge, n° 4 La grive musicienne Olivier MESSIAEN (1908-1992) « Cette pièce, relativement courte pour les habitudes de Messiaen (14 minutes au total) est la dernière écrite par ce maître français du piano. Composée en 1985, elle était dédiée à son épouse, la grande pianiste et fidèle collaboratrice Yvonne Loriod qui la donna en première le 26 janvier 1987 au Théâtre de la Ville de Paris. Il est très éloquent que dans ces adieux, Messiaen soit revenu à l’univers des chants d’oiseaux, auxquels il avait déjà consacré des pièces imposantes, aussi bien pour piano que pour orchestre. La pièce est composée de six morceaux plus courts dont on nous propose les deux intermédiaires : le nº 3, Le rouge-gorge et le nº 4 La grive musicienne. Le style de ces pièces presque aphoristiques est à nouveau une synthèse entre écriture pianistique et transcription magistrale des “grand maîtres de la nature”, qu’étaient les oiseaux selon Messiaen. » (JFG) NOTES DE PROGRAMME À propos du concert de la semaine dernière (2013) Samuel ANDREYEV 01/02/13. Me suis levé à 8h. Ai passé le matin dans la bibliothèque de la Casa de Velázquez à lire Divestiture A du poète américain Bruce Andrews. L’ai presque terminé. Un texte fascinant à bien des égards qui consiste en un collage de petits bouts de phrases, dont certaines proviennent de textes que le poète était en train de lire au moment de sa composition. Chaque passage semble pointer vers un univers tout autre auquel on a potentiellement accès, fonctionnant un peu comme un assemblage de portails. Une phrase en particulier a attiré mon regard : « narcissisme arrogant, acharnement compulsif et aliénation schizophrène ». En recherchant la phrase dans Google, j’ai découvert qu’elle était extraite d’un essai fascinant, Le modernisme a-t-il échoué de la critique Suzi Gablik. J’ai été tellement saisi par ce texte que j’ai mis celui de Bruce Andrews de côté. 23/02/13. Suis déterminé à me reposer. La composition musicale n’est pas comparable à un sport olympique. J’ai besoin d’être reposé, ouvert, concentré, discipliné, intuitif et réceptif pour que les notes viennent. Et ce n’est pas une excuse pour se permettre d’être paresseux : ce que je fais est réellement exigeant. Me suis douché et rasé. Se doucher est une activité qui a du contenu, on peut différencier une douche d’une autre. Ce n’est pas le cas avec le rasage. Chaque rasage de ma vie a été identique au précédent. C’est un peu comme si cet acte consistait en réalité en un unique moment, mon unique moment de rasage, et que je devais le revivre, à l’identique, chaque jour, comme une cartouche de mémoire stockée dans mon cerveau. Concerto pour piano et cinq instruments Manuel DE FALLA (1876-1946) « Le Concerto pour clavecin et cinq instruments est un des sommets instrumentaux de Falla et, de l’avis de beaucoup de monde, de tout le néo-classicisme de l’entre-deux-guerres. Il est né d’une commande de la claveciniste Wanda Landowska, importante prosélyte de l’ancien instrument dans les débuts du xxe siècle, qui avait aussi commandé le Concert champêtre à Poulenc. Falla acheva une véritable quintessence transcendantale du jeu des appropriations de musique du passé et le transforma en une substance cristalline ajustée à l’instrument pointilliste, ce qui la fit devenir une des pièces les plus prisées du répertoire de concerts du xxe siècle et, sans doute, la plus grande expression du clavecin moderne. La première de la pièce eut lieu le 5 novembre 1926 à Barcelone, avec la dédicataire au clavecin. Il est étonnant que la version pour piano du Concerto, imposée par le compositeur lui-même, malgré la distance apparente entre les deux instruments, fût prête presque immédiatement et que Falla lui-même la jouât dans beaucoup de concerts. » (JFG) BIOGRAPHIE DES COMPOSITEURS Juan Pablo CARREÑO Formé en Colombie, aux États-Unis et en France, Juan Pablo Carreño fait ses études de composition à l’université Javeriana de Bogota et au Conservatoire de Paris avec Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël Levinas, Luis Naón… Un des fondateurs de l’ensemble Le Balcon, il développe depuis 2008 ce qu’il appelle une « musique disjonctive » —la quête de la confrontation entre un objet musical et son image transformée, placée en parallèle à une transmutation d’un contexte— : la musique trouve une nouvelle forme de fonction à l’intérieur d’une abstraction. En 2006, il remporte le Prix du programme des résidences artistiques du Ministère de la Culture de Colombie et le FONCA du Mexique. Nommé pensionnaire à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis) entre les années 2011-2013, il a également été sélectionné à New York pour travailler en 2012 comme compositeur en résidence de l’International Contemporary Ensemble dans le programme ICELab. Sa musique est régulièrement jouée dans plusieurs pays des Amériques et d’Europe par des orchestres comme l’Ensemble Intercontemporain, l’ICE (International Contemporary Ensemble), l’Ensemble Vortex, le Quatuor à cordes Manolov, L’Instant Donné, l’Ensemble CG, l’Ensemble Nodus… Anton WEBERN (1883-1945) « Compositeur autrichien qui développa le système dodécaphonique de son compatriote Arnold Schönberg et qui eut une grande influence sur la génération de compositeurs postérieure à la Seconde Guerre mondiale. Webern, dont le vrai nom était Anton Wevern, naquit le 3 décembre 1883 à Vienne, où il fit ses études avec l’insigne musicologue autrichien Guido Adler qui était aussi le professeur de Schönberg et de Wellesz à l’université de Vienne. À partir de 1904, il eut Schönberg comme professeur personnel. Entre 1908 et 1932, il fit des études de direction à Prague, Vienne et plusieurs villes allemandes, enseigna la composition dans l’académie musicale fondée par Schönberg et fit connaître les nouveaux talents de l’époque. Webern et le compositeur viennois Alban Berg étaient les deux disciples avancés de Schönberg. Les premières pièces de Webern, comme le Passacaglia pour orchestre (1908) sont des œuvres d’un grand chromatisme et d’une grande richesse de style postromantique. La musique de l’époque comprise entre ses Six pièces pour orchestre (1910) et les Cinq canons pour soprano et deux clarinettes (1924) se distingue par des textures légères, des petits ensembles instrumentaux et une construction musicale très compacte. Dans sa pièce Drei geistliche Volkslieder (Trois lieder populaires religieux, 1924) il utilisa le système dodécaphonique que Schönberg venait de formuler. Ses pièces suivantes sont toujours remarquables par leur extrême intensité, leur concision, clarté et délicatesse ainsi que par leurs unités mélodiques fragmentées. Webern élargit le concept de sérialisation dodécaphonique à la sérialisation rythmique, dynamique et tonale. Ce développement de sa musique eut une influence décisive dans la promotion de musiciens de l’après-guerre, avec des personnages aussi divers que Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Igor Stravinsky ou Pierre Boulez. L’emploi de couleurs tonales fluides est particulièrement remarquable dans l’orchestration qu’il prépara en 1932 pour le Ricercare de l’Offrande Musicale de Johann Sébastian Bach. Parmi les principales œuvres dans lesquelles Webern employa la dodécaphonie on remarquera la Symphonie de chambre (1928), les Cantate opus 29 (1940) et opus 31 (1943) et les Variations pour orchestre (1940). Il publia en outre le Choralis Constantinus II du compositeur flamand Heinrich Isaac, dont la maîtrise du contrepoint suscitait en Webern une profonde admiration. » © Universal Ediciones. Leilei TIAN Née en 1971 en Chine, elle commence à étudier le piano à l’âge de six ans. De 1988 à 1995, elle étudie la composition au Conservatoire Central de Musique de Pékin où elle obtient son master. En 1997, elle étudie en Suède, au Conservatoire de Musique de Göteborg, où elle reçoit son diplôme en perfectionnement en 2001. De 2002 à 2003, elle suit le cursus à l’IRCAM, puis s’installe à Paris. Elle est lauréate de plusieurs concours internationaux prestigieux de composition comme le Concours de Besançon (France), le Prix de ISCM, le Concours « Città di Udine » (Italie), le Concours du GRAME, à Lyon, et le Concours Gaudeamus à Amsterdam. Lauréate de la sélection de l’Académie de France à Rome, elle est pensionnaire à la Villa Médicis pour l’année 2012 - 2013. Elle reçoit des commandes d’institutions musicales, de festivals et d’ensembles et sa musique est bien accueillie à l’étranger. Ses compositions sont également diffusées à la radio, en CD et sur Internet. Francesco FILIDEI L’artiste est diplômé du conservatoire Luigi Cherubini de Florence où il remporte les premiers Prix à l’unanimité d’orgue et de composition. Il suit ensuite les cours de perfectionnement de Salvatore Sciarrino, Sylvano Bussotti, Giacomo Manzoni et Jean Guillou à Zurich. De 1999 à 2005, il étudie la composition au Conservatoire national supérieur de Paris avec Marco Stroppa et Frédéric Durieux, et l’analyse avec Michaël Lévinas. Parallèlement, il participe au Cursus de composition et d’informatique musicale de l’IRCAM en 2001-2002, où il suit l’enseignement de Philippe Leroux, et à la session de composition « Voix nouvelles », à Royaumont, en 2004. Comme soliste, il est invité notamment à la Philarmonie de Berlin, au Festival d’Automne à Paris, au festival Archipel à Genève, à la Biennale de Venise, à Milano Musica (saison de la Scala 2008-2009), à l’IRCAM, au Theaterhaus de Vienne, au Forum Neues Musiktheater de Stuttgart. Ses œuvres, éditées par Rai Trade et Ars Publica, sont interprétées par diverses formations, comme l’Itinéraire, Alter Ego, Cairn, L’Instant Donné, le Nouvel Ensemble Moderne, Atelier XX, Court-Circuit, l’Ensemble intercontemporain, les Percussion de Strasbourg, le Klang forum Wien et l’ensemble Recherche, 2e2m, l’Orchestre symphonique de la Rai. Francesco Filidei est compositeur en résidence à l’Académie Schloss Solitude à Stuttgart en 2006 et membre de la Casa de Velázquez à Madrid en 2007 pendant deux ans. Il remporte le Prix du Takefu International Music Festival en 2007 et en 2009 et le Siemens Förderpreis. En 2010, il est nommé professeur de composition au festival Voix Nouvelles de Royaumont et, en 2011, il est professeur invité à l’univesité d’Iowa et à l’Academie Takefu. Kenji SAKAI Il est né à Osaka (Japon) en 1977. Après ses études au Japon, il s’installe à Paris et travaille surtout avec Marco Stroppa et Michaël Levinas, au Conservatoire de Paris, et avec Michael Jarrell à la Haute École de Musique de Genève. En 2007-2009, il suit le cursus de l’IRCAM. Ses œuvres sont créées par l’Orchestre Symphonique de Lucerne, l’Orchestre National de Belgique, le Tokyo Philharmonic Orchestra, le New Japan Philharmonic Orchestra, l’Ensemble Intercontemporain, le Defunensemble, au Festival Musica (Strasbourg), au Festival Ars Musica (Bruxelles), au Festival Musica Nova (Helsinki), au KKL (Lucerne), au Centre Pompidou (Paris), au Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), au Suntory Hall (Tokyo) etc. En juin 2013, sa nouvelle œuvre diptyque, Whiteout sera créée par le NHK Symphony