académie des beaux-arts académie de france à madrid

ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID - CASA DE VELÁZQUEZ
ACADÉMIE DE FRANCE À ROME - VILLA MÉDICIS
Cette tournée de concerts a été organisée
en coproduction avec :
Esta gira de conciertos ha sido organizada
en coproducción con:
Questa tournée di concerti è stata organizzata
in co-produzione con:
Coordination : Catherine Aubert - Conception et réalisation : Catherine Aubert et Olivier Delubac - Traduction de l’espagnol : Luis Núñez Díaz - Traduction de l’italien: Mariella Bertelli.
PARIS
MADRID
ROME
Compositeurs du xxi e siècle : portrait d’une génération
Compositores del siglo xxi: retrato de una generación
Compositori del xxi secolo: ritratto di una generazione
El equipo electrónico para el concierto en Madrid ha sido amablemente cedido
por “Electroacústica, LIEM”Laboratorio de Informática y Electrónica Musical del CTE-INAEM.
PluralEnsemble Direction : Fabián Panisello
COMPOSITEURS
DU XXIe SIÈCLE :
PORTRAIT
D’UNE GÉNÉRATION
Mercredi 15 mai 2013
20h30
Paris
Espace Pierre Cardin
Il PLURALENSEMBLE
2013
ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ
ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS
Il PluralEnsemble, ensemble strumentale specializzato in musica
del xx e xxi secolo, è stato fondato nel 1998 da Fabián Panisello, suo
attuale direttore d’orchestra, al fine di contribuire all sviluppo della
musica contemporanea.
Cercando di raggiungere una qualità d’interpretazione sempre più
esigente, presenta ogni anno una stagione di concerti all’Auditorium
nazionale di Madrid e diverse tournée in Spagna e all’estero, alternando un repertorio solista con opere d’ensemble.
Dalla sua creazione, il PluralEnsemble ha partecipato a molte stagioni
di concerti all’Auditorium del Museo Thyssen Bornemisza, all’Auditorium Nazionale e al Circolo delle Belle Arti di Madrid.
Si è esibito con successo nei più grandi festival come Musica a Strasburgo, A tempo a Caracas, Présences a Parigi, Ars Musica a Bruxelles, Manca a Nizza, Spaziomusica a Cagliari, Aspekte a Salisburgo,
IFCP Mannes a New York, Konzerthaus a Berlino, al festival di musica
d’Alicante, al festival d’autunno a Varsavia e al festival Ultraschall di
Berlino.
Il PluralEnsemble vanta anche di molte registrazioni per le radio WDR,
RBB, RNE, RTBF, RF per le etichette Col Legno, Verso, Cervantes e
NEOS, dedicate a compositori come David del Puerto, Luis de Pablo,
Cesar Camarero, Peter Sculthorpe, José Manuel López López, Gyorgy
Ligeti e Fabián Panisello.
Solisti come Charlotte Hellekant, Jon Ketilsson, Marco Blaauw,
Alda Caiello, Pablo Marquez, Dimitri Vassikilis, Alison Bell, Salome
Kammer e Hillary Summers sono regolarmente invitati ad esibirsi
con il PluralEnsemble.
Il PluralEnsemble collabora anche con direttori d’orchestra invitati
tra cui Peter Eötvös, Zsolt Nagy, Hansjörg Schellenberger, Matthias
Pintscher, Cristobal Halffter, Daniel Kawka, Jean-Paul Dessy…
Illustration de couverture : 2013 - © Cristina Gamón
ACADÉMIE
DES BEAUX-ARTS
C’est un grand plaisir et un honneur pour moi que d’introduire le programme de cette tournée du PluralEnsemble
consacrée aux compositeurs actuellement en résidence
à l’Académie de France à Rome et à la Casa de Velázquez
(Académie de France à Madrid).
Ce projet revêt un sens particulièrement fort en rappelant la
filiation et les liens étroits qui unissent encore aujourd’hui,
après beaucoup d’évolutions historiques, nos trois académies et, surtout, le rôle majeur de ces institutions dans la
carrière des créateurs d’aujourd’hui : dans un temps de plus
en plus rétréci, les espaces permettant au processus de
création de s’épanouir dans un cadre émancipé des innombrables contraintes de la vie matérielle, apparaissent à la
fois plus luxueux et plus que jamais nécessaires.
L’Académie des beaux-arts est particulièrement heureuse et
fière de parrainer ce projet qui illustre la vocation même de
nos « vieilles » institutions, aider à l’émergence des nouvelles générations d’artistes en leur apportant des conditions de travail propices mais également en leur proposant
de s’approprier une histoire, un savoir, transmis par les
générations précédentes : descendante directe des académies créées au xviie siècle, l’Académie continue de placer au
centre de ses réflexions et de son action la notion de transmission intergénérationnelle.
Je remercie particulièrement notre confrère Pierre Cardin
d’avoir permis la concrétisation de ce projet enthousiasmant
à Paris en mettant à disposition des artistes le prestigieux
Espace Pierre Cardin.
Dans la situation de crise actuelle qui n’épargne pas, loin
s’en faut, la vie artistique, cette célébration de la création
musicale contemporaine européenne et extra européenne
est aussi un message revigorant ; les compositeurs et
interprètes à l’honneur de ces trois soirées nous rappellent
en effet, par-delà les frontières, le pouvoir de liaison, aussi
immatériel que puissant, de la musique entre les individus.
Arnaud d’Hauterives,
Secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts
ACADÉMIE
DE FRANCE À MADRID,
CASA DE VELÁZQUEZ
Inaugurée en 1928 sur un terrain cédé à la France par l’État
espagnol, la Casa de Velázquez est une institution publique
qui n’a jamais cessé d’accueillir, depuis lors, des artistes
et des chercheurs. Aujourd’hui, sous la tutelle du ministère
français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
au sein du réseau des Écoles françaises à l’étranger, elle
a pour mission de développer des activités de création et
de recherche dans le cadre de ses deux composantes :
l’Académie de France à Madrid et l’École des hautes études
hispaniques et ibériques.
Pendant leur séjour en Espagne, les artistes réalisent le
projet sur lequel ils ont été recrutés dans un environnement
unique où se croisent les pratiques artistiques, dans un lieu
privilégié, vivant et dynamique, qui encourage aussi bien les
rencontres que l’expérimentation personnelle. L’Académie
de France à Madrid accompagne le travail de création de ses
membres en organisant de nombreuses activités : le concert
du printemps est un des moments forts de cette programmation artistique.
La collaboration avec le PluralEnsemble a été conçue dans
le cadre de ces manifestations ; on a su lui faire prendre une
véritable ampleur. Madrid est ainsi le point de départ d’une
tournée européenne qui, par-delà les frontières, réunit trois
belles institutions autour de la jeune création musicale.
Jean-Pierre Étienvre,
Directeur de l’Académie de France à Madrid, Casa de Velázquez
ACADÉMIE
DE FRANCE À ROME,
VILLA MÉDICIS
Fondée en 1666, l’Académie de France à Rome a accueilli
des pensionnaires compositeurs dès 1803. Depuis l’époque
où l’institution attribuait le Prix de Rome, nombreux sont
ceux et celles qui ont pu bénéficier d’un séjour à Rome et
enrichir de manière fondamentale la création musicale,
française et internationale. Les compositeurs en résidence
à la Villa Médicis viennent désormais de tous les horizons et
représentent les tendances les plus récentes de la création
musicale, sans exclusive de genre ou d’esthétique. Le programme qu’a choisi de présenter le PluralEnsemble permet
pour la première fois d’entendre conjointement les compositeurs pensionnaires de l’Académie de France à Rome et
de la Casa de Velázquez, autre grande résidence de création
fondée par la France à l’étranger. Un projet inédit, que je suis
heureux de voir se dérouler à la Villa Médicis.
Éric de Chassey,
Directeur de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis
LA GÉNÉRATION
DES OUVERTURES
Trois concerts présentant les créations d’œuvres des compositeurs
pensionnaires de la Villa Médicis et de la Casa de Velázquez auront
lieu à Madrid, Rome et Paris, dans le cadre d’une tournée européenne du PluralEnsemble de Madrid, dirigé par Fabián Panisello.
Il s’agit d’une initiative prise communément par l’Académie des
beaux-arts de l’Institut de France et le PluralEnsemble de Madrid
dans le cadre d’une coproduction qui réunit l’Académie des beauxarts, la SACEM, l’Espace Pierre Cardin, la Casa de Velázquez, la Villa
Médicis, l’Institut français Italia et le festival Suono Francese, l’Institut français d’Espagne à Madrid, l’INAEM et le PluralEnsemble.
Par-delà le symbole de la réunion des deux académies de Madrid et de
Rome à l’occasion de cette tournée, il nous a semblé particulièrement
significatif de présenter un nouveau visage de la création portée par une
génération qui appartient résolument à l’esprit naissant du XXIe siècle.
Ce concert rassemble une promotion de créateurs venant de divers
points du globe et ayant des vécus politiques et culturels souvent très
éloignés de la tradition et de l’histoire de l’Europe. Ce qui donne un
sens très fort et original à la réunion de ces créateurs, qui a mobilisé les différentes structures de la coproduction telle que l’Espace
Pierre Cardin, est le fait que la diversité de ces artistes, affranchis
de certains codes historiques du monde contemporain du xxe siècle,
est constituée en réalité d’éléments fédérateurs qu’ils ont acquis en
venant étudier dans les grandes institutions françaises, le CNSMDP
et l’IRCAM notamment. Ce sont la référence à une tradition exigeante,
le savoir du timbre, l’intégration naturelle des technologies et une
vraie culture qui permettent l’expression de nouvelles individualités
et de langages personnels.
Michaël Levinas, de l’Académie des beaux-arts
et Fabian Panisello, directeur du PluralEnsemble
PROGRAMME
Fabián PANISELLO, direction
Solistes :
Alberto ROSADO, piano
César PERIS, percussions
PREMIÈRE PARTIE
Juan Pablo CARREÑO
Mi fe naufraga (2013), création
Anton WEBERN
Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910)
Leilei TIAN
The Hymn of the Pearl (2011)
Anton WEBERN
Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914)
Samuel ANDREYEV
À propos du concert de la semaine dernière (2013), création
DEUXIÈME PARTIE
Kenji SAKAI
La naranja atraviesa la noche… (2013), création
Olivier MESSIAEN
Petites esquisses d’oiseaux n°3 Le rouge gorge et n°4 La grive musicienne (1985)
Francesco FILIDEI
Finito ogni gesto (2010)
Manuel DE FALLA
Concerto pour piano et cinq instruments
Interprètes :
PluralEnsemble
José SOTORRES, flûte
Juan Manuel GARCIA CANO, hautbois
Carmen DOMÍNGUEZ, clarinette
Ema ALEXEEVA, violon
Michal DMOCHOWSKI, violoncelle
Florent DEREX, électronique
NOTES DE PROGRAMME
Mi fe naufraga (2013)
Juan Pablo CARREÑO
Une pièce est une suite de fragments musicaux qui surgissent,
s’imposent et ensuite disparaissent, situés à l’intérieur d’une abstraction, d’une espèce de contexte transmuté en action musicale. C’est
ce que j’appelle musique disjonctive, qui cherche comment donner
à la musique une nouvelle forme de fonction. Dans cette pièce il y a
un seul geste, reproduit maintes fois depuis le début jusqu’à la fin,
quelque chose comme une récitation déclamée à plusieurs voix qui se
dédoublent et se relaient les unes les autres.
Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910)
Anton WEBERN (1883-1945)
« Composées en 1910, ces véritables miniatures, dont seule la
seconde arrive à faire une minute et demie, s’insèrent dans une
recherche de l’auteur quant à l’abandon progressif des ressources
de la tonalité. Cet abandon libère des énergies que le jeune musicien
décida d’organiser : l’alternance entre mouvements lents et vifs,
l’éclosion timbrique des différentes attaques du violon et la polarisation motivique. C’est tout un nouvel univers en miniature qui se crée
pendant ces années. » (Jorge Fernández Guerra)
The Hymn of the Pearl (2011)
Leilei TIAN
La pièce s’inspire d’un hymne du texte gnostique chrétien Faits de
Thomas l’Apôtre. Il raconte l’histoire d’un « fils du Roi des Rois » qui
est envoyé en Égypte afin de récupérer une perle gardée par un terrible
serpent. Au cours de l’aventure, il est séduit par les Égyptiens et oublie
son origine. Cependant, une lettre de son père lui rappelle son passé.
À la fin, le jeune homme réussit à plonger le serpent dans un profond
sommeil, récupère la perle et revient dans son pays en héros. C’est un
message allégorique du voyage de l’âme par un état pré-mortel, par la
mortalité et le retour à l’origine céleste.
Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914)
Anton WEBERN
« Écrites en 1914, ces trois pièces pour violoncelle et piano prolongent l’univers du duo précédent dans le groupement minimum de
la musique de chambre. Il semble que Schönberg, qui exerçait encore
une large tutelle sur l’auteur introverti, lui conseilla un exercice de
développement et d’élargissement de l’arc musical dans cette pièce.
Cependant, le début de la guerre finit par provoquer l’effet contraire :
ces pièces extrêmement brèves, dont la première et la troisième font à
peine une minute, se construisent autour d’un axe, une pièce centrale
de 22 secondes tout au plus, pratiquement un ADN de tout développement possible. Ce sont aujourd’hui des pièces de répertoire, mais
qui exigent la même concentration de l’écoute qu’il y a cent ans ; un
moment d’inattention ou un accès d’éternuement peuvent ruiner tout
le mouvement. » (JFG)
NOTES DE PROGRAMME
Finito ogni gesto (2010)
Francesco FILIDEI
« Quand tout geste d’amour est fini », un vers merveilleux extrait du
Novissimum Testamentum d’Edoardo Sanguineti, illustre parfaitement
l’amour pour ses morts. À partir de là, j’ai commencé à travailler sur
l’idée d’un concert pour violoncelle et orchestre : Tout geste d’amour,
une lente descente aux enfers établie sur l’échelle chromatique avec
un éclat de lumière à la fin. Sanguineti est mort subitement à cause
d’un anévrisme le 18 mai 2010, peu de jours après la première de cette
pièce. Sa mort a laissé un vide impossible à combler dans la vie culturelle délabrée de l’Italie. Après d’infructueux efforts pour échapper
aux traces que Tout geste d’amour avait incrustées en moi, je décidai
de m’engager sur une voie proche de la sienne : construire la forme et
une mélodie avec la même échelle chromatique descendante. Comme
j’approchais d’une croisée de chemins, je sentis pour la première fois
que je commençais à coincer et j’ai plutôt pris une autre direction.
La naranja atraviesa la noche…
Kenji SAKAI
Cette pièce représente le premier fruit du travail de ma résidence à la
Casa de Velázquez. « La naranja » (l’orange) est la métaphore du soleil
couchant dont la couleur se déplace jusqu’aux réverbères en début de
soirée, quand commence l’ambiance animée autour des bars.
Je voulais souligner mon admiration pour la vie espagnole en utilisant
le langage du flamenco. En hommage aux compositeurs français attirés par ce pays, j’ai inséré quelques citations de la Rapsodie espagnole
de Ravel et de la Soirée dans Grenade de Debussy.
Petites esquisses d’oiseaux, pour piano, n° 3 Le rouge-gorge, n° 4 La grive musicienne
Olivier MESSIAEN (1908-1992)
« Cette pièce, relativement courte pour les habitudes de Messiaen (14
minutes au total) est la dernière écrite par ce maître français du piano.
Composée en 1985, elle était dédiée à son épouse, la grande pianiste
et fidèle collaboratrice Yvonne Loriod qui la donna en première le 26
janvier 1987 au Théâtre de la Ville de Paris. Il est très éloquent que
dans ces adieux, Messiaen soit revenu à l’univers des chants d’oiseaux,
auxquels il avait déjà consacré des pièces imposantes, aussi bien pour
piano que pour orchestre. La pièce est composée de six morceaux
plus courts dont on nous propose les deux intermédiaires : le nº 3,
Le rouge-gorge et le nº 4 La grive musicienne. Le style de ces pièces
presque aphoristiques est à nouveau une synthèse entre écriture pianistique et transcription magistrale des “grand maîtres de la nature”,
qu’étaient les oiseaux selon Messiaen. » (JFG)
NOTES DE PROGRAMME
À propos du concert de la semaine dernière (2013)
Samuel ANDREYEV
01/02/13. Me suis levé à 8h. Ai passé le matin dans la bibliothèque de
la Casa de Velázquez à lire Divestiture A du poète américain Bruce
Andrews. L’ai presque terminé. Un texte fascinant à bien des égards
qui consiste en un collage de petits bouts de phrases, dont certaines
proviennent de textes que le poète était en train de lire au moment de
sa composition. Chaque passage semble pointer vers un univers tout
autre auquel on a potentiellement accès, fonctionnant un peu comme
un assemblage de portails. Une phrase en particulier a attiré mon
regard : « narcissisme arrogant, acharnement compulsif et aliénation
schizophrène ». En recherchant la phrase dans Google, j’ai découvert
qu’elle était extraite d’un essai fascinant, Le modernisme a-t-il échoué
de la critique Suzi Gablik. J’ai été tellement saisi par ce texte que j’ai
mis celui de Bruce Andrews de côté.