Orchestra et Blackout par l’Orchestre National de Lyon, en mars 2014. Il a remporté le Grand Prix du Concours International de George Enescu, le Premier Prix de Toru Takemitsu Composition Award, l’Art Mentor Foundation Lucerne Award et le Grand Prix International Reine Elisabeth de Composition, en mai 2012. Enfin, il est décoré par le commissaire aux affaires culturelles du Japon. En 2012-2013, il est membre de l’Académie de France à Madrid. Olivier MESSIAEN (1908-1992) Le plus célèbre compositeur et organiste français de la seconde partie du XXe siècle, Olivier Messiaen développa un style unique et original qui comportait des innovations dans l’harmonie et la mélodie, de rythme (notamment par l’emploi de rythmes employés dans la Grèce antique ou de sources hindoues, et leur évolution comme le rythme palindromique et les rythmes à valeurs ajoutées), et de couleur (Messiaen souffrait d’une légère synesthésie ce qui lui fit voir des couleurs en écoutant de la musique). Messiaen expérimenta la musique électronique (Fête des belles eaux, 1937) et le sérialisme (Quatre études de rythme, 1949), mais ne les employa pas de façon soutenue. Passionné d’ornithologie, Messiaen introduisit dans une très importante partie de sa musique des transcriptions de chants d’oiseaux en employant son propre « style oiseau » (Catalogue d’oiseaux, 1958). Il composa dans tous les genres musicaux majeurs, ses plus remarquables apports concernant le répertoire pour orgue (Méditations sur le Mystère de la Sainte Trinité, 1969) et le répertoire pour piano, (Vingt Regards sur l’Enfant Jésus, 1944). Sa production compte aussi quelques grandes œuvres pour orchestre (Turangalîla-Symphonie, 1948), et un opéra dont il écrivit aussi le livret (Saint François d’Assise, 1983), qui constitue son testament musical. Samuel ANDREYEV L’artiste est né à Kincardine (Canada), en 1981. Après ses études au Royal Conservatory of Music à Toronto, il étudie la composition avec Allain Gaussin à Paris, puis entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il obtient un master de composition dans la classe de Frédéric Durieux, et un Prix d’analyse dans la classe de Claude Ledoux. Samuel Andreyev a également étudié auprès de Brian Ferneyhough, Heinz Holliger, Michael Jarrell et Klaus Huber. Lauréat du concours Dutilleux (2012), il est actuellement membre de l’Académie de France à Madrid. Il a reçu des commandes de Radio France, du Balcon, de l’Ensemble Proton Bern et de Hanatsu-Miroir, parmi d’autres. Sa musique est régulièrement jouée en Europe, en Asie et en Amérique du nord, ainsi que dans des festivals tels qu’Impuls (Graz), Darmstadt, Huddersfield, Archipel (Genève) et Musica (Strasbourg). Son dernier CD, The Tubular West, est paru en 2013 chez Torpor Vigil Records. Samuel Andreyev a publié plusieurs recueils de poésies, dont Evidence (Quattro Books, Toronto). Ses partitions sont éditées par Alphonse Leduc et Babel Scores. Manuel DE FALLA (1876-1946) Né à Cadix le 23 novembre 1876, il entreprit ses études de musique avec sa mère et les poursuivit dans sa ville natale successivement avec Eloísa Galluzo, Alejandro Odero et Enrique Broca. En 1897, il commença ses études avec l’illustre pianiste et pédagogue José Tragó, ce qui le fit voyager fréquemment à Cadix pour assister aux cours. Le résultat de cet apprentissage fut son premier Prix de Piano de l’École Nationale de Musique et Déclamation, en 1899, et le Prix du concours de piano Ortiz y Cussó, en 1905. Parallèlement, Falla composait ses premières pièces : Nocturno, Melodía, Romanza, Mazurka, Serenata andaluza. D’autre part, il composa des zarzuelas, mais une seule d’entre elles fut créée : Los amores de Inés. De 1902 à la fin de 1904, il étudia la composition en privé avec le compositeur et musicologue catalan Felipe Pedrell, qui l’imprégna d’une solide connaissance des principes qui gouvernent les formes musicales et l’encouragea à approfondir ses études d’histoire musicale et de folklore espagnol. Le premier grand fruit de l’enseignement de Pedrell fut en 1905, un chef-d’œuvre : La vida breve (La vie brève), drame lyrique couronné par l’Académie Royale des Beaux-Arts de San Fernando. Mais la pièce ne passa jamais sur les planches des théâtres de Madrid. Pendant l’été 1907, il s’installa à Paris. Suivant les conseils de Claude Debussy, Paul Dukas et André Messaguer, Falla transforma la structure de son opéra et retoucha consciencieusement son orchestration. La vida breve fut créée dans sa version française le 1er avril 1913 au Casino Municipal de Nice. (Biographie aimablement cédée par les Archives Manuel de Falla). LE CHEF D’ORCHESTRE ET LES SOLISTES Alberto ROSADO Piano Né à Salamanque en 1970, il s’est senti intéressé par la musique contemporaine pendant toute sa carrière, mais c’est dans la dernière décennie que son activité s’est focalisée sur la musique d’aujourd’hui. Il entreprend alors d’établir d’étroits rapports avec plusieurs compositeurs européens et latino-américains, aussi bien en tant que soliste que comme membre du groupe PluralEnsemble. Il reçoit, entre autres, la formation avec Josep Colom, Peter Nagy, Ferenc Rados, Jan Wijn et Luca Chiantore. Il a donné des récitals dans les villes principales et à l’occasion des plus importants festivals d’Europe, d’Amérique et du Japon, et il a accompagné comme soliste quelques uns des meilleurs orchestres et ensembles européens dirigés par Péter Eötvös, Susana Mälkki, Josep Pons, Rafael Frübeck de Burgos, Pedro Halffter, Arturo Tamayo, José Ramón Encinar, Zsolt Nagy, José Luis Temes, Fabián Panisello, Peter Rundel, Philip Greenberg et Carlos Riazuelo, notamment. Parmi ses enregistrements, on peut remarquer le Concierto para piano y orquesta et les Movimientos para dos pianos y orquesta de José Manuel López López avec la Deutsches Symphonie Orchestre dirigée par Johanes Kalitzke, chez Kairos, ainsi que l’Obra completa para piano de Cristóbal Halffter et celle de José Manuel López López chez Verso, maison de disques avec laquelle il en a sorti un autre avec des pièces de Messiaen, Ligeti, Takemitsu et Cage. Il a également enregistré trois disques monographiques avec le PluralEnsemble de Fabián Panisello (chez Col-Legno), César Camarero (chez Verso) y José Manuel López López (chez Neos) et un disque avec l’Orchestre de Castilla y León avec la musique d’Antonio José pour la maison Naxos. Il est professeur de musique de chambre et de piano contemporain et coordinateur de l’Atelier de Musique Contemporaine du Conservatoire Supérieur de Musique de Salamanque. César PERIS Percussions Après ses études à Saragosse, Madrid et Amsterdam, il est devenu membre de la JONDE, de l’Orchestre Symphonique de Galice (OSG) et de la Royale Philharmonique de Galice (RFG). Actuellement, il est directeur du département de percussion du Conservatoire Supérieur de Musique d’Aragon (CSMA) et de l’ensemble multidisciplinaire Nuevo Contemporáneo. Il a collaboré avec la Philharmonique d’Israël, dirigée par Zubin Mehta, avec l’OBC de Barcelone, l’orchestre du Palau des Arts, et les symphoniques de Cadaqués, Grenade, Pays Basque, Navarre, Principauté des Asturies et d’autres groupes consacrés à la musique contemporaine comme PluralEnsemble de Madrid, Enigma-Ocaz de Saragosse, l’Ensemble Cadaques, l’OENM de Salzsbourg et l’Espace SINKRO, notamment. Il a enregistré avec eux pour les maisons Col-legno (Munich), Verso, Audivis Valois, Tritó, Bmg Ariola, Classics, Verso, Autor, RDC. Actuellement il est membre soliste de PluralEnsemble. Il a publié des disques « Point à la ligne » de percussion contemporaine avec de la musique de Bartok, Varèse, Reich etc. et, en 2008, chez NTC-limited, « Périphéries sonores », musique électroacoustique ibéro américaine. En 2005, il obtint le Prix Répercussion pour ses efforts de diffusion et production de la musique contemporaine pour percussion. L’artiste a joué avec plusieurs groupes dans des salles et des festivals d’Argentine, Brésil, Mexique, République Dominicaine, États-Unis, Russie, Vietnam, Taïwan, Corée, Malaisie, Thaïlande, Bruneï et, en Europe, en Italie, France, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Pologne, Suisse, Portugal, Andorre et Espagne. Fabián PANISELLO Vit à Madrid où il est directeur académique de l’École Supérieure de Musique Reina Sofia et chef de l’ensemble de musique contemporaine PluralEnsemble, qu’il a fondé en 1998. Il se forme comme compositeur auprès de Francisco Kröpfl, à Buenos Aires, et auprès de Boguslaw Scheffer au Mozarteum de Salzbourg, où il obtient le Prix d’excellence en 1993. Il complète sa formation en composition auprès d’Elliott Carter, Franco Donatoni, Brian Ferneyhough et Luis de Pablo, et en direction d’orchestre avec Peter Eötvös. Des compositeurs et interprètes comme Pierre Boulez, Peter Eötvös, le Quatuor Arditti, Susanna Mälkki, Dimitri Vassilakis, Marco Blaauw ou Francesco d’Orazio ont interprété ses œuvres, ainsi que les orchestres SWR de Baden-Baden, le DSO de Berlin, l’Orchestre national d’Espagne, le Mozarteum de Salzbourg, l’Orchestre de la Communauté de Madrid. Fabián Panisello a obtenu le Prix Mozarts Erben de Salzbourg et le Prix hispano-latino-américain Rodolfo Halffter. Ses œuvres sont publiées aux Éditions Peters de Francfort. Le PLURALENSEMBLE Ensemble instrumental spécialisé dans la musique des xxe et xxie siècles, fondé en 1998 par Fabián Panisello, son chef actuel, afin de contribuer au développement de la musique contemporaine. Cherchant à atteindre une qualité d’interprétation toujours plus exigeante, il présente chaque année une saison de concerts à l’Auditorium national de Madrid et des tournées en Espagne et à l’étranger, alternant un répertoire soliste avec des œuvres d’ensemble. Depuis sa création, le PluralEnsemble a développé des saisons de concerts à l’Auditorium du Musée Thyssen Bornemisza, à l’Auditorium National et au Cercle des Beaux-Arts de Madrid. Il s’est produit avec succès dans de grands festivals comme notamment Musica à Strasbourg, A tempo à Caracas, Présences à Paris, Ars Musica à Bruxelles, Manca à Nice, Spaziomusica à Cagliari, Aspekte à Salzburg, IFCP Mannes à New York, Konzerthaus à Berlin, le festival de musique d’Alicante, le festival d’automne à Varsovie et le festival Ultraschall de Berlin. Le PluralEnsemble compte aussi à son actif plusieurs enregistrements pour les radios WDR, RBB, RNE, RTBF, RF pour les labels Col Legno, Verso, Cervantes et NEOS, dédiés à des compositeurs tels que David del Puerto, Luis de Pablo, Cesar Camarero, Peter Sculthorpe, José Manuel López López, Gyorgy Ligeti et Fabián Panisello. Des solistes comme Charlotte Hellekant, Jon Ketilsson, Marco Blaauw, Alda Caiello, Pablo Marquez, Dimitri Vassikilis, Alison Bell, Salomé Kammer et Hillary Summers sont régulièrement invités à se produire avec le PluralEnsemble. Le PluralEnsemble collabore aussi avec des chefs invités dont Peter Eötvös, Zsolt Nagy, Hansjörg Schellenberger, Matthias Pintscher, Cristobal Halffter, Daniel Kawka, Jean-Paul Dessy… COMPOSITORES DEL SIGLO XXI: RETRATO DE UNA GENERACIÓN Jueves 25 de abril de 2013 20h Madrid Institut français Teatro 2013 ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS Ilustración de cubierta: 2013 - © Cristina Gamón ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS Es para mí un gran placer y un honor presentar el programa de esta gira del PluralEnsemble dedicada a los compositores residentes actualmente en la Académie de France de Roma y en la Casa de Velázquez (Académie de France de Madrid). Este proyecto reviste un significado especialmente intenso cuando recordamos la filiación y los estrechos lazos que siguen uniendo hoy en día, al cabo de numerosas evoluciones históricas, a nuestras tres academias y sobre todo, el papel fundamental de estas instituciones en las carreras de los creadores actuales: en unos tiempos cada vez más angostos, los espacios que permiten el auge del proceso creativo en un marco emancipado de los infinitos apremios de la vida material parecen al mismo tiempo un lujo y algo más que nunca necesario. La Academia de Bellas Artes se siente particularmente feliz y orgullosa de apadrinar este proyecto, que ilustra la vocación específica de nuestras «viejas» instituciones y de ayudar al crecimiento de nuevas generaciones de artistas proporcionándoles condiciones de trabajo propicias e igualmente proponiéndoles hacer suyos una historia y un conocimiento transmitido por las generaciones anteriores: como descendiente directa de las academias fundadas en el siglo xvii, la Academia sigue manteniendo en el centro de su pensamiento y de su acción el concepto de transmisión intergeneracional. Quiero agradecer concretamente a nuestro colega Pierre Cardin que haya permitido la concretización de este emocionante proyecto en París poniendo a disposición de los artistas el prestigioso Espace Pierre Cardin. En la actual situación de crisis, de la que no se salva ni mucho menos la vida artística, esta celebración de la creación musical contemporánea europea y extraeuropea es al mismo tiempo un tonificante mensaje; los compositores e intérpretes protagonistas de estas tres veladas nos recuerdan en efecto, por encima de las fronteras, el poder vinculante, tan inmaterial como poderoso, que tiene la música entre los individuos. Arnaud d’Hauterives, Secretario Perpetuo de la Academia de Bellas Artes ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ Inaugurada en 1928 sobre un solar cedido a Francia por el Estado español, la Casa de Velázquez es una institución pública que desde entonces no ha cesado de recibir a artistas e investigadores. Bajo la tutela del Ministerio francés de Enseñanza Superior e Investigación y dentro de la red de las academias francesas en el extranjero, su misión actual es desarrollar actividades de creación y de investigación en el marco de sus dos elementos: la Academia de Francia en Madrid y la Escuela de Estudios Superiores Hispánicos e Ibéricos. Durante su estancia en España, los artistas realizan el proyecto por el que fueron admitidos en un entorno único en el que se entrecruzan las prácticas artísticas, en un espacio privilegiado, vivo y dinámico que fomenta tanto los encuentros como la experimentación personal. La Academia de Francia en Madrid escolta el trabajo creativo de sus miembros organizando numerosas actividades: el concierto de primavera es uno de los momentos cumbre de esta programación artística. La colaboración con el PluralEnsemble se ideó en el marco de estos actos; han sabido darle una auténtica trascendencia. De este modo, Madrid se convierte en el punto de partida de una gira europea que, por encima de las fronteras, reúne tres hermosas instituciones en torno a la joven creación musical. Jean-Pierre Étienvre, Director de la Academia de Francia en Madrid, Casa de Velázquez ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS Fundada en 1666, la Academia de Francia en Roma alberga a compositores residentes desde 1803. Desde los tiempos en que esta institución concedía los Premios de Roma, han sido muchos y muchas quienes han podido disfrutar de una estancia en Roma y enriquecer de una manera fundamental la creación musical, francesa e internacional. Los compositores residentes en la Villa Medici vienen ahora de todos los rincones del mundo y representan las tendencias más recientes de la creación musical, sin exclusiones de géneros o estéticas. El programa elegido por el PluralEnsemble permite escuchar conjuntamente por primera vez a los compositores residentes de la Academia de Francia en Roma y de la Casa de Velázquez, la otra gran residencia para la creación fundada por Francia en el extranjero. Un proyecto inédito que me satisface poder contemplar en la Villa Medici. Éric de Chassey, Director de la Academia de Francia en Roma, Villa Medici LA GENERACIÓN DE LAS ABERTURAS Tres conciertos, presentando el estreno de obras de compositores residentes en la Villa Medici y la Casa de Velázquez se darán en Madrid, París y Roma, en el marco de una gira europea del PluralEnsemble de Madrid, dirigido por Fabián Panisello. Se trata de una iniciativa común de la Academia de Bellas Artes del Institut de France y del PluralEnsemble de Madrid en el marco de una coproducción que reúne a la Academia de Bellas Artes, la SACEM, el Espace Pierre Cardin, la Casa de Velázquez, la Villa Medici, el Instituto Francés de Italia, el festival Suono Francese, el Instituto Francés de España, de Madrid, el INAEM y el PluralEnsemble. Más allá del símbolo de la reunión de las dos academias de Madrid y Roma con motivo de esta gira, nos pareció especialmente significativo presentar el nuevo rostro de la creación, que es el de una generación integrada decididamente en el naciente espíritu del siglo xxi. Este concierto reúne a una promoción de creadores llegados de diferentes rincones del mundo, con vivencias políticas y culturales a menudo muy alejadas de la tradición y de la historia europeas. Lo que le proporciona un significado muy fuerte y original a la reunión de estos creadores, que ha movilizado las diversas estructuras de la coproducción, como el Espace Pierre Cardin, es el hecho de que la diversidad de estos artistas, liberados de determinados códigos históricos del mundo contemporáneo del siglo xx, está constituida en realidad por elementos federativos que adquirieron al venir a estudiar en las grandes instituciones francesas, especialmente en el CNSMDP y el IRCAM. Es la referencia a una tradición exigente, el conocimiento del timbre, la integración natural de las tecnologías y una cultura de verdad, lo que permite la expresión de las nuevas personalidades y de los lenguajes personales. Michaël Levinas, de la Academia de Bellas Artes y Fabián Panisello, director del PluralEnsemble PROGRAMA Fabián PANISELLO, dirección Solistas: Alberto ROSADO, piano César PERIS, percusiones PREMERA PARTE Juan Pablo CARREÑO Mi fe naufraga (2013), estreno Anton WEBERN Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910) Leilei TIAN The Hymn of the Pearl (2011) Anton WEBERN Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914) Samuel ANDREYEV À propos du concert de la semaine dernière (2013), estreno SEGUNDA PARTE Kenji SAKAI La naranja atraviesa la noche… (2013), estreno Olivier MESSIAEN Petites esquisses d’oiseaux n°3 Le rouge gorge et n°4 La grive musicienne (1985) Francesco FILIDEI Finito ogni gesto (2010) Manuel DE FALLA Concerto pour piano et cinq instruments Intérpretes: PluralEnsemble José SOTORRES, flauta Juan Manuel GARCIA CANO, oboe Carmen DOMÍNGUEZ, clarinete Ema ALEXEEVA, violín Michal DMOCHOWSKI, violonchelo Florent DEREX, electrónica NOTAS AL PROGRAMA Mi fe naufraga (2013) Juan Pablo CARREÑO Una obra que es una sucesión de fragmentos musicales que aparecen, se imponen, y luego desaparecen, ubicados en el interior de una abstracción, de una especie de contexto transmutado en una acción musical. Es eso lo que yo llamo una música disyuntiva, que busca darle a la música una nueva forma de función. En esta obra hay un solo gesto, reproducido una y otra vez desde el comienzo hasta el final, una especie de recitación declamada con diferentes voces, que se desdoblan, y se suceden unas a otras. Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910) Anton WEBERN (1883-1945) «Compuestas en 1910, estas auténticas miniaturas, de las que solo la segunda llega al minuto y medio de duración, se insertan en una indagación del autor respecto al abandono gradual de los recursos de la tonalidad. Este abandono libera unas energías que el joven músico se dispuso a organizar: la alternancia entre movimientos lentos y animados, la eclosión tímbrica de los diferentes ataques del violín y la polarización motívica. Es un nuevo universo en miniatura el que nace en estos años.» (Jorge Fernández Guerra) The Hymn of the Pearl (2011) Leilei TIAN La obra esta inspirada en un himno del texto gnóstico cristiano Actos de Thomas el Apóstol. Cuenta la historia de un «hijo del Rey de Reyes» que es enviado a Egipto para recuperar una perla guardada por una terrible serpiente. Durante la aventura, es seducido por los egipcios y olvida su origen. Sin embargo, una carta enviada por su padre le recuerda su pasado. Al final, el muchacho consigue encantar a la serpiente con un profundo sueño, recupera la perla y vuelve a su reino como un héroe. Es un mensaje alegórico del viaje del alma por un estado pre-mortal, por la mortalidad y de retorno al origen celeste. Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914) Anton WEBERN «Escritas en 1914, estas tres piezas para chelo y piano continúan el universo del dúo anterior en la agrupación mínima de la música de cámara. Parece que Schoenberg, que aún ejercía una tutela importante sobre el introvertido autor, le aconsejó un ejercicio de desarrollo y ampliación del arco temporal en esta obra. No obstante, el estallido de la guerra terminó provocando el efecto contrario: estas brevísimas piezas, de las que la primera y la tercera alcanzan a duras penas el minuto, tienen como eje una pieza central de solo 22 segundos, casi un ADN de cualquier posible desarrollo. Hoy son piezas de repertorio, pero que exigen la misma concentración de escucha que hace cien años; una distracción o un estornudo pueden arruinar un movimiento entero.» (JFG) NOTAS AL PROGRAMA Finito ogni gesto (2010) Francesco FILIDEI «Cuando cada gesto de amor ha terminado», un verso maravilloso extraído del Novissimum Testamentum de Edoardo Sanguineti, muestra perfectamente el amor a sus muertos. A partir de ahí comencé a trabajar en la idea de un concierto para violonchelo y orquesta: Cada gesto de amor, un lento descenso a los infiernos basado en la escala cromática con un fulgor de luz al final. Sanguineti falleció súbitamente de un aneurisma el 18 de mayo de 2010, pocos días después de la primera interpretación de esta obra. Su fallecimiento dejó un vacío inconsolable en la deteriorada vida cultural de Italia. Tras infructuosos intentos por escapar de la huella que Cada gesto de amor había incrustado en mi, decidí seguir un camino similar: construir la forma y una melodía con la misma escala cromática descendente. Como me había acercado a una encrucijada, por primera vez, comencé a atascarme y he tomado más bien otra dirección. La naranja atraviesa la noche… Kenji SAKAI Esta obra representa el primer fruto del trabajo de mi residencia en la Casa de Velázquez. «La naranja» es la metáfora del sol poniente cuyo color se desplaza hasta los reflejos del alumbrado al principio de la tarde, cuando comienza el ambiente animado alrededor de los bares. Quería subrayar mi admiración por la vida española utilizando el lenguaje del flamenco. En homenaje de los compositores franceses atraídos por este país, he insertado algunas citas de la Rapsodie espagnole, de Ravel, y de la Soirée dans Grenade, de Debussy. Petites esquisses d’oiseaux, pour piano, n° 3 Le rouge-gorge, n° 4 La grive musicienne Olivier MESSIAEN (1908-1992) «Esta obra, relativamente breve para los usos de Messiaen (14 minutos en total), constituye la última que escribió el maestro francés para el piano. Compuesta en 1985, estaba dedicada a su esposa, la gran pianista y fiel colaboradora Yvonne Loriod, que la estrenó el 26 de enero de 1987 en el Théâtre de la Ville de Paris. Es muy significativo que en esta despedida, Messiaen volviera al universo de los cantos de pájaros, a los que había dedicado ya monumentales obras, tanto para el piano como para la orquesta. La obra consta de seis pequeñas piezas de las que aquí se ofrecen las dos centrales: la número 3, Le rouge gorge (el petirrojo) y la número 4, La grive musicienne (el tordo o zorzal). El estilo de estas piezas casi aforísticas es, de nuevo, una síntesis entre escritura pianística y transcripción magistral de los “grandes maestros de la naturaleza”, como Messiaen sentía a los pájaros». (JFG) NOTAS AL PROGRAMA À propos du concert de la semaine dernière (2013) Samuel ANDREYEV 01/02/13. Me he levantado a las 8. He pasado la mañana en la biblioteca de la Casa de Velázquez leyendo Divestiture A, del poeta americano Bruce Andrews. Casi lo he terminado. Un texto fascinante desde muchos puntos de vista, que consiste en un collage de pequeños fragmentos de frases de los que algunos provienen de textos que el poeta estaba leyendo en el momento de su composición. Cada pasaje parece dirigirse hacia un universo diferente al que potencialmente accede, funcionando un poco como un ensamblaje de pórticos. Una frase en particular llamó mi atención: «narcisismo arrogante, descarnadamente compulsivo y alienación esquizofrénica». Al introducir la frase en Google he descubrí que estaba extraída de un fascinante ensayo, ¿El modernismo ha fracasado?, de la crítica Suzi Gablik. Me he quedado tan impresionado por este texto que he dejado de lado el de Bruce Andrews. 23/02/13. Estoy decidido a descansar. La composición musical no es comparable a un deporte olímpico. Tengo necesidad de estar descansado, abierto, concentrado, disciplinado, intuitivo y receptivo para que vengan las notas. Y no es una excusa para permitirme ser perezoso: lo que hago es realmente exigente. Me he duchado y afeitado. Ducharse es una actividad que tiene contenido, se puede diferenciar una ducha de otra. No es el caso del afeitado. Cada afeitado de mi vida ha sido idéntico al precedente. Es un poco como si este acto consistiera en realidad en un único momento, mi único momento de afeitado, y que debía revivirlo de manera idéntica, cada día, como un cartucho de memoria almacenado en mi cerebro. Concerto pour piano et cinq instruments Manuel DE FALLA (1876-1946) «El Concerto pour clavecin et cinq instruments es una de las cimas instrumentales de Falla y, al decir de muchos, de todo el neoclasicismo de entreguerras. Surgió como encargo de la clavecinista Wanda Landowska, gran animadora del viejo instrumento a principios del siglo xx y que también pidió el Concert champêtre a Poulenc. Falla realizó una auténtica quintaesencia trascendental del juego de apropiaciones de música del pasado y lo convirtió en sustancia cristalina, adaptada al puntillista instrumento, convirtiéndolo en una de las obras más populares del siglo xx en el repertorio concertístico y, seguramente, en la máxima expresión del clave moderno. El estreno de la obra tuvo lugar el 5 de noviembre de 1926 en Barcelona con la dedicataria al clave. Resulta curioso que la versión para piano del Concerto impuesta por el propio compositor, aparentemente tan poco cercanos un instrumento del otro, fuera casi inmediata y la que tocara el propio Falla en numerosos conciertos.» (JFG) BIOGRAFÍA DE LOS COMPOSITORES Juan Pablo CARREÑO Formado en Colombia, Estados Unidos y Francia, Juan Pablo Carreño hizo estudios de composición en la universidad Javeriana de Bogota y en el Conservatorio de Paris con Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël Levinas, Luis Naón… Fundador del ensemble Le Balcon, desarrolla desde el 2008 el concepto de una «música disyuntiva» -la búsqueda de la confrontación entre un objeto musical y su imagen transformada, situada paralelamente a una transmutación de un contexto-: la música encuentra una nueva forma de función dentro de una abstracción. En el 2006, gana el premio de un programa de residencias artísticas que otorgan conjuntamente el Ministerio de Cultura de Colombia y el FONCA de México. Fue nombrado pensionario de la Academia de Francia en Roma (Villa Medici) entre los años 2011 y 2013. Ha sido igualmente seleccionado en Nueva York para trabajar en 2012 como compositor en residencia del International Contemporary Ensemble en el marco del programa ICELab. Su música se toca regularmente en diferentes países de América y Europa por orquestras como el Ensemble Intercontemporain, el ICE (International Contemporary ensemble), el Ensemble Vortex, el Quatuor à cordes Manolov, L’Instant Donné, el Ensamble CG, el Ensamble Nodus… Anton WEBERN (1883-1945) «Compositor austriaco que desarrolló el sistema dodecafónico del compositor también austriaco Arnold Schönberg e influyó sobre la generación de compositores posterior a la II Guerra Mundial. Webern, cuyo verdadero nombre era Anton Wevern, nació el 3 de diciembre de 1883 en Viena, donde estudió con el eminente musicólogo austriaco Guido Adler también profesor de Schönberg y Wellesz, en la universidad de Viena. A partir de 1904 tuvo como profesor particular a Schönberg. Entre 1908 y 1934, estudió dirección en Praga, Viena y varias ciudades alemanas, enseñó composición en la academia musical fundada por Schönberg en Viena y dio a conocer a nuevos valores de su época. Webern y el compositor vienés Alban Berg fueron los dos discípulos mas aventajados de Schönberg. Las primeras obras de Webern, como la Passacaglia pour orchestre (1908) para orquesta, son obras de gran cromatismo y riqueza de estilo postromántico. La música del periodo comprendido entre sus Six pièces pour orchestre (1910) y los Cinq canons pour soprano et deux clarinettes (1924) se caracteriza por texturas ligeras, conjuntos instrumentales pequeños y una construcción musical muy compacta. En su obra Drei geistliche Volkslieder (Tres lieder populares religiosos, 1924) empleó el sistema dodecafónico recién formulado por Schönberg. Sus obras posteriores siguen siendo notables por su extremada intensidad, brevedad, claridad y delicadeza y por sus unidades melódicas fraccionadas. Webern amplió el concepto de serialización dodecafónica a la serialización rítmica, dinámica y tonal. Este desarrollo de su música influyó de forma decisiva en la generación de músicos de la postguerra, con figuras tan diversas como Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Igor Stravinski o Pierre Boulez. El empleo de colores tonales fluctuantes es especialmente llamativo en la orquestación que realizó en 1932 del Ricercare de la Ofrenda musical de Johann Sebastian Bach. Entre las principales obras donde Webern empleó la dodecafonía cabe destacar la Symphonie de chambre (1928), las Cantante opus 29 (1940) y opus 31 (1943) y las Variations pour orchestre (1940). También editó la Choralis Constantinus II del compositor flamenco Heinrich Isaac, cuya maestría en el empleo del contrapunto admiraba profundamente Webern.» © Universal Ediciones. Leilei TIAN Nacida en 1971 en China, empieza a estudiar piano a la edad de seis años. De 1988 a 1995, estudia composición en el Conservatorio Central de Música de Pekín, donde obtiene su master. En 1997 estudia en Suecia, en el Conservatorio de Música de Göteborg, donde recibe el diploma de perfeccionamiento en 2001. De 2002 a 2003 sigue un curso del IRCAM y se instala en París. Es laureada de varios prestigiosos concursos internacionales de composición, como el de Besançon (Francia), el del ISCM, el concurso «Città di Udine» (Italia), el concurso del GRAME, en Lyón y el concurso Gaudeamus de Amsterdam. Laureada en la selección de la Academia de Francia en Roma, es pensionista en Villa Medici para el año 2012-2013. Recibe encargos de instituciones musicales, festivales y conjuntos y su música se acoge bien en el extranjero. Sus composiciones también se difunden por la radio, en CD y en Internet. Francesco FILIDEI El artista es diplomado del Conservatorio Luigi Cherubini de Florencia donde recibe por unanimidad los primeros premios de órgano y de composición. A continuación, sigue los cursos de perfeccionamiento de Salvatore Sciarrino, Sylvano Bussotti, Giacomo Manzoni y Jean Guillou en Zurich. De 1999 a 2005, estudia composición en el Conservatorio Nacional Superior de París con Marco Stroppa y Frédéric Durieux, y análisis con Michaël Lévinas. En paralelo, participa en el curso de composición e informática musical del IRCAM en 2001-2002, donde asiste a las clases de Philippe Leroux y a la sesión de composición «Voix Nouvelles» (Voces Nuevas) en Royaumont, en 2001-2002. Como solista ha sido invitado por la Filarmónica de Berlín, por el Festival de Otoño de París, el festival Archipel de Ginebra, la Bienal de Venecia, por Milano Musica (temporada de la Scala 2008-2009), por el IRCAM, el Theaterhaus de Viena y el Forum Neues Musiktheater de Stuttgart. Sus obras, editadas por Rai Trade y Ars Publica, han sido interpretadas por diversas formaciones, como Itinéraire, Alter Ego, Cairn, L’Instant Donné, el Nouvel Ensemble Moderne, Atelier XX, Court-Circuit, el Ensemble Intercontemporain, Percussion de Strasbourg, Klangforum Wien, el Ensemble Recherche y el Ensemble 2e2m, así como por la Orquesta sinfónica de la RAI. Francesco Filidei fue compositor residente en la Academia Schloss Solitude de Stuttgart en 2006 y miembro de la Casa de Velázquez de Madrid en 2007 durante dos años. En 2007 y 2009 ganó el premio del Festival Internacional de Música Takefu, así como el Siemens Förderpreis. En 2010, fue nombrado profesor de composición del festival Voces Nuevas de Royaumont y en 2011 fue profesor invitado en la Universidad de Iowa y en la Academia Takefu. Kenji SAKAI Nació en Osaka (Japón) en 1977. Después de estudiar en Japón, se instaló en París y trabajó sobre todo con Marco Stroppa y Michaël Lévinas en el Conservatorio de París y con Michael Jarrell en la Academia Superior de Música de Ginebra. En 2007-2009, siguió el curso del IRCAM. Sus obras fueron estrenadas por la Orquesta Sinfónica de Lucerna, la Orquesta Nacional de Bélgica, la Tokyo Philharmonic