23/02/13. Suis déterminé à me reposer. La composition musicale n’est
pas comparable à un sport olympique. J’ai besoin d’être reposé, ouvert,
concentré, discipliné, intuitif et réceptif pour que les notes viennent. Et
ce n’est pas une excuse pour se permettre d’être paresseux : ce que je
fais est réellement exigeant. Me suis douché et rasé. Se doucher est
une activité qui a du contenu, on peut différencier une douche d’une
autre. Ce n’est pas le cas avec le rasage. Chaque rasage de ma vie a
été identique au précédent. C’est un peu comme si cet acte consistait
en réalité en un unique moment, mon unique moment de rasage, et
que je devais le revivre, à l’identique, chaque jour, comme une cartouche de mémoire stockée dans mon cerveau.
Concerto pour piano et cinq instruments
Manuel DE FALLA (1876-1946)
« Le Concerto pour clavecin et cinq instruments est un des sommets
instrumentaux de Falla et, de l’avis de beaucoup de monde, de tout le
néo-classicisme de l’entre-deux-guerres. Il est né d’une commande
de la claveciniste Wanda Landowska, importante prosélyte de l’ancien
instrument dans les débuts du xxe siècle, qui avait aussi commandé
le Concert champêtre à Poulenc. Falla acheva une véritable quintessence transcendantale du jeu des appropriations de musique du passé
et le transforma en une substance cristalline ajustée à l’instrument
pointilliste, ce qui la fit devenir une des pièces les plus prisées du
répertoire de concerts du xxe siècle et, sans doute, la plus grande
expression du clavecin moderne. La première de la pièce eut lieu
le 5 novembre 1926 à Barcelone, avec la dédicataire au clavecin. Il
est étonnant que la version pour piano du Concerto, imposée par le
compositeur lui-même, malgré la distance apparente entre les deux
instruments, fût prête presque immédiatement et que Falla lui-même
la jouât dans beaucoup de concerts. » (JFG)
BIOGRAPHIE DES
COMPOSITEURS
Juan Pablo CARREÑO
Formé en Colombie, aux États-Unis et en France, Juan Pablo Carreño
fait ses études de composition à l’université Javeriana de Bogota et au
Conservatoire de Paris avec Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël
Levinas, Luis Naón…
Un des fondateurs de l’ensemble Le Balcon, il développe depuis 2008
ce qu’il appelle une « musique disjonctive » —la quête de la confrontation entre un objet musical et son image transformée, placée en
parallèle à une transmutation d’un contexte— : la musique trouve une
nouvelle forme de fonction à l’intérieur d’une abstraction.
En 2006, il remporte le Prix du programme des résidences artistiques
du Ministère de la Culture de Colombie et le FONCA du Mexique.
Nommé pensionnaire à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis)
entre les années 2011-2013, il a également été sélectionné à New York
pour travailler en 2012 comme compositeur en résidence de l’International Contemporary Ensemble dans le programme ICELab.
Sa musique est régulièrement jouée dans plusieurs pays des Amériques et d’Europe par des orchestres comme l’Ensemble Intercontemporain, l’ICE (International Contemporary Ensemble), l’Ensemble
Vortex, le Quatuor à cordes Manolov, L’Instant Donné, l’Ensemble CG,
l’Ensemble Nodus…
Anton WEBERN (1883-1945)
« Compositeur autrichien qui développa le système dodécaphonique
de son compatriote Arnold Schönberg et qui eut une grande influence
sur la génération de compositeurs postérieure à la Seconde Guerre
mondiale. Webern, dont le vrai nom était Anton Wevern, naquit le 3
décembre 1883 à Vienne, où il fit ses études avec l’insigne musicologue
autrichien Guido Adler qui était aussi le professeur de Schönberg et
de Wellesz à l’université de Vienne. À partir de 1904, il eut Schönberg
comme professeur personnel. Entre 1908 et 1932, il fit des études de
direction à Prague, Vienne et plusieurs villes allemandes, enseigna
la composition dans l’académie musicale fondée par Schönberg et fit
connaître les nouveaux talents de l’époque.
Webern et le compositeur viennois Alban Berg étaient les deux disciples avancés de Schönberg. Les premières pièces de Webern, comme
le Passacaglia pour orchestre (1908) sont des œuvres d’un grand chromatisme et d’une grande richesse de style postromantique.
La musique de l’époque comprise entre ses Six pièces pour orchestre
(1910) et les Cinq canons pour soprano et deux clarinettes (1924) se
distingue par des textures légères, des petits ensembles instrumentaux et une construction musicale très compacte. Dans sa pièce Drei
geistliche Volkslieder (Trois lieder populaires religieux, 1924) il utilisa
le système dodécaphonique que Schönberg venait de formuler. Ses
pièces suivantes sont toujours remarquables par leur extrême intensité, leur concision, clarté et délicatesse ainsi que par leurs unités
mélodiques fragmentées. Webern élargit le concept de sérialisation
dodécaphonique à la sérialisation rythmique, dynamique et tonale.
Ce développement de sa musique eut une influence décisive dans la
promotion de musiciens de l’après-guerre, avec des personnages aussi
divers que Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Igor Stravinsky
ou Pierre Boulez. L’emploi de couleurs tonales fluides est particulièrement remarquable dans l’orchestration qu’il prépara en 1932 pour le
Ricercare de l’Offrande Musicale de Johann Sébastian Bach. Parmi les
principales œuvres dans lesquelles Webern employa la dodécaphonie
on remarquera la Symphonie de chambre (1928), les Cantate opus
29 (1940) et opus 31 (1943) et les Variations pour orchestre (1940). Il
publia en outre le Choralis Constantinus II du compositeur flamand
Heinrich Isaac, dont la maîtrise du contrepoint suscitait en Webern une
profonde admiration. » © Universal Ediciones.
Leilei TIAN
Née en 1971 en Chine, elle commence à étudier le piano à l’âge de
six ans. De 1988 à 1995, elle étudie la composition au Conservatoire
Central de Musique de Pékin où elle obtient son master. En 1997, elle
étudie en Suède, au Conservatoire de Musique de Göteborg, où elle
reçoit son diplôme en perfectionnement en 2001. De 2002 à 2003, elle
suit le cursus à l’IRCAM, puis s’installe à Paris.
Elle est lauréate de plusieurs concours internationaux prestigieux
de composition comme le Concours de Besançon (France), le Prix de
ISCM, le Concours « Città di Udine » (Italie), le Concours du GRAME, à
Lyon, et le Concours Gaudeamus à Amsterdam.
Lauréate de la sélection de l’Académie de France à Rome, elle est pensionnaire à la Villa Médicis pour l’année 2012 - 2013.
Elle reçoit des commandes d’institutions musicales, de festivals et
d’ensembles et sa musique est bien accueillie à l’étranger. Ses compositions sont également diffusées à la radio, en CD et sur Internet.
Francesco FILIDEI
L’artiste est diplômé du conservatoire Luigi Cherubini de Florence où
il remporte les premiers Prix à l’unanimité d’orgue et de composition.
Il suit ensuite les cours de perfectionnement de Salvatore Sciarrino,
Sylvano Bussotti, Giacomo Manzoni et Jean Guillou à Zurich. De 1999
à 2005, il étudie la composition au Conservatoire national supérieur
de Paris avec Marco Stroppa et Frédéric Durieux, et l’analyse avec
Michaël Lévinas. Parallèlement, il participe au Cursus de composition
et d’informatique musicale de l’IRCAM en 2001-2002, où il suit l’enseignement de Philippe Leroux, et à la session de composition « Voix
nouvelles », à Royaumont, en 2004.
Comme soliste, il est invité notamment à la Philarmonie de Berlin, au
Festival d’Automne à Paris, au festival Archipel à Genève, à la Biennale
de Venise, à Milano Musica (saison de la Scala 2008-2009), à l’IRCAM,
au Theaterhaus de Vienne, au Forum Neues Musiktheater de Stuttgart.
Ses œuvres, éditées par Rai Trade et Ars Publica, sont interprétées
par diverses formations, comme l’Itinéraire, Alter Ego, Cairn, L’Instant Donné, le Nouvel Ensemble Moderne, Atelier XX, Court-Circuit,
l’Ensemble intercontemporain, les Percussion de Strasbourg, le Klang
forum Wien et l’ensemble Recherche, 2e2m, l’Orchestre symphonique
de la Rai.
Francesco Filidei est compositeur en résidence à l’Académie Schloss
Solitude à Stuttgart en 2006 et membre de la Casa de Velázquez à
Madrid en 2007 pendant deux ans. Il remporte le Prix du Takefu International Music Festival en 2007 et en 2009 et le Siemens Förderpreis.
En 2010, il est nommé professeur de composition au festival Voix Nouvelles de Royaumont et, en 2011, il est professeur invité à l’univesité
d’Iowa et à l’Academie Takefu.
Kenji SAKAI
Il est né à Osaka (Japon) en 1977. Après ses études au Japon, il s’installe à Paris et travaille surtout avec Marco Stroppa et Michaël Levinas,
au Conservatoire de Paris, et avec Michael Jarrell à la Haute École de
Musique de Genève. En 2007-2009, il suit le cursus de l’IRCAM.
Ses œuvres sont créées par l’Orchestre Symphonique de Lucerne,
l’Orchestre National de Belgique, le Tokyo Philharmonic Orchestra, le
New Japan Philharmonic Orchestra, l’Ensemble Intercontemporain,
le Defunensemble, au Festival Musica (Strasbourg), au Festival Ars Musica (Bruxelles), au Festival Musica Nova (Helsinki), au KKL (Lucerne),
au Centre Pompidou (Paris), au Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), au
Suntory Hall (Tokyo) etc.
En juin 2013, sa nouvelle œuvre diptyque, Whiteout sera créée par
le NHK Symphony Orchestra et Blackout par l’Orchestre National de
Lyon, en mars 2014.
Il a remporté le Grand Prix du Concours International de George
Enescu, le Premier Prix de Toru Takemitsu Composition Award, l’Art
Mentor Foundation Lucerne Award et le Grand Prix International
Reine Elisabeth de Composition, en mai 2012. Enfin, il est décoré par
le commissaire aux affaires culturelles du Japon. En 2012-2013, il est
membre de l’Académie de France à Madrid.
Olivier MESSIAEN (1908-1992)
Le plus célèbre compositeur et organiste français de la seconde partie
du XXe siècle, Olivier Messiaen développa un style unique et original qui
comportait des innovations dans l’harmonie et la mélodie, de rythme
(notamment par l’emploi de rythmes employés dans la Grèce antique
ou de sources hindoues, et leur évolution comme le rythme palindromique et les rythmes à valeurs ajoutées), et de couleur (Messiaen
souffrait d’une légère synesthésie ce qui lui fit voir des couleurs en
écoutant de la musique).
Messiaen expérimenta la musique électronique (Fête des belles eaux,
1937) et le sérialisme (Quatre études de rythme, 1949), mais ne les
employa pas de façon soutenue.
Passionné d’ornithologie, Messiaen introduisit dans une très importante partie de sa musique des transcriptions de chants d’oiseaux en
employant son propre « style oiseau » (Catalogue d’oiseaux, 1958).
Il composa dans tous les genres musicaux majeurs, ses plus remarquables apports concernant le répertoire pour orgue (Méditations sur
le Mystère de la Sainte Trinité, 1969) et le répertoire pour piano, (Vingt
Regards sur l’Enfant Jésus, 1944).
Sa production compte aussi quelques grandes œuvres pour orchestre
(Turangalîla-Symphonie, 1948), et un opéra dont il écrivit aussi le livret
(Saint François d’Assise, 1983), qui constitue son testament musical.
Samuel ANDREYEV
L’artiste est né à Kincardine (Canada), en 1981. Après ses études au
Royal Conservatory of Music à Toronto, il étudie la composition avec
Allain Gaussin à Paris, puis entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP)
où il obtient un master de composition dans la classe de Frédéric
Durieux, et un Prix d’analyse dans la classe de Claude Ledoux. Samuel
Andreyev a également étudié auprès de Brian Ferneyhough, Heinz
Holliger, Michael Jarrell et Klaus Huber. Lauréat du concours Dutilleux
(2012), il est actuellement membre de l’Académie de France à Madrid.
Il a reçu des commandes de Radio France, du Balcon, de l’Ensemble
Proton Bern et de Hanatsu-Miroir, parmi d’autres. Sa musique est
régulièrement jouée en Europe, en Asie et en Amérique du nord, ainsi
que dans des festivals tels qu’Impuls (Graz), Darmstadt, Huddersfield,
Archipel (Genève) et Musica (Strasbourg). Son dernier CD, The Tubular
West, est paru en 2013 chez Torpor Vigil Records. Samuel Andreyev a
publié plusieurs recueils de poésies, dont Evidence (Quattro Books,
Toronto). Ses partitions sont éditées par Alphonse Leduc et Babel
Scores.
Manuel DE FALLA (1876-1946)
Né à Cadix le 23 novembre 1876, il entreprit ses études de musique
avec sa mère et les poursuivit dans sa ville natale successivement avec
Eloísa Galluzo, Alejandro Odero et Enrique Broca. En 1897, il commença ses études avec l’illustre pianiste et pédagogue José Tragó, ce qui
le fit voyager fréquemment à Cadix pour assister aux cours. Le résultat
de cet apprentissage fut son premier Prix de Piano de l’École Nationale
de Musique et Déclamation, en 1899, et le Prix du concours de piano
Ortiz y Cussó, en 1905.
Parallèlement, Falla composait ses premières pièces : Nocturno, Melodía, Romanza, Mazurka, Serenata andaluza. D’autre part, il composa des
zarzuelas, mais une seule d’entre elles fut créée : Los amores de Inés.
De 1902 à la fin de 1904, il étudia la composition en privé avec le compositeur et musicologue catalan Felipe Pedrell, qui l’imprégna d’une
solide connaissance des principes qui gouvernent les formes musicales et l’encouragea à approfondir ses études d’histoire musicale et
de folklore espagnol.
Le premier grand fruit de l’enseignement de Pedrell fut en 1905, un
chef-d’œuvre : La vida breve (La vie brève), drame lyrique couronné par
l’Académie Royale des Beaux-Arts de San Fernando. Mais la pièce ne
passa jamais sur les planches des théâtres de Madrid.
Pendant l’été 1907, il s’installa à Paris. Suivant les conseils de Claude
Debussy, Paul Dukas et André Messaguer, Falla transforma la structure de son opéra et retoucha consciencieusement son orchestration.
La vida breve fut créée dans sa version française le 1er avril 1913 au
Casino Municipal de Nice. (Biographie aimablement cédée par les
Archives Manuel de Falla).
LE CHEF D’ORCHESTRE
ET LES SOLISTES
Alberto ROSADO
Piano
Né à Salamanque en 1970, il s’est senti intéressé par la musique
contemporaine pendant toute sa carrière, mais c’est dans la dernière
décennie que son activité s’est focalisée sur la musique d’aujourd’hui.
Il entreprend alors d’établir d’étroits rapports avec plusieurs compositeurs européens et latino-américains, aussi bien en tant que soliste
que comme membre du groupe PluralEnsemble.
Il reçoit, entre autres, la formation avec Josep Colom, Peter Nagy,
Ferenc Rados, Jan Wijn et Luca Chiantore.
Il a donné des récitals dans les villes principales et à l’occasion des
plus importants festivals d’Europe, d’Amérique et du Japon, et il a
accompagné comme soliste quelques uns des meilleurs orchestres et
ensembles européens dirigés par Péter Eötvös, Susana Mälkki, Josep
Pons, Rafael Frübeck de Burgos, Pedro Halffter, Arturo Tamayo, José
Ramón Encinar, Zsolt Nagy, José Luis Temes, Fabián Panisello, Peter
Rundel, Philip Greenberg et Carlos Riazuelo, notamment.
Parmi ses enregistrements, on peut remarquer le Concierto para piano
y orquesta et les Movimientos para dos pianos y orquesta de José
Manuel López López avec la Deutsches Symphonie Orchestre dirigée
par Johanes Kalitzke, chez Kairos, ainsi que l’Obra completa para piano
de Cristóbal Halffter et celle de José Manuel López López chez Verso,
maison de disques avec laquelle il en a sorti un autre avec des pièces
de Messiaen, Ligeti, Takemitsu et Cage. Il a également enregistré trois
disques monographiques avec le PluralEnsemble de Fabián Panisello
(chez Col-Legno), César Camarero (chez Verso) y José Manuel López
López (chez Neos) et un disque avec l’Orchestre de Castilla y León avec
la musique d’Antonio José pour la maison Naxos.
Il est professeur de musique de chambre et de piano contemporain et
coordinateur de l’Atelier de Musique Contemporaine du Conservatoire
Supérieur de Musique de Salamanque.