Orchestra, la New Japan Philharmonic Orchestra, el Ensemble Intercontemporain, el Defunensemble, en los festivales Musica (Estrasburgo), Ars Musica (Bruselas), Musica Nova (Helsinki), KKL (Lucerna), en el Centro Pompidou (París), en el Palacio de Bellas Artes (Bruselas), en el Suntory Hall (Tokio), etc. En junio de 2013 estrenará una obra díptica; Whiteout será interpretada por la Orquesta Sinfónica NHK y Blackout por la Orquesta Nacional de Lyón en marzo de 2014. Ha ganado el Gran Premio del Concurso Internacional George Enescu, el Primer Premio de los galardones de composición Toru Takemitsu, el galardón de la Art Mentor Foundation de Lucerna y el Gran Premio Internacional de Composición Reina Elisabeth en mayo de 2012. Por último, ha sido decorado por el comisario japonés de asuntos culturales. En 2012-2013, se convirtió en miembro de la Academia de Francia en Madrid. Olivier MESSIAEN (1908-1992) El más famoso compositor y organista francés de la segunda parte del siglo XX, Olivier Messiaen desarrolló un estilo único y original compuesto de innovaciones en la armonía y la melodía, de ritmo (en particular en ritmos de la antigua Grecia y de fuentes hindúes, y su evolución como son el ritmo palindrómicas y ritmos con valores agregados), y de color (Messiaen tuvo leve sinestesia que le llevó a ver colores cuando oyó la música). Messiaen experimentó con la música electrónica (Fête des belles eaux, 1937) y el serialismo (Quatre études de rythme, 1949), pero no hizo uso sostenido de ambos. Ornitólogo apasionado, Messiaen incorporó en una parte muy importante de su música transcripciones de canto de los pájaros utilizando su propio «estilo pájaro» (Catalogue d’oiseaux, 1958). Compuso en todos los géneros mayores, haciendo contribuciones especiales al repertorio de órgano (Méditations sur le Mystère de la Sainte Trinité, 1969), y al repertorio para piano, (Vingt Regards sur l’Enfant Jésus, 1944). Su producción incluye varios grandes obras orquestales (TurangalîlaSymphonie, 1948), y una ópera, para la que también escribió el libreto (Saint François d’Assise, 1983), que constituye su testamento. Samuel ANDREYEV El artista nació en Kincardine (Canadá) en 1981. Después de sus estudios en el Real Conservatorio de Música de Toronto, estudia composición con Allain Gaussin en París y entra en el Conservatorio de París (CNSMDP) donde obtiene un master de composición en la clase de Frédéric Durieux y un premio de análisis en la clase de Claude Ledoux. Samuel Andreyev ha estudiado también con Brian Ferneyhough, Heinz Holliger, Michael Jarrell y Klaus Huber. Laureado del concurso Dutilleux (2012), en la actualidad es miembro de la Academia de Francia en Madrid. Ha recibido encargos de Radio France, del Balcon, del Ensemble Proton de Berna y de Hanatsu-Miroir, entre otros. Su música se interpreta regularmente en Europa, Asia y Norteamérica así como en festivales como los de Impuls (Graz), Darmstadt, Huddersfield, Archipel (Ginebra) y Musica (Estrasburgo). Su último CD, The Tubular West, se publicó en 2013 en el sello Torpor Vigil Records. Samuel Andreyev ha publicado varios libros de poemas como Evidence (Quattro Books, Toronto). Sus partituras han sido editadas por Alphonse Leduc y Babel Scores. Manuel DE FALLA Nació en Cádiz el 23 de noviembre de 1876. Inició sus estudios musicales con su madre y los prosiguió en su ciudad natal sucesivamente con Eloísa Galluzo, Alejandro Odero y Enrique Broca. En 1897, comenzó a estudiar con el ilustre pianista y pedagogo José Tragó, viajando frecuentemente de Cádiz a Madrid para recibir sus clases. Fruto de esta enseñanza, consiguió en 1899 el primer Premio de piano de la Escuela Nacional de Música y Declamación y ganó, en 1905, el Premio del concurso de piano Ortiz y Cussó. Paralelamente, Falla compuso sus primeras obras: Nocturno, Melodía, Romanza, Mazurka, Serenata andaluza. Por otra parte, compuso zarzuelas, de las que sólo se estrenó una: Los amores de Inés. De 1902 a finales de 1904, estudió composición en privado con el compositor y musicólogo catalán Felipe Pedrell, quien le inculcó un sólido conocimiento de los principios que rigen las formas musicales y le hizo profundizar en el estudio de la historia musical y del folklore español. El primer gran fruto del magisterio de Pedrell fue, 1905, una obra maestra: La vida breve, drama lírico premiado por la Real Academia Española de Bellas Artes de San Fernando. Sin embargo, la obra no logró subir al escenario de un teatro madrileño. En el verano de 1907, se instaló en París. Siguiendo los consejos de Claude Debussy, Paul Dukas y André Messaguer, Falla transformó la estructura de su ópera y retocó minuciosamente su orquestación. La vida breve se estrenó, en versión francesa, el 1 de abril de 1913 en el Casino Municipal de Niza.(Biografía amablemente cedida por el archivo Manuel de Falla). DIRECTOR Y SOLISTAS Alberto ROSADO Piano Nació en Salamanca en el 1970, ha estado interesado en la música contemporánea durante toda su carrera pero es en esta última década cuando su actividad se ha focalizado en la música de hoy, comienza entonces una estrecha relación con numerosos compositores europeos y latinoamericanos, tanto como solista como miembro del grupo Plural Ensemble. Se ha formado con Josep Colom, Peter Nagy, Ferenc Rados, Jan Wijn y Luca Chiantore, entre otros. Ha dado recitales en las principales ciudades y Festivales de Europa, América y Japón y ha actuado como solista con algunas de las mejores orquestas y ensembles europeos dirigidos por Péter Eötvös, Susana Mälkki, Josep Pons, Rafael Frübeck de Burgos, Pedro Halffter, Arturo Tamayo, José Ramón Encinar, Zsolt Nagy, José Luis Temes, Fabián Panisello, Peter Rundel, Philip Greenberg y Carlos Riazuelo, entre otros. Entre sus grabaciones destacan el Concierto para piano y orquesta y los Movimientos para dos pianos y orquesta de José Manuel López López con la Deutsches Symphonie Orchestre dirigida por Johanes Kalitzke, para Kairos y la Obra completa para piano de Cristóbal Halffter y la de José Manuel López López con Verso, discográfica con la que también tiene un disco con obras de Messiaen, Ligeti, Takemitsu y Cage. También ha grabado tres monográficos junto a PluralEnsemble de Fabián Panisello (Col Legno), César Camarero (Verso) y José Manuel López López (Neos) y un disco con la Orquesta de Castilla y León con música de Antonio José para el sello Naxos. Es profesor de música de cámara y piano contemporáneo y coordina el Taller de Música Contemporánea del Conservatorio Superior de Música de Salamanca. César PERIS Percusión Tras sus estudios en Zaragoza, Madrid y Amsterdam, ha formado parte de la JONDE, y de las Sinfónica de Galicia OSG y Real Filarmonía de Galicia RFG, dirigiendo en la actualidad la cátedra de percusión en el Conservatorio Superior de Música de Aragón CSMA y la compañía interdisciplinar Nuevo Contemporáneo. Ha colaborado con la Filarmónica de Israel dirigido por Zubin Mehta, OBC de Barcelona, Orquesta del Palau de les Arts, Sinfónicas de Cadaqués, Granada, Euskadi, Navarra, Principado de Asturias y grupos dedicados a la música contemporánea como PluralEnsemble de Madrid, Enigma-Ocaz de Zaragoza, Ensemble Cadaques, OENM de Salzsburgo y Espacio SINKRO entre otros con los cuales a grabado para los sellos, col-legno (Munich), Verso, Audivis Valois, Tritó, Bmg Ariola, Classics, Verso, Autor, RDC. Actualmente es integrante solista del PluralEnsemble. Ha publicado los discos «Punto y aparte» percusión contemporánea, con músicas de Bartok, Varèse, Reich etc, y en 2008 con NTC-limited, «Periferias sonoras», música electroacústica iberoamericana. En 2005 recibió el Premio Repercusión por sus trabajos de difusión y producción de música contemporánea para percusión. Cesar se ha presentado con diferentes formaciones en salas y festivales de Argentina, Brasil, México, República Dominicana, Estados Unidos, Rusia, Vietnam, Taiwan, Corea, Malaysia, Tailandia, Brunei y en Europa; Italia, Francia, Holanda, Alemania, Austria, Polonia, Suiza, Portugal, Andorra y España. Fabián PANISELLO Director de PluralEnsemble y director académico de la Escuela Superior de Música Reina Sofía. Se formó con Francisco Kröpfl y con Boguslaw Schaeffer en el Mozarteum de Salzburgo (diploma de excelencia, 1993), y la completó con Elliott Carter, Franco Donatoni, Brian Ferneyhough, Luis de Pablo, Peter Eötvös y Jorma Panula. Sus obras son tocadas por intérpretes como: Pierre Boulez, Peter Eötvös, Arditti Quartet, Susana Mälkki, Dimitri Vassilakis, Marco Blaauw, Leigh Melrose, orquestas como la SWR, DSO, OCNE, Mozarteum de Salzburgo entre otros. Ha obtenido premios como Mozarts Erben de la Ciudad de Salzburgo y el Premio Iberoamericano Rodolfo Halffter. Publica su obra en la Editorial Peters de Frankfurt. PLURALENSEMBLE Es un conjunto instrumental especializado en música de los siglos XX y XXI, nacido con la vocación de difundir la música contemporánea, especialmente la creada en nuestro país. Buscando siempre la más alta calidad interpretativa, desarrolla anualmente una temporada estable de conciertos y giras, Por tercer año desarrolla el Ciclo de Conciertos Fundación BBVA de Música Contemporánea en el Auditorio Nacional de Música de Madrid y el Ciclo de Solistas Fundación BBVA en su sede de Madrid y Bilbao, así como diversas giras nacionales e internacionales. A lo largo de su trayectoria ha intervenido con gran éxito en los principales festivales internacionales especializados como son Musica de Estrasburgo, A Tempo de Caracas, Présences de París, Ars Musica de Bruselas, Manca de Niza, Spaziomusica de Cagliari, Aspekte de Salzburgo, IFCP Mannes de Nueva York, Festival de Música de Alicante, Quincena Donostiarra de San Sebastián, Ciclo de la WDR de Colonia, Nous Sons del Auditori de Barcelona, Festival de Otoño de Varsovia, Klangspuren del Tirol y Ultraschall y Konzerthaus de Berlín entre otros. Colabora con artistas como Peter Eötvos, Salome Kammer, Hilary Summers, Cristóbal Halffter, Marco Blaauw, Jörg Widmann, Dimitri Vassilakis, Alison Bell, Siegfried Mauser, Nicolas Altstaedt, Jon Ketilsson, Charlotte Hellekant, Toshio Hosokawa. COMPOSITORI DEL XXI SECOLO: RITRATTO DI UNA GENERAZIONE Giovedì 2 maggio 2013 ore 20.30 Roma Villa Medici - Grand Salon 2013 ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS Illustrazione di copertura: 2013 - © Cristina Gamón ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS É un onore e un piacere per me introdurre il programma di questa tournée del PluralEnsemble dedicato ai compositori attualmente residenti all’Accademia di Francia a Roma e alla Casa de Velázquez (Accademia di Francia a Madrid). Questo progetto riveste grande importanza in quanto ricorda la collaborazione e i legami stretti che uniscono ancora oggi, dopo molte evoluzioni storiche, le nostre tre accademie e soprattutto il grande ruolo di queste istituzioni nelle carriere dei creatori di oggi: in un tempo sempre più ristretto in cui gli spazi che permettono al processo della creazione di svanire in un quadro influenzato dagli innumerevoli obblighi della vita materiale, appaiono a volte più