César PERIS
Percussions
Après ses études à Saragosse, Madrid et Amsterdam, il est devenu
membre de la JONDE, de l’Orchestre Symphonique de Galice (OSG)
et de la Royale Philharmonique de Galice (RFG). Actuellement, il est
directeur du département de percussion du Conservatoire Supérieur
de Musique d’Aragon (CSMA) et de l’ensemble multidisciplinaire Nuevo
Contemporáneo.
Il a collaboré avec la Philharmonique d’Israël, dirigée par Zubin Mehta,
avec l’OBC de Barcelone, l’orchestre du Palau des Arts, et les symphoniques de Cadaqués, Grenade, Pays Basque, Navarre, Principauté des
Asturies et d’autres groupes consacrés à la musique contemporaine
comme PluralEnsemble de Madrid, Enigma-Ocaz de Saragosse, l’Ensemble Cadaques, l’OENM de Salzsbourg et l’Espace SINKRO, notamment. Il a enregistré avec eux pour les maisons Col-legno (Munich),
Verso, Audivis Valois, Tritó, Bmg Ariola, Classics, Verso, Autor, RDC.
Actuellement il est membre soliste de PluralEnsemble.
Il a publié des disques « Point à la ligne » de percussion contemporaine avec de la musique de Bartok, Varèse, Reich etc. et, en 2008, chez
NTC-limited, « Périphéries sonores », musique électroacoustique ibéro
américaine. En 2005, il obtint le Prix Répercussion pour ses efforts de
diffusion et production de la musique contemporaine pour percussion.
L’artiste a joué avec plusieurs groupes dans des salles et des festivals
d’Argentine, Brésil, Mexique, République Dominicaine, États-Unis,
Russie, Vietnam, Taïwan, Corée, Malaisie, Thaïlande, Bruneï et, en
Europe, en Italie, France, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Pologne,
Suisse, Portugal, Andorre et Espagne.
Fabián PANISELLO
Vit à Madrid où il est directeur académique de l’École Supérieure de
Musique Reina Sofia et chef de l’ensemble de musique contemporaine
PluralEnsemble, qu’il a fondé en 1998.
Il se forme comme compositeur auprès de Francisco Kröpfl, à Buenos
Aires, et auprès de Boguslaw Scheffer au Mozarteum de Salzbourg, où
il obtient le Prix d’excellence en 1993. Il complète sa formation en composition auprès d’Elliott Carter, Franco Donatoni, Brian Ferneyhough et
Luis de Pablo, et en direction d’orchestre avec Peter Eötvös.
Des compositeurs et interprètes comme Pierre Boulez, Peter
Eötvös, le Quatuor Arditti, Susanna Mälkki, Dimitri Vassilakis, Marco
Blaauw ou Francesco d’Orazio ont interprété ses œuvres, ainsi que
les orchestres SWR de Baden-Baden, le DSO de Berlin, l’Orchestre
national d’Espagne, le Mozarteum de Salzbourg, l’Orchestre de la
Communauté de Madrid.
Fabián Panisello a obtenu le Prix Mozarts Erben de Salzbourg et le Prix
hispano-latino-américain Rodolfo Halffter.
Ses œuvres sont publiées aux Éditions Peters de Francfort.
Le PLURALENSEMBLE
Ensemble instrumental spécialisé dans la musique des xxe et xxie
siècles, fondé en 1998 par Fabián Panisello, son chef actuel, afin
de contribuer au développement de la musique contemporaine.
Cherchant à atteindre une qualité d’interprétation toujours plus
exigeante, il présente chaque année une saison de concerts à l’Auditorium national de Madrid et des tournées en Espagne et à l’étranger,
alternant un répertoire soliste avec des œuvres d’ensemble.
Depuis sa création, le PluralEnsemble a développé des saisons de
concerts à l’Auditorium du Musée Thyssen Bornemisza, à l’Auditorium
National et au Cercle des Beaux-Arts de Madrid.
Il s’est produit avec succès dans de grands festivals comme notamment Musica à Strasbourg, A tempo à Caracas, Présences à Paris, Ars
Musica à Bruxelles, Manca à Nice, Spaziomusica à Cagliari, Aspekte à
Salzburg, IFCP Mannes à New York, Konzerthaus à Berlin, le festival
de musique d’Alicante, le festival d’automne à Varsovie et le festival
Ultraschall de Berlin.
Le PluralEnsemble compte aussi à son actif plusieurs enregistrements
pour les radios WDR, RBB, RNE, RTBF, RF pour les labels Col Legno,
Verso, Cervantes et NEOS, dédiés à des compositeurs tels que David
del Puerto, Luis de Pablo, Cesar Camarero, Peter Sculthorpe, José
Manuel López López, Gyorgy Ligeti et Fabián Panisello.
Des solistes comme Charlotte Hellekant, Jon Ketilsson, Marco Blaauw,
Alda Caiello, Pablo Marquez, Dimitri Vassikilis, Alison Bell, Salomé
Kammer et Hillary Summers sont régulièrement invités à se produire
avec le PluralEnsemble.
Le PluralEnsemble collabore aussi avec des chefs invités dont Peter
Eötvös, Zsolt Nagy, Hansjörg Schellenberger, Matthias Pintscher,
Cristobal Halffter, Daniel Kawka, Jean-Paul Dessy…
COMPOSITORES
DEL SIGLO XXI:
RETRATO DE
UNA GENERACIÓN
Jueves 25 de abril de 2013
20h
Madrid
Institut français Teatro
2013
ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ
ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS
Ilustración de cubierta: 2013 - © Cristina Gamón
ACADÉMIE
DES BEAUX-ARTS
Es para mí un gran placer y un honor presentar el programa
de esta gira del PluralEnsemble dedicada a los compositores
residentes actualmente en la Académie de France de Roma
y en la Casa de Velázquez (Académie de France de Madrid).
Este proyecto reviste un significado especialmente intenso
cuando recordamos la filiación y los estrechos lazos que siguen uniendo hoy en día, al cabo de numerosas evoluciones
históricas, a nuestras tres academias y sobre todo, el papel
fundamental de estas instituciones en las carreras de los
creadores actuales: en unos tiempos cada vez más angostos, los espacios que permiten el auge del proceso creativo
en un marco emancipado de los infinitos apremios de la vida
material parecen al mismo tiempo un lujo y algo más que
nunca necesario.
La Academia de Bellas Artes se siente particularmente
feliz y orgullosa de apadrinar este proyecto, que ilustra la
vocación específica de nuestras «viejas» instituciones y de
ayudar al crecimiento de nuevas generaciones de artistas proporcionándoles condiciones de trabajo propicias e
igualmente proponiéndoles hacer suyos una historia y un
conocimiento transmitido por las generaciones anteriores:
como descendiente directa de las academias fundadas en el
siglo xvii, la Academia sigue manteniendo en el centro de
su pensamiento y de su acción el concepto de transmisión
intergeneracional.
Quiero agradecer concretamente a nuestro colega Pierre
Cardin que haya permitido la concretización de este emocionante proyecto en París poniendo a disposición de los
artistas el prestigioso Espace Pierre Cardin.
En la actual situación de crisis, de la que no se salva ni
mucho menos la vida artística, esta celebración de la creación musical contemporánea europea y extraeuropea es al
mismo tiempo un tonificante mensaje; los compositores e
intérpretes protagonistas de estas tres veladas nos recuerdan en efecto, por encima de las fronteras, el poder vinculante, tan inmaterial como poderoso, que tiene la música
entre los individuos.
Arnaud d’Hauterives,
Secretario Perpetuo de la Academia de Bellas Artes
ACADÉMIE
DE FRANCE À MADRID,
CASA DE VELÁZQUEZ
Inaugurada en 1928 sobre un solar cedido a Francia por el
Estado español, la Casa de Velázquez es una institución pública que desde entonces no ha cesado de recibir a artistas
e investigadores. Bajo la tutela del Ministerio francés de
Enseñanza Superior e Investigación y dentro de la red de
las academias francesas en el extranjero, su misión actual
es desarrollar actividades de creación y de investigación en
el marco de sus dos elementos: la Academia de Francia en
Madrid y la Escuela de Estudios Superiores Hispánicos e
Ibéricos.
Durante su estancia en España, los artistas realizan el
proyecto por el que fueron admitidos en un entorno único en
el que se entrecruzan las prácticas artísticas, en un espacio
privilegiado, vivo y dinámico que fomenta tanto los encuentros como la experimentación personal. La Academia de
Francia en Madrid escolta el trabajo creativo de sus miembros organizando numerosas actividades: el concierto de
primavera es uno de los momentos cumbre de esta programación artística.
La colaboración con el PluralEnsemble se ideó en el marco
de estos actos; han sabido darle una auténtica trascendencia. De este modo, Madrid se convierte en el punto de
partida de una gira europea que, por encima de las fronteras, reúne tres hermosas instituciones en torno a la joven
creación musical.
Jean-Pierre Étienvre,
Director de la Academia de Francia en Madrid, Casa de Velázquez
ACADÉMIE
DE FRANCE À ROME,
VILLA MÉDICIS
Fundada en 1666, la Academia de Francia en Roma alberga
a compositores residentes desde 1803. Desde los tiempos
en que esta institución concedía los Premios de Roma, han
sido muchos y muchas quienes han podido disfrutar de una
estancia en Roma y enriquecer de una manera fundamental
la creación musical, francesa e internacional. Los compositores residentes en la Villa Medici vienen ahora de todos
los rincones del mundo y representan las tendencias más
recientes de la creación musical, sin exclusiones de géneros o estéticas. El programa elegido por el PluralEnsemble
permite escuchar conjuntamente por primera vez a los compositores residentes de la Academia de Francia en Roma
y de la Casa de Velázquez, la otra gran residencia para la
creación fundada por Francia en el extranjero. Un proyecto
inédito que me satisface poder contemplar en la Villa Medici.
Éric de Chassey,
Director de la Academia de Francia en Roma, Villa Medici
LA GENERACIÓN
DE LAS ABERTURAS
Tres conciertos, presentando el estreno de obras de compositores residentes en la Villa Medici y la Casa de Velázquez se darán en Madrid,
París y Roma, en el marco de una gira europea del PluralEnsemble
de Madrid, dirigido por Fabián Panisello.
Se trata de una iniciativa común de la Academia de Bellas Artes del
Institut de France y del PluralEnsemble de Madrid en el marco de
una coproducción que reúne a la Academia de Bellas Artes, la SACEM, el Espace Pierre Cardin, la Casa de Velázquez, la Villa Medici,
el Instituto Francés de Italia, el festival Suono Francese, el Instituto
Francés de España, de Madrid, el INAEM y el PluralEnsemble. Más
allá del símbolo de la reunión de las dos academias de Madrid y
Roma con motivo de esta gira, nos pareció especialmente significativo presentar el nuevo rostro de la creación, que es el de una generación integrada decididamente en el naciente espíritu del siglo xxi.
Este concierto reúne a una promoción de creadores llegados de
diferentes rincones del mundo, con vivencias políticas y culturales
a menudo muy alejadas de la tradición y de la historia europeas. Lo
que le proporciona un significado muy fuerte y original a la reunión
de estos creadores, que ha movilizado las diversas estructuras de
la coproducción, como el Espace Pierre Cardin, es el hecho de que
la diversidad de estos artistas, liberados de determinados códigos
históricos del mundo contemporáneo del siglo xx, está constituida en
realidad por elementos federativos que adquirieron al venir a estudiar
en las grandes instituciones francesas, especialmente en el CNSMDP
y el IRCAM. Es la referencia a una tradición exigente, el conocimiento
del timbre, la integración natural de las tecnologías y una cultura de
verdad, lo que permite la expresión de las nuevas personalidades y de
los lenguajes personales.
Michaël Levinas, de la Academia de Bellas Artes
y Fabián Panisello, director del PluralEnsemble
PROGRAMA
Fabián PANISELLO, dirección
Solistas:
Alberto ROSADO, piano
César PERIS, percusiones
PREMERA PARTE
Juan Pablo CARREÑO
Mi fe naufraga (2013), estreno
Anton WEBERN
Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910)
Leilei TIAN
The Hymn of the Pearl (2011)
Anton WEBERN
Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914)
Samuel ANDREYEV
À propos du concert de la semaine dernière (2013), estreno
SEGUNDA PARTE
Kenji SAKAI
La naranja atraviesa la noche… (2013), estreno
Olivier MESSIAEN
Petites esquisses d’oiseaux n°3 Le rouge gorge et n°4 La grive musicienne (1985)
Francesco FILIDEI
Finito ogni gesto (2010)
Manuel DE FALLA
Concerto pour piano et cinq instruments
Intérpretes:
PluralEnsemble
José SOTORRES, flauta
Juan Manuel GARCIA CANO, oboe
Carmen DOMÍNGUEZ, clarinete
Ema ALEXEEVA, violín
Michal DMOCHOWSKI, violonchelo
Florent DEREX, electrónica
NOTAS AL PROGRAMA
Mi fe naufraga (2013)
Juan Pablo CARREÑO
Una obra que es una sucesión de fragmentos musicales que aparecen, se imponen, y luego desaparecen, ubicados en el interior de una
abstracción, de una especie de contexto transmutado en una acción
musical. Es eso lo que yo llamo una música disyuntiva, que busca
darle a la música una nueva forma de función. En esta obra hay un solo
gesto, reproducido una y otra vez desde el comienzo hasta el final, una
especie de recitación declamada con diferentes voces, que se desdoblan, y se suceden unas a otras.
Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910)
Anton WEBERN (1883-1945)
«Compuestas en 1910, estas auténticas miniaturas, de las que solo
la segunda llega al minuto y medio de duración, se insertan en una
indagación del autor respecto al abandono gradual de los recursos de
la tonalidad. Este abandono libera unas energías que el joven músico se dispuso a organizar: la alternancia entre movimientos lentos y
animados, la eclosión tímbrica de los diferentes ataques del violín y la
polarización motívica. Es un nuevo universo en miniatura el que nace
en estos años.» (Jorge Fernández Guerra)
The Hymn of the Pearl (2011)
Leilei TIAN
La obra esta inspirada en un himno del texto gnóstico cristiano Actos
de Thomas el Apóstol. Cuenta la historia de un «hijo del Rey de Reyes»
que es enviado a Egipto para recuperar una perla guardada por una
terrible serpiente. Durante la aventura, es seducido por los egipcios
y olvida su origen. Sin embargo, una carta enviada por su padre le
recuerda su pasado. Al final, el muchacho consigue encantar a la
serpiente con un profundo sueño, recupera la perla y vuelve a su reino
como un héroe. Es un mensaje alegórico del viaje del alma por un
estado pre-mortal, por la mortalidad y de retorno al origen celeste.
Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914)
Anton WEBERN
«Escritas en 1914, estas tres piezas para chelo y piano continúan el
universo del dúo anterior en la agrupación mínima de la música de
cámara. Parece que Schoenberg, que aún ejercía una tutela importante sobre el introvertido autor, le aconsejó un ejercicio de desarrollo y ampliación del arco temporal en esta obra. No obstante, el
estallido de la guerra terminó provocando el efecto contrario: estas
brevísimas piezas, de las que la primera y la tercera alcanzan a duras
penas el minuto, tienen como eje una pieza central de solo 22 segundos, casi un ADN de cualquier posible desarrollo. Hoy son piezas de
repertorio, pero que exigen la misma concentración de escucha que
hace cien años; una distracción o un estornudo pueden arruinar un
movimiento entero.» (JFG)
NOTAS AL PROGRAMA
Finito ogni gesto (2010)
Francesco FILIDEI
«Cuando cada gesto de amor ha terminado», un verso maravilloso
extraído del Novissimum Testamentum de Edoardo Sanguineti, muestra perfectamente el amor a sus muertos. A partir de ahí comencé a
trabajar en la idea de un concierto para violonchelo y orquesta: Cada
gesto de amor, un lento descenso a los infiernos basado en la escala
cromática con un fulgor de luz al final. Sanguineti falleció súbitamente de un aneurisma el 18 de mayo de 2010, pocos días después de la
primera interpretación de esta obra. Su fallecimiento dejó un vacío
inconsolable en la deteriorada vida cultural de Italia. Tras infructuosos intentos por escapar de la huella que Cada gesto de amor había
incrustado en mi, decidí seguir un camino similar: construir la forma
y una melodía con la misma escala cromática descendente. Como me
había acercado a una encrucijada, por primera vez, comencé a atascarme y he tomado más bien otra dirección.
La naranja atraviesa la noche…
Kenji SAKAI
Esta obra representa el primer fruto del trabajo de mi residencia en la
Casa de Velázquez. «La naranja» es la metáfora del sol poniente cuyo
color se desplaza hasta los reflejos del alumbrado al principio de la
tarde, cuando comienza el ambiente animado alrededor de los bares.
Quería subrayar mi admiración por la vida española utilizando el lenguaje del flamenco. En homenaje de los compositores franceses atraídos por este país, he insertado algunas citas de la Rapsodie espagnole,
de Ravel, y de la Soirée dans Grenade, de Debussy.