che mai lussuosi e sempre più necessari. L’Accademia delle belle arti è lieta e orgogliosa di essere la madrina di questo progetto che illustra la vocazione stessa delle nostre «vecchie» istituzioni e di aiutare l’emergenza delle nuove generazioni di artisti apportando loro condizioni di lavoro propizie e allo stesso tempo dandogli l’opportunitá di appropriarsi di una storia e di un sapere, trasmesso dalle generazioni precedenti: discendenti diretti delle Accademie create nel xvii secolo, l’Accademia continua a porre al centro delle sue riflessioni e della sua azione la nozione di trasmissione intergenerazionale. Ringrazio in particolar modo il nostro confratello Pierre Cardin per aver permesso la realizzazione di questo entusiasmante progetto a Parigi, mettendo a disposizione degli artisti il prestigioso Espace Pierre Cardin. Nell’attuale situazione di crisi che è ben lontana dal risparmiare la vita artistica, questa celebrazione della creazione musicale contemporanea europea ed extraeuropea è anche un messaggio rinvigorente; i compositori ed i principali interpreti di queste tre serate ci ricordano in effetti al di là delle frontiere, il potere forte e immateriale che lega la musica con gli individui. Arnaud d’Hauterives, Segretario permanente dell’Accademia delle belle arti ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ Inaugurata nel 1928 su di un terreno ceduto alla Francia dallo stato spagnolo, la Casa de Velázquez è un’istituzione pubblica che non ha mai smesso di accogliere, da allora, artisti e ricercatori. Oggi, posta sotto la tutela del ministero francese per l’Insegnamento superiore e la Ricerca, nella rete delle Scuole francesi all’estero, ha come missione lo sviluppo delle attività di creazione e di ricerca nell’ambito dei suoi due componenti: l’Accademia di Francia a Madrid e la Scuola degli studi superiori ispanici e iberici. Durante il loro soggiorno in Spagna, gli artisti realizzano il progetto per il quale sono stati reclutati in un ambiente unico dove si incrociano le pratiche artistiche, in un luogo privilegiato, vivo e dinamico, che incoraggia sia gli incontri che la sperimentazione personale. L’Accademia di Francia a Madrid accompagna il lavoro dei suoi membri organizzando diverse attività: il concerto di primavera è uno dei momenti salienti della sua programmazione artistica. La collaborazione con il PluralEnsemble è stata concepita nel quadro di queste manifestazioni, facendole acquisire un’importante risonanza. Madrid è anche il punto di partenza di una tournée europea che, al di lá delle frontiere, riunisce tre belle istituzioni intorno alla giovane creazione musicale. Jean-Pierre Étienvre, Direttore dell’Accademia di Francia a Madrid - Casa de Velázquez ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS Fondata nel 1666, l’Accademia di Francia a Roma ha accolto borsisti compositori a partire dal 1803. Dall’epoca in cui l’istituzione attribuiva il Prix de Rome, numerosi sono coloro che hanno potuto beneficiare di un soggiorno a Roma e arricchire in maniera fondamentale la creazione musicale, senza esclusività di genere o di estetica. Il programma che ha scelto di presentare il PluralEnsemble permette per la prima volta di sentire in un unico evento i compositori borsisti dell’Accademia di Francia a Roma e della Casa de Velázquez, altra grande residenza della creazione fondata dalla Francia all’estero. Un progetto inedito, che sono lieto di veder svolgere a Villa Medici. Éric de Chassey, Direttore dell’Accademia di Francia a Roma - Villa Medici LA GENERAZIONE DELLE APERTURE Tre concerti che presentano le creazioni di opere di compositori borsisti di Villa Medici e della Casa de Velázquez , avranno luogo a Madrid, Parigi e Roma, nell’ambito di una tournée europea del PluralEnsemble di Madrid, diretto da Fabián Panisello. Si tratta di un’iniziativa presa in comune dall’Accademia delle belle arti dell’Istituto di Francia e il PluralEnsemble di Madrid nell’ambito di una co-produzione che unisce l’Accademia delle belle arti, la SACEM, l’Espace Pierre Cardin, la Casa de Velázquez , Villa Medici, l’Istituto francese Italia e il Festival Suona Francese, l’Istituto francese di Spagna a Madrid, l’INAEM e il PluralEnsemble. Al di là del simbolo che rappresenta l’unione tra due accademie, quella di Madrid e quella di Roma, ci è sembrato particolarmente significativo presentare un nuovo volto della creazione offerto da una generazione che appartiene in tutto e per tutto allo spirito nascente del xxi secolo. Questo concerto mette insieme artisti che vengono da diverse parti del globo e che hanno vissuto politiche e culture spesso molto lontane dalla tradizione e dalla storia europea. Ciò che dà un senso molto forte e originale a questa unione, che ha mobilitato varie strutture di co-produzioni come l’Espace Pierre Cardin, è il fatto che la diversità di questi artisti, affrancati da certi codici storici del mondo contemporaneo del xx secolo, é costituita in realtà da elementi di rapporto che hanno acquisito venendo a studiare in grandi istituzioni francesi quali ad esempio il CNSMDP e l’IRCAM. Sono il riferimento ad una tradizione esigente, la conoscenza del timbro, l’integrazione naturale di tecnologie e una vera cultura che permettono l’espressione di nuove individualità e di linguaggi personali. Michaël Levinas, dell’Accademia delle belle arti e Fabián Panisello, direttore del PluralEnsemble PROGRAMMA Fabián PANISELLO, direzione Solisti: Alberto ROSADO, pianoforte César PERIS, percussioni PRIMA PARTE Juan Pablo CARREÑO Mi fe naufraga (2013), creazione Anton WEBERN Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910) Leilei TIAN The Hymn of the Pearl (2011) Anton WEBERN Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914) Samuel ANDREYEV À propos du concert de la semaine dernière (2013), creazione SECONDA PARTE Kenji SAKAI La naranja atraviesa la noche… (2013), creazione Olivier MESSIAEN Petites esquisses d’oiseaux n°3 Le rouge gorge et n°4 La grive musicienne (1985) Francesco FILIDEI Finito ogni gesto (2010) Manuel DE FALLA Concerto pour piano et cinq instruments Interpreti: PluralEnsemble José SOTORRES, flauto Juan Manuel GARCIA CANO, oboe Carmen DOMÍNGUEZ, clarinetto Ema ALEXEEVA, violino Michal DMOCHOWSKI, violoncello Florent DEREX, elettronica NOTE DI PROGRAMMA Mi fe naufraga (2013) Juan Pablo CARREÑO Un pezzo è una successione di frammenti musicali che appaiono, si imprimono ed insieme si dissolvono, all’interno dell’astrazione di un contesto tramutato in azione musicale. È quella che io chiamo musica disgiunta, che cerca il modo di dare alla musica una nuova funzione. In questo pezzo vive un solo gesto, riprodotto più volte dall’inizio fino alla fine, una sorta di recitazione declamata a più voci separate che si relazionano l’una con l’altra. Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910) Anton WEBERN (1883-1945) «Composti nel 1910, queste vere miniature, la seconda dura giusto un minuto e mezzo, s’inseriscono nell’ambito di una ricerca dell’autore sull’abbandono progressivo delle risorse della tonalità. Questa scelta libera le energie che la musica giovane può creare: l’alternanza di un movimento lento e uno veloce, l’esplosione timbrica dei diversi suoni del violino e la polarizzazione dei motivi. Si tratta di un nuovo universo in miniatura che si sta creando in questi anni.» (Jorge Fernández Guerra) The Hymn of the Pearl (2011) Leilei TIAN Il pezzo si ispira al testo gnostico critico Faits de Thomas l’Apôtre (La storia di Tommaso l’Apostolo). Quest’ultimo racconta la storia di un «figlio del Re dei Re» che viene mandato in Egitto a recuperare una perla custodita da un terribile serpente. Nel corso delle sue avventure, viene sedotto dalle donne egiziane dimenticando cosí le sue origini e il motivo del suo viaggio. Ciononostante una lettera di suo padre arriva a ricordargli il suo passato. Alla fine il ragazzo riesce a far cadere il serpente in un profondo sonno, recuperare la perla e tornare da eroe nel suo paese. La storia é un allegoria del viaggio dell’anima dallo stato di pre-morte, alla morte vera e propria fino a tornare alle origini celesti. Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914) Anton WEBERN «Scritti nel 1914, questi tre pezzi per violoncello e pianoforte prolungano la tradizione del duo, molto utilizzata per la musica da camera. Sembra quasi che Schöenberg, che esercita ancora una grande influenza per l’autore, gli abbia ispirato un esercizio di sviluppo ed ampliamento dell’arco musicale di questi pezzi. Tuttavia, lo scoppio della guerra finì per provocare l’effetto contrario: questi pezzi, estremamente brevi, dei quali il primo e il terzo arrivano appena a un minuto, si delineano attorno a un’asse, un pezzo centrale di 22 secondi, praticamente un ADN di tutti gli sviluppi possibili. Si tratta ad oggi di pezzi di repertorio, ma che necessitano la stessa concentrazione d’ascolto di cent’anni fa; una disattenzione o anche un minimo starnuto, basterebbero a rovinare tutto il movimento.» (JFG) NOTE DI PROGRAMMA Finito ogni gesto (2010) Francesco FILIDEI «Quando ogni gesto d’amore giunge al termine», un verso meraviglioso estratto da Novissimum Testamentum di Edoardo Sanguineti, illustra perfettamente la sua fascinazione per la morte. A partire da quello, ho iniziato a lavorare sull’idea di un concerto per violoncello e orchestra: Ogni gesto d’amore, una lenta discesa agli inferi eseguita su scale cromatiche con uno squarcio di luce alla fine. Sanguineti é morto improvvisamente a causa di un aneurisma il 18 maggio 2010, pochi giorni prima della prima esecuzione di questo pezzo. La sua morte ha lasciato un vuoto incolmabile nella vita culturale decadente Italiana. Dopo una serie di inutili sforzi per avvicinarmi alla traccia che tanto mi aveva incuriosito in Ogni gesto d’amore, ho deciso di intraprendere una via vicina alla sua: comporre una forma e una melodia con la stessa scala cromatica discendente. Come se fossi davanti a un bivio, ho sentito per la prima volta di aver intrapreso una nuova strada. La naranja atraviesa la noche… Kenji SAKAI Quest’opera rappresenta il primo frutto del lavoro della mia residenza alla Casa de Velázquez. «La naranja» (l’arancia) è la metafora del sole che tramonta il cui colore riscalda fino al crepuscolo quando l’atmosfera comincia ad animarsi intorno ai bar. Ho voluto sottolineare la mia ammirazione per la vita spagnola utilizzando il linguaggio del flamenco. In omaggio ai compositori francesi attirati da questo paese, ho inserito alcune citazioni della Rapsodie espagnole di Ravel e della Soirée dans Grenade di Debussy. Petites esquisses d’oiseaux, pour piano, n° 3 Le rouge-gorge, n° 4 La grive musicienne Olivier MESSIAEN (1908-1992) «Questo pezzo, relativamente breve per le consuete abitudini di Messiaen (14 minuti in totale) é l’ultimo scritto dal maestro di piano. Composto nel 1985, é stato dedicato a sua moglie, la grande pianista e fedele collaboratrice Yvonne Loriod che lo eseguirá per prima il 26 gennaio 1987 al Théâtre de la Ville di Parigi. É abbastanza chiaro che in quest’addio, Messiaen si sia ispirato all’universo del canto degli uccelli, al quale aveva già dedicato dei pezzi importanti, sia per piano sia per orchestra. Il pezzo é composto da sei parti più brevi, tra i quali si possono identificare i due di mezzo: il nº 3, Le rouge-gorge e il nº 4 La grive musicienne. Lo stile di questi pezzi quasi aforistici é di nuovo una sintesi tra la composizione per piano e la trascrizione magistrale «dei grandi maestri della natura», gli uccelli secondo Messiaen.» (JFG) NOTE DI PROGRAMMA À propos du concert de la semaine dernière Samuel ANDREYEV 01/02/13. Mi sono alzato alle ore 8. Ho passato la mattinata nella biblioteca della Casa de Velázquez a leggere Diverstiture A del poeta americano Bruce Andrews. L’ho quasi terminato. Un testo veramente affascinante che consiste in un collage di piccoli pezzi di frasi, di cui alcuni provengono da testi che il poeta stava leggendo nel momento stesso in cui componeva. Ogni passaggio sembra puntare verso un universo altro rispetto a quello in cui si ha potenzialmente accesso, una sorta d’assemblaggio di portali. Una frase in particolare ha attirato il mio sguardo: «narcisismo arrogante, accanimento compulsivo e alienazione schizofrenica». Cercando questa frase su Google, ho scoperto che era stata estratta da un altro affascinante saggio, Il modernismo si é staccato dalla critica di Suzi Gablik. Sono stato talmente preso da questo testo che ho messo da parte quello di Bruce Andrews. 23/02/13. Ho intenzione di riposarmi. La composizione musicale non è paragonabile ad uno sport olimpico. Ho bisogno di essere riposato, aperto, concentrato, disciplinato, intuitivo e ricettivo affinché arrivino le note. È non è una scusa per permettersi di essere pigri; ciò che faccio è realmente esigente. Ho fatto la doccia, e mi sono rasato. Farsi la doccia, è un’attività che ha un significato, si può differenziare una doccia da un’altra. Non è la stessa cosa con la rasatura. Ogni rasatura della mia vita è stata identica alla precedente. È un po’ come se quest’azione consistesse in realtà in un unico momento, il mio unico momento di rasatura, e che devo riviverlo ogni giorno allo stesso modo, come una scheda di memoria archiviata nel mio cervello. Concierto para piano y cinco instrumentos Manuel DE FALLA (1876-1946) «Il Concerto pour clavecin et cinq instruments é una delle maggiori opere strumentali di Falla, e secondo molti, di tutto il neo classicismo tra le due guerre. É nata per commissione della clavicembalista Wanda Landowska, famosa proselita dell’anziano strumento dell’inizio del XXesimo secolo, che commissionó anche il Concert champêtre a Poulenc. Falla raggiunge qui una vera quintessenza trascendentale dei trucchi di appropriazione della musica del passato per trasformarla in una sostanza cristallina ritoccata dallo strumento divisionista, é questo ciò che ha reso quest’ultima uno dei pezzi più popolari del repertorio di concerti del XXesimo secolo, e senza dubbio, la più grande espressione di clavicembalo moderno. La prima esecuzione del pezzo si é tenuta il 5 novembre 1926 a Barcellona con la dedica al clavicembalo. É curioso che la versione per piano del Concerto, dello stesso compositore, malgrado la distanza apparente tra i due strumenti, é stata scritta in poco tempo ed eseguita più volte dal compositore nei suoi concerti.» (JFG) BIOGRAFIE DEI COMPOSITORI Juan Pablo CARREÑO Formatosi in Colombia, negli Stati Uniti e in Francia, Juan Pablo Carreño ha studiato composizione all’università di Javeriana a Bogotá e al Conservatorio di Parigi con Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël Levinas, Luis Naón… É uno dei fondatori dell’Ensemble Le Balcon, e sviluppa dal 2008 quella che lui chiama «musica disgiuntiva» — la ricerca del confronto tra un oggetto musicale e la sua immagine trasformata, messa in parallelo alla trasmutazione di un concetto — : la musica trova una nuova forma di funzione all’interno dell’astrazione. Nel 2006, ottiene il premio del programma di residenze artistiche del Ministero della Cultura colombiano e del FONCA. Nominato borsista all’Accademia di Francia a Roma (Villa Medici) negli anni 2011-2013, è stato ugualmente selezionato a New York per lavorare nel 2012 come compositore in residenza all’International Contemporary Ensemble nel programma ICELab. La sua musica è spesso rappresentata in diversi paesi delle Americhe ed Europei da orchestre come l’Ensemble Intercontemporain, ICE (International Contemporary Ensemble), Ensemble Vortex, Quatuor à cordes Manolov, L’Instant Donné, Ensemble CG, Ensemble Nodus… Anton WEBERN (1883-1945) «Compositore austriaco che sviluppa il sistema dodecafonico del compositore, anch’egli austriaco Arnold Schöenberg che ebbe una grande influenza sulla generazione dopo la II Guerra Mondiale. Webern, il cui vero nome é Anton Wevern, é nato il 3 dicembre 1883 a Vienna, dove consegue i suoi studi con l’insigne musicologo austriaco Guido Adler che fu anche professore di Schöenberg e di Wellesz all’università di Vienna. A partire dal 1904, Schöenberg fu suo professore personale. Tra il 1908 e il 1932, seguí gli studi di direzione a Praga, Vienn e in altre città tedesche, insegnando composizione presso l’accademia musicale fondata da Schöenberg, avendo la possibilità di conoscere i nuovi talenti dell’epoca. Webern e il compositore viennese Alban Berg sono stati due grandi discepoli di Schöenberg. I primi pezzi di Webern, come la Passacaglia pour orchestre (1908) sono opere dal forte cromatismo e dalla spiccata ricchezza di stile post romantico. La musica dell’epoca compresa tra i suoi Six pièces pour orchestre (1910) e i Cinq canons pour soprano et deux clarinettes Cinq canons pour soprano et deux clarinettes (1924) si distinguono per la struttura leggera di brevi ensemble strumentali e una costruzione musicale molto compatta. Nel suo pezzo Dreingeilstliche Volkslieder (Tre lieder popolari religiosi, 1924) egli utilizza il sistema dodecafonico che Schöenberg aveva formulato. Le sue opere seguenti sono sempre rinomate per la loro estrema intensità, la loro concisione, chiarezza e delicatezza oltre che per la loro unità melodica frammentaria. Webern sostituì il concetto di canone dodecafonico con quello ritmico, dinamico e tonale. Lo sviluppo della sua musica ebbe un’influenza decisiva nella promozione dei musicisti del dopoguerra, personaggi molto diversi come Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Igor Stravinsky o Pierre Boulez. L’impiego di colori tonali fluidi é stato particolarmente importante nell’orchestrazione che stava preparando nel 1932 per Ricercare de l’Offrande Musicale di Johann Sébastian Bach. Tra le principali opere in cui Webern indaga la dodecafonia si ricorda la Symphonie de chambre (1928), la Cantante opus 29 (1940) e opus 31 (1943) e le Variations pour orchestre (1940). Egli pubblicó inoltre Choralis Constantinus II del compositore fiammingo Heinrich Isaac, la cui maestria nel contrappunto suscitó grande ammirazione da parte di Webern.» © Universal Ediciones. Leilei TIAN Nata nel 1971 in Cina, inizia a studiare il pianoforte all’età di sei anni. Dal 1988 al 1995, studia composizione al Conservatorio Centrale di Musica di Pechino dove si laurea. Nel 1997, studia in Svezia al Conservatorio di Musica di Göteborg, dove riceve il suo diploma specialistico nel 2001. Dal 2002 al 2003, segue il cursus all’IRCAM, e poi si trasferisce a Parigi. Ha vinto diversi concorsi internazionali prestigiosi di composizione come il Concorso di Besançon (Francia), il Premio ISCM, il Concorso «Città di Udine» (Italia), il Concorso GRAME a Lione, e il Concorso Gaudeamus a Amsterdam. Selezionata dall’Accademia di Francia a Roma, è borsista a Villa Medici durante gli anni 2012 - 2013. Riceve commissioni da parte di istituzioni musicali, festival e ensemble, e la sua musica viene ben accolta all’estero. Le sue composizioni sono spesso diffuse alla radio, in CD e su Internet. Francesco FILIDEI Francesco Filidei si è diplomato al Conservatorio Luigi Cherubini di Firenze in Organo e Composizione Organistica con il massimo dei voti e la lode. Dopo il perfezionamento con Salvatore Sciarrino, Sylvano Bussotti, Giacomo Manzoni e Jean Guillou a Zurigo. Dal 1999 al 2005, studia composizione al Conservatoire national supérieur de Paris, ottenendo il diploma di composizione con Marco Stroppa e Frédéric Durieux, e analisi con Michaël Lévinas. Parallelamente segue il Cursus di composizione ed informatica musicale dell’IRCAM tra il 2001 e il 2002, dove Philippe Leroux gli fa da insegnante, e la sezione di composizione «Voix Nouvelles» (Nuove Voci) nel 2004 a Royaumont. Come solista e compositore è stato invitato alla Filarmonica di Berlino, al Festival d’Autunno di Parigi, al festival Archipel a Ginevra, alla Biennale di Venezia, al Milano Musica (stagione della Scala 2008-2009), all’IRCAM, al Theaterhaus di Vienna, al Forum Neues Musiktheater di Stuttgart. Le sue opere sono pubblicate da Ars Publica e da Rai Trade ed eseguite da ensemble quali l’Itineraire, Alter Ego, Cairn, L’Instant Donné, il Nouvel Ensemble Moderne, Atelier XX, Court-Circuit, l’Ensemble intercontemporain, le Percussioni di Strasburgo, la Klangforum Wien e l’Ensemble Recherche, 2e2m, l’Orchestra sinfonica della Rai. Francesco Filidei, nel 2006, è compositore in residenza della Akademie Shloss Solitude a Stuttgart, e nel 2007 diventa membro della Casa de Velázquez di Madrid per due anni. Nel 2009, ottiene il prestigioso Siemens Förderpreis e una commissione di stato della Francia Kenji SAKAI È nato ad Osaka (Giappone) nel 1977. Dopo i suoi studi in Giappone si trasferisce a Parigi e lavora soprattutto al fianco di Marco Stroppa e Michaël Levinas, al Conservatorio di Parigi, e con Michael Jarrell presso l’Alta Scuola di Musica di Ginevra. Tra gli anni 2007-2009 segue il cursus all’IRCAM. Le sue opere vengono eseguite dall’Orchestra Sinfonica di Lucerna, l’Orchestra Nazionale Belga, la Tokyo Philharmonic Orchestra, la New Japan Philharmonic Orchestra, l’Ensemble Intercontemporain, la Defunensemble, al Festival Musica (Strasburgo), al Festival Ars Musica (Bruxelles), al Festival Musica Nova (Helsinki), al KKL (Lucerna), al Centre Pompidou (Parigi), al Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), al Suntory Hall (Tokyo) etc. A giugno 2013, la sua nuova composizione dittica Whiteout sará suonata dalla NHK Symphony Orchestra e Blackout dall’Orchestra Nazionale di Lione, a marzo 2014. Ha vinto il Grand Prix del Concorso Internazionale di George Enescu, il Primo premio del Toru Takemitsu Composition Award, l’Art Mentor Foundation Lucerne Award e il Grand Prix Internazionale di Composizione Reine Elisabeth a maggio 2012. Infine, viene premiato dal ministro dei beni culturali giapponese. E, nel 2012-2013, diviene membro dell’Accademia di Francia a Madrid. Olivier MESSIAEN (1908-1992) Il più famoso compositore francese de la seconda parte del XX secolo, Olivier Messiaen sviluppo uno stile unico e originale comportando innovazioni nell’armonia e nelle melodie, di ritmo (utilizzando ritmi della Grecia Antica o Indù, e la loro evoluzione come il