Petites esquisses d’oiseaux, pour piano, n° 3 Le rouge-gorge, n° 4 La grive musicienne
Olivier MESSIAEN (1908-1992)
«Esta obra, relativamente breve para los usos de Messiaen (14 minutos
en total), constituye la última que escribió el maestro francés para el
piano. Compuesta en 1985, estaba dedicada a su esposa, la gran pianista y fiel colaboradora Yvonne Loriod, que la estrenó el 26 de enero
de 1987 en el Théâtre de la Ville de Paris. Es muy significativo que en
esta despedida, Messiaen volviera al universo de los cantos de pájaros,
a los que había dedicado ya monumentales obras, tanto para el piano
como para la orquesta.
La obra consta de seis pequeñas piezas de las que aquí se ofrecen las
dos centrales: la número 3, Le rouge gorge (el petirrojo) y la número 4,
La grive musicienne (el tordo o zorzal). El estilo de estas piezas casi
aforísticas es, de nuevo, una síntesis entre escritura pianística y transcripción magistral de los “grandes maestros de la naturaleza”, como
Messiaen sentía a los pájaros». (JFG)
NOTAS AL PROGRAMA
À propos du concert de la semaine dernière (2013)
Samuel ANDREYEV
01/02/13. Me he levantado a las 8. He pasado la mañana en la biblioteca de la Casa de Velázquez leyendo Divestiture A, del poeta americano Bruce Andrews. Casi lo he terminado. Un texto fascinante desde
muchos puntos de vista, que consiste en un collage de pequeños
fragmentos de frases de los que algunos provienen de textos que el
poeta estaba leyendo en el momento de su composición. Cada pasaje
parece dirigirse hacia un universo diferente al que potencialmente
accede, funcionando un poco como un ensamblaje de pórticos. Una
frase en particular llamó mi atención: «narcisismo arrogante, descarnadamente compulsivo y alienación esquizofrénica». Al introducir
la frase en Google he descubrí que estaba extraída de un fascinante
ensayo, ¿El modernismo ha fracasado?, de la crítica Suzi Gablik. Me he
quedado tan impresionado por este texto que he dejado de lado el de
Bruce Andrews.
23/02/13. Estoy decidido a descansar. La composición musical no es
comparable a un deporte olímpico. Tengo necesidad de estar descansado, abierto, concentrado, disciplinado, intuitivo y receptivo para que
vengan las notas. Y no es una excusa para permitirme ser perezoso: lo
que hago es realmente exigente. Me he duchado y afeitado. Ducharse
es una actividad que tiene contenido, se puede diferenciar una ducha
de otra. No es el caso del afeitado. Cada afeitado de mi vida ha sido
idéntico al precedente. Es un poco como si este acto consistiera en
realidad en un único momento, mi único momento de afeitado, y que
debía revivirlo de manera idéntica, cada día, como un cartucho de memoria almacenado en mi cerebro.
Concerto pour piano et cinq instruments
Manuel DE FALLA (1876-1946)
«El Concerto pour clavecin et cinq instruments es una de las cimas instrumentales de Falla y, al decir de muchos, de todo el neoclasicismo de
entreguerras. Surgió como encargo de la clavecinista Wanda Landowska, gran animadora del viejo instrumento a principios del siglo xx y que
también pidió el Concert champêtre a Poulenc. Falla realizó una auténtica quintaesencia trascendental del juego de apropiaciones de música
del pasado y lo convirtió en sustancia cristalina, adaptada al puntillista
instrumento, convirtiéndolo en una de las obras más populares del siglo
xx en el repertorio concertístico y, seguramente, en la máxima expresión
del clave moderno. El estreno de la obra tuvo lugar el 5 de noviembre de
1926 en Barcelona con la dedicataria al clave. Resulta curioso que la versión para piano del Concerto impuesta por el propio compositor, aparentemente tan poco cercanos un instrumento del otro, fuera casi inmediata
y la que tocara el propio Falla en numerosos conciertos.» (JFG)
BIOGRAFÍA
DE LOS
COMPOSITORES
Juan Pablo CARREÑO
Formado en Colombia, Estados Unidos y Francia, Juan Pablo Carreño
hizo estudios de composición en la universidad Javeriana de Bogota y en
el Conservatorio de Paris con Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël
Levinas, Luis Naón…
Fundador del ensemble Le Balcon, desarrolla desde el 2008 el concepto de una «música disyuntiva» -la búsqueda de la confrontación entre
un objeto musical y su imagen transformada, situada paralelamente
a una transmutación de un contexto-: la música encuentra una nueva
forma de función dentro de una abstracción.
En el 2006, gana el premio de un programa de residencias artísticas
que otorgan conjuntamente el Ministerio de Cultura de Colombia y el
FONCA de México.
Fue nombrado pensionario de la Academia de Francia en Roma (Villa
Medici) entre los años 2011 y 2013. Ha sido igualmente seleccionado
en Nueva York para trabajar en 2012 como compositor en residencia
del International Contemporary Ensemble en el marco del programa
ICELab.
Su música se toca regularmente en diferentes países de América y
Europa por orquestras como el Ensemble Intercontemporain, el ICE
(International Contemporary ensemble), el Ensemble Vortex, el Quatuor à cordes Manolov, L’Instant Donné, el Ensamble CG, el Ensamble
Nodus…
Anton WEBERN (1883-1945)
«Compositor austriaco que desarrolló el sistema dodecafónico del
compositor también austriaco Arnold Schönberg e influyó sobre la
generación de compositores posterior a la II Guerra Mundial. Webern,
cuyo verdadero nombre era Anton Wevern, nació el 3 de diciembre de
1883 en Viena, donde estudió con el eminente musicólogo austriaco
Guido Adler también profesor de Schönberg y Wellesz, en la universidad de Viena. A partir de 1904 tuvo como profesor particular a Schönberg. Entre 1908 y 1934, estudió dirección en Praga, Viena y varias ciudades alemanas, enseñó composición en la academia musical fundada
por Schönberg en Viena y dio a conocer a nuevos valores de su época.
Webern y el compositor vienés Alban Berg fueron los dos discípulos
mas aventajados de Schönberg. Las primeras obras de Webern, como
la Passacaglia pour orchestre (1908) para orquesta, son obras de gran
cromatismo y riqueza de estilo postromántico.
La música del periodo comprendido entre sus Six pièces pour orchestre (1910) y los Cinq canons pour soprano et deux clarinettes (1924) se
caracteriza por texturas ligeras, conjuntos instrumentales pequeños
y una construcción musical muy compacta. En su obra Drei geistliche
Volkslieder (Tres lieder populares religiosos, 1924) empleó el sistema
dodecafónico recién formulado por Schönberg. Sus obras posteriores
siguen siendo notables por su extremada intensidad, brevedad, claridad
y delicadeza y por sus unidades melódicas fraccionadas. Webern amplió
el concepto de serialización dodecafónica a la serialización rítmica,
dinámica y tonal. Este desarrollo de su música influyó de forma decisiva
en la generación de músicos de la postguerra, con figuras tan diversas
como Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Igor Stravinski o Pierre
Boulez. El empleo de colores tonales fluctuantes es especialmente
llamativo en la orquestación que realizó en 1932 del Ricercare de la
Ofrenda musical de Johann Sebastian Bach. Entre las principales obras
donde Webern empleó la dodecafonía cabe destacar la Symphonie de
chambre (1928), las Cantante opus 29 (1940) y opus 31 (1943) y las Variations pour orchestre (1940). También editó la Choralis Constantinus II
del compositor flamenco Heinrich Isaac, cuya maestría en el empleo del
contrapunto admiraba profundamente Webern.» © Universal Ediciones.
Leilei TIAN
Nacida en 1971 en China, empieza a estudiar piano a la edad de seis
años. De 1988 a 1995, estudia composición en el Conservatorio Central
de Música de Pekín, donde obtiene su master. En 1997 estudia en
Suecia, en el Conservatorio de Música de Göteborg, donde recibe el
diploma de perfeccionamiento en 2001. De 2002 a 2003 sigue un curso
del IRCAM y se instala en París.
Es laureada de varios prestigiosos concursos internacionales de
composición, como el de Besançon (Francia), el del ISCM, el concurso
«Città di Udine» (Italia), el concurso del GRAME, en Lyón y el concurso
Gaudeamus de Amsterdam.
Laureada en la selección de la Academia de Francia en Roma, es pensionista en Villa Medici para el año 2012-2013.
Recibe encargos de instituciones musicales, festivales y conjuntos y su
música se acoge bien en el extranjero. Sus composiciones también se
difunden por la radio, en CD y en Internet.