ritmo palindromo i ritmi dal valore aggiunto), e di colore (Messiaen soffriva di una leggera estasia che gli permetteva di vedere i colori ascoltando la musica). Messiaen sperimenta la musica elettronica (Fête des belles eaux, 1937) e la serialità (Quatre études de rythme, 1949). Grande appassionato di ornitologia, Messiaen ha inserito in molte delle sue composizioni le trascrizioni dei canti degli uccelli, sviluppando il suo «stile degli uccelli» (Catalogue d’oiseaux, 1958). Ha composto musica per tutti i generi maggiore, tra i quali il suo più famoso apporto è rappresentato dal repertorio per organo (Méditations sur le Mystère de la Sainte Trinité, 1969) e dal repertorio per pianoforte (Vingt Regards sur l’Enfant Jésus, 1944). Il suo repertorio conta anche qualche opera per orchestra (TurangalîlaSymphonie, 1948) e un’opera di cui ha scritto anche il libretto (Saint François d’Assise, 1983), que costituice il suo testamento musicale. Samuel ANDREYEV L’artista è nato a Kincardine in Canada nel 1981. Ha cominciato i suoi studi al Royal Conservatory of Music a Toronto e poi ha studiato composizione con Allain Gaussin a Parigi. È poi entrato al Paris Conservatoire (CNSMDP) dove ha conseguito una Laurea Specialistica in composizione nella classe di Frédéric Durieux e un premio in analisi nella classe di Claude Ledoux. Samuel ha anche studiato con Brian Ferneyhough, Heinz Holliger, Michael Jarrell and Klaus Huber. Attualmente è membro dell’ Académie de France a Madrid dopo aver vinto il Primo Premio al Concorso di Composizione Henry Dutilleux nel 2012. Samuel Andreyev è stato commissionato da Radio France, le Balcon, Ensemble Proton Bern, Hanatsu-Miroir e da molti altri. La sua musica è eseguita in tutta Europa, in Asia e Nord America e a Festival come Impuls (Graz), Darmstadt, Huddersfield, Archipel (Ginevra) and Musica (Strasburgo). Il suo ultimo CD, The Tubular West, è stato rilasciato da Torpor Vigil Records nel 2013. Samuel Andreyev ha scritto vari libri di poesia, con Il più recente, Evidence pubblicato da Quattro Books a Toronto. I suoi spartiti sono pubblicati da Alphonse Leduc e Babel Scores. Manuel DE FALLA Nato a Cadice il 23 novembre 1876, ha portato avanti i suoi studi musicali con la madre e li ha seguiti nella sua città natale successivamente con Eloísa Galluzo, Alejandro Odero et Enrique Broca. Nel 1897, inizia i suoi studi con l’illustre pianista e pedagogo José Tragó, che lo ha fatto viaggiare molto spesso per poter seguire i suoi corsi. I risultato del suo apprendistato fu il suo primo Premio per pianoforte della Scuola Nazionale di Musica e Recitazione, nel 1899, e il Premio del concorso di piano Ortiz y Cussó nel 1905. Parallelamente, Falla compose il suo primo pezzo: Notturne, Melodia, Romanzo, Mazurka, Serenata andalusa. Compose anche le zarzuelas, ma solo una di queste fu creata alla fine: Los amores de Ines. Dal 1902 alla fine del 1904, studia composizione in privato con il compositore e musicologo catalano Felipe Pedrell, che gli fornirà una solida conoscenza dei principi delle forme musicali e l’incoraggerà ad approfondire i suoi studi di storia musicale e di folklore spagnolo. Il primo grande frutto dell’insegnamento di Pedrell venne alla luce nel 1905, un capolavoro: La vida breve, dramma lirico premiato dall’Accademia Reale delle Belle Arti di San Fernando. Purtroppo il pezzo non fu mai eseguito nei teatri di Madrid. Durante l’estate del 1907, si trasferìisce a Parigi e dopo i consigli di Claude Debussy, Paul Dukas e André Messaguer, Falla modifica la struttura della sua opera e ne ritocca in maniera coscienziosa l’orchestrazione. La vida breve fu eseguita nella versione francese il 1 aprile 1913 al Casino Municipale di Nizza. (Biografia gentilmente concessa dagli Archivi Manuela de Falla). DIRETTORE E SOLISTI Alberto ROSADO Pianoforte Nato a Salamanca nel 1970, si è interessato alla musica contemporanea durante tutta la sua carriera, ma è nell’ultimo decennio che la sua attività si è focalizzata sulla musica di oggi. Ha deciso quindi di stabilire stretti rapporti con diversi compositori europei e latino-americani, sia come solista che come membro del gruppo PluralEnsemble. Riceve tra l’altro, una formazione con Josep Colom, Peter Nagy, Ferenc Rados, Jan Wijn e Luca Chiantore. Ha eseguito alcuni recital nelle principali città e in occasione dei più importanti festival d’Europa, America e Giappone, e ha accompagnato come solista alcune delle migliori orchestre e ensemble europei diretti da Péter Eötvös, Susana Mälkki, Josep Pons, Rafael Frübeck de Burgos, Pedro Halffter, Arturo Tamayo, José Ramón Encinar, Zsolt Nagy, José Luis Temes, Fabián Panisello, Peter Rundel, Philip Greenberg e Carlos Riazuelo. Tra le sue registrazioni, possiamo notare il Concierto para piano y orquesta e los Movimientos para dos pianos y orquesta di José Manuel López López con la Deutsches Symphonie Orchestre diretta da Johanes Kalitzke, presso Kairos, così come l’Obra completa para piano di Cristóbal Halffter e quella di José Manuel López López presso la Verso, casa discografica con la quale ha inciso altre opere assieme a quelle di Messiaen, Ligeti, Takemitsu e Cage. Ha registrato anche tre dischi monografici con il PluralEnsemble di Fabián Panisello (presso ColLegno), César Camarero (presso Verso) y José Manuel López López (presso Neos) e un disco con l’Orchestra di Castilla y León con musica di Antonio José per la casa discografica Naxos. E’ professore di musica da camera e di pianoforte contemporaneo e coordinatore dell’Atelier Di Musica Contemporanea del Conservatorio Superiore di Musica di Salamanca. César PERIS Percussioni Dopo si suoi studi a Saragozza, Madrid e Amsterdam, è diventato membro della JONDE, dell’Orchestra Sinfonica di Galizia (OSG) e della Royale Philharmonique di Galizia (RFG). Attualmente, è direttore del dipartimento di percussioni del Conservatorio Superiore di Musica di Aragona (CSMA) e dell’ensemble multidisciplinare Nuevo Contemporáneo. Ha collaborato con la Philharmonique d’Israele, diretta da Zubin Mehta, con l’OBC di Barcellona, l’orchestra del Palau delle Arti, e le sinfoniche di Cadaqués, Granada, Paesi Baschi, Principato delle Asturie e con altri gruppi dedicati alla musica contemporanea come il PluralEnsemble di Madrid, l’Enigma-Ocaz di Saragozza, l’Ensemble Cadaques, l’OENM di Salisburgo e l’Espace SINKRO. Ha registrato con loro per le etichette Col-legno (Monaco), Verso, Audivis Valois, Tritó, Bmg Ariola, Classics, Autor, RDC. Attualmente è membro solista del PluralEnsemble. Ha inciso alcuni dischi «Punto a capo» di percussioni contemporanee con musiche di Bartok, Varèse, Reich etc. e, nel 2008, presso NTC-limited, «Periferie sonore», musica elettroacustica ibero-americana. Nel 2005, ha ottenuto il Premio Ripercussioni per il suo lavoro di diffusione e di produzione della musica contemporanea per percussioni. L’artista ha suonato con diversi gruppi in sale e durante i festival di Argentina, Brasile, Messico, Repubblica Domenicana, Stati-Uniti, Russia, Vietnam, Taiwan, Corea, Malesia, Tailandia, Brunei e in Europa, in Italia, in Francia, nei Paesi Bassi, in Germania, in Austria, in Polonia, in Svizzera, in Portogallo, in Andorra e in Spagna. Fabián PANISELLO Vive a Madrid dove è direttore della Scuola Superiore di Musica Reina Sofia e direttore dell’ensemble di musica contemporanea PluralEnsemble, che ha fondato nel 1998. Si forma come compositore con Francisco Kröpfl, a Buenos Aires, e con Boguslaw Scheffer al Mozarteum di Salisburgo, dove ottiene il premio d’eccellenza nel 1993. Completa la formazione in composizione con Elliott Carter, Franco Donatoni, Brian Ferneyhough e Luis de Pablo, e in direzione d’orchestra con Peter Eötvös. Musicisti come Pierre Boulez, Peter Eötvös, il Quatuor Arditti, Susanna Mälkki, Dimitri Vassilakis, Marco Blaauw o Francesco d’Orazio hanno interpretato le sue opere, così come le orchestre SWR di Baden-Baden, il DSO di Berlino, l’Orchestra nazionale di Spagna, il Mozarteum di Salisburgo, l’Orchestra della Comunità di Madrid. Fabián Panisello ha ottenuto il Premio Mozarts Erben di Salisburgo e il Premio ispano-latino-americano Rodolfo Halffter. Le sue opere sono pubblicate dalle Edizioni Peters di Francoforte. COMPOSITEURS DU XXIe SIÈCLE : PORTRAIT D’UNE GÉNÉRATION Mercredi 15 mai 2013 20h30 Paris Espace Pierre Cardin Il PLURALENSEMBLE 2013 ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS Il PluralEnsemble, ensemble strumentale specializzato in musica del xx e xxi secolo, è stato fondato nel 1998 da Fabián Panisello, suo attuale direttore d’orchestra, al fine di contribuire all sviluppo della musica contemporanea. Cercando di raggiungere una qualità d’interpretazione sempre più esigente, presenta ogni anno una stagione di concerti all’Auditorium nazionale di Madrid e diverse tournée in Spagna e all’estero, alternando un repertorio solista con opere d’ensemble. Dalla sua creazione, il PluralEnsemble ha partecipato a molte stagioni di concerti all’Auditorium del Museo Thyssen Bornemisza, all’Auditorium Nazionale e al Circolo delle Belle Arti di Madrid. Si è esibito con successo nei più grandi festival come Musica a Strasburgo, A tempo a Caracas, Présences a Parigi, Ars Musica a Bruxelles, Manca a Nizza, Spaziomusica a Cagliari, Aspekte a Salisburgo, IFCP Mannes a New York, Konzerthaus a Berlino, al festival di musica d’Alicante, al festival d’autunno a Varsavia e al festival Ultraschall di Berlino. Il PluralEnsemble vanta anche di molte registrazioni per le radio WDR, RBB, RNE, RTBF, RF per le etichette Col Legno, Verso, Cervantes e NEOS, dedicate a compositori come David del Puerto, Luis de Pablo, Cesar Camarero, Peter Sculthorpe, José Manuel López López, Gyorgy Ligeti e Fabián Panisello. Solisti come Charlotte Hellekant, Jon Ketilsson, Marco Blaauw, Alda Caiello, Pablo Marquez, Dimitri Vassikilis, Alison Bell, Salome Kammer e Hillary Summers sono regolarmente invitati ad esibirsi con il PluralEnsemble. Il PluralEnsemble collabora anche con direttori d’orchestra invitati tra cui Peter Eötvös, Zsolt Nagy, Hansjörg Schellenberger, Matthias Pintscher, Cristobal Halffter, Daniel Kawka, Jean-Paul Dessy… Illustration de couverture : 2013 - © Cristina Gamón ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID - CASA DE VELÁZQUEZ ACADÉMIE DE FRANCE À ROME - VILLA MÉDICIS Cette tournée de concerts a été organisée en coproduction avec : Esta gira de conciertos ha sido organizada en coproducción con: Questa tournée di concerti è stata organizzata in co-produzione con: Coordination : Catherine Aubert - Conception et réalisation : Catherine Aubert et Olivier Delubac - Traduction de l’espagnol : Luis Núñez Díaz - Traduction de l’italien: Mariella Bertelli. PARIS MADRID ROME Compositeurs du xxi e siècle : portrait d’une génération Compositores del siglo xxi: retrato de una generación Compositori del xxi secolo: ritratto di una generazione El equipo electrónico para el concierto en Madrid ha sido amablemente cedido por “Electroacústica, LIEM”Laboratorio de Informática y Electrónica Musical del CTE-INAEM. PluralEnsemble Direction : Fabián Panisello