Francesco FILIDEI
El artista es diplomado del Conservatorio Luigi Cherubini de Florencia
donde recibe por unanimidad los primeros premios de órgano y de
composición. A continuación, sigue los cursos de perfeccionamiento de
Salvatore Sciarrino, Sylvano Bussotti, Giacomo Manzoni y Jean Guillou
en Zurich. De 1999 a 2005, estudia composición en el Conservatorio
Nacional Superior de París con Marco Stroppa y Frédéric Durieux,
y análisis con Michaël Lévinas. En paralelo, participa en el curso de
composición e informática musical del IRCAM en 2001-2002, donde
asiste a las clases de Philippe Leroux y a la sesión de composición
«Voix Nouvelles» (Voces Nuevas) en Royaumont, en 2001-2002.
Como solista ha sido invitado por la Filarmónica de Berlín, por el
Festival de Otoño de París, el festival Archipel de Ginebra, la Bienal de
Venecia, por Milano Musica (temporada de la Scala 2008-2009), por el
IRCAM, el Theaterhaus de Viena y el Forum Neues Musiktheater de
Stuttgart.
Sus obras, editadas por Rai Trade y Ars Publica, han sido interpretadas
por diversas formaciones, como Itinéraire, Alter Ego, Cairn, L’Instant
Donné, el Nouvel Ensemble Moderne, Atelier XX, Court-Circuit, el
Ensemble Intercontemporain, Percussion de Strasbourg, Klangforum
Wien, el Ensemble Recherche y el Ensemble 2e2m, así como por la
Orquesta sinfónica de la RAI.
Francesco Filidei fue compositor residente en la Academia Schloss
Solitude de Stuttgart en 2006 y miembro de la Casa de Velázquez de
Madrid en 2007 durante dos años. En 2007 y 2009 ganó el premio del
Festival Internacional de Música Takefu, así como el Siemens Förderpreis. En 2010, fue nombrado profesor de composición del festival
Voces Nuevas de Royaumont y en 2011 fue profesor invitado en la
Universidad de Iowa y en la Academia Takefu.
Kenji SAKAI
Nació en Osaka (Japón) en 1977. Después de estudiar en Japón, se instaló en París y trabajó sobre todo con Marco Stroppa y Michaël Lévinas
en el Conservatorio de París y con Michael Jarrell en la Academia Superior de Música de Ginebra. En 2007-2009, siguió el curso del IRCAM.
Sus obras fueron estrenadas por la Orquesta Sinfónica de Lucerna,
la Orquesta Nacional de Bélgica, la Tokyo Philharmonic Orchestra, la
New Japan Philharmonic Orchestra, el Ensemble Intercontemporain,
el Defunensemble, en los festivales Musica (Estrasburgo), Ars Musica
(Bruselas), Musica Nova (Helsinki), KKL (Lucerna), en el Centro Pompidou (París), en el Palacio de Bellas Artes (Bruselas), en el Suntory Hall
(Tokio), etc.
En junio de 2013 estrenará una obra díptica; Whiteout será interpretada por la Orquesta Sinfónica NHK y Blackout por la Orquesta Nacional
de Lyón en marzo de 2014.
Ha ganado el Gran Premio del Concurso Internacional George Enescu,
el Primer Premio de los galardones de composición Toru Takemitsu,
el galardón de la Art Mentor Foundation de Lucerna y el Gran Premio
Internacional de Composición Reina Elisabeth en mayo de 2012. Por
último, ha sido decorado por el comisario japonés de asuntos culturales. En 2012-2013, se convirtió en miembro de la Academia de Francia
en Madrid.
Olivier MESSIAEN (1908-1992)
El más famoso compositor y organista francés de la segunda parte
del siglo XX, Olivier Messiaen desarrolló un estilo único y original
compuesto de innovaciones en la armonía y la melodía, de ritmo
(en particular en ritmos de la antigua Grecia y de fuentes hindúes, y
su evolución como son el ritmo palindrómicas y ritmos con valores
agregados), y de color (Messiaen tuvo leve sinestesia que le llevó a ver
colores cuando oyó la música).
Messiaen experimentó con la música electrónica (Fête des belles eaux,
1937) y el serialismo (Quatre études de rythme, 1949), pero no hizo uso
sostenido de ambos.
Ornitólogo apasionado, Messiaen incorporó en una parte muy importante de su música transcripciones de canto de los pájaros utilizando
su propio «estilo pájaro» (Catalogue d’oiseaux, 1958).
Compuso en todos los géneros mayores, haciendo contribuciones
especiales al repertorio de órgano (Méditations sur le Mystère de la
Sainte Trinité, 1969), y al repertorio para piano, (Vingt Regards sur
l’Enfant Jésus, 1944).
Su producción incluye varios grandes obras orquestales (TurangalîlaSymphonie, 1948), y una ópera, para la que también escribió el libreto
(Saint François d’Assise, 1983), que constituye su testamento.
Samuel ANDREYEV
El artista nació en Kincardine (Canadá) en 1981. Después de sus estudios en el Real Conservatorio de Música de Toronto, estudia composición con Allain Gaussin en París y entra en el Conservatorio de París
(CNSMDP) donde obtiene un master de composición en la clase de
Frédéric Durieux y un premio de análisis en la clase de Claude Ledoux.
Samuel Andreyev ha estudiado también con Brian Ferneyhough, Heinz
Holliger, Michael Jarrell y Klaus Huber. Laureado del concurso Dutilleux (2012), en la actualidad es miembro de la Academia de Francia en
Madrid.
Ha recibido encargos de Radio France, del Balcon, del Ensemble Proton de Berna y de Hanatsu-Miroir, entre otros. Su música se interpreta
regularmente en Europa, Asia y Norteamérica así como en festivales
como los de Impuls (Graz), Darmstadt, Huddersfield, Archipel (Ginebra)
y Musica (Estrasburgo). Su último CD, The Tubular West, se publicó en
2013 en el sello Torpor Vigil Records. Samuel Andreyev ha publicado
varios libros de poemas como Evidence (Quattro Books, Toronto). Sus
partituras han sido editadas por Alphonse Leduc y Babel Scores.
Manuel DE FALLA
Nació en Cádiz el 23 de noviembre de 1876. Inició sus estudios musicales con su madre y los prosiguió en su ciudad natal sucesivamente
con Eloísa Galluzo, Alejandro Odero y Enrique Broca. En 1897, comenzó a estudiar con el ilustre pianista y pedagogo José Tragó, viajando
frecuentemente de Cádiz a Madrid para recibir sus clases. Fruto de
esta enseñanza, consiguió en 1899 el primer Premio de piano de la
Escuela Nacional de Música y Declamación y ganó, en 1905, el Premio
del concurso de piano Ortiz y Cussó.
Paralelamente, Falla compuso sus primeras obras: Nocturno, Melodía,
Romanza, Mazurka, Serenata andaluza. Por otra parte, compuso zarzuelas, de las que sólo se estrenó una: Los amores de Inés.
De 1902 a finales de 1904, estudió composición en privado con el compositor y musicólogo catalán Felipe Pedrell, quien le inculcó un sólido
conocimiento de los principios que rigen las formas musicales y le hizo
profundizar en el estudio de la historia musical y del folklore español.
El primer gran fruto del magisterio de Pedrell fue, 1905, una obra
maestra: La vida breve, drama lírico premiado por la Real Academia
Española de Bellas Artes de San Fernando. Sin embargo, la obra no
logró subir al escenario de un teatro madrileño.
En el verano de 1907, se instaló en París. Siguiendo los consejos de
Claude Debussy, Paul Dukas y André Messaguer, Falla transformó la
estructura de su ópera y retocó minuciosamente su orquestación.
La vida breve se estrenó, en versión francesa, el 1 de abril de 1913
en el Casino Municipal de Niza.(Biografía amablemente cedida por
el archivo Manuel de Falla).
DIRECTOR Y SOLISTAS
Alberto ROSADO
Piano
Nació en Salamanca en el 1970, ha estado interesado en la música
contemporánea durante toda su carrera pero es en esta última década
cuando su actividad se ha focalizado en la música de hoy, comienza
entonces una estrecha relación con numerosos compositores europeos
y latinoamericanos, tanto como solista como miembro del grupo Plural
Ensemble.
Se ha formado con Josep Colom, Peter Nagy, Ferenc Rados, Jan Wijn y
Luca Chiantore, entre otros.
Ha dado recitales en las principales ciudades y Festivales de Europa,
América y Japón y ha actuado como solista con algunas de las mejores
orquestas y ensembles europeos dirigidos por Péter Eötvös, Susana
Mälkki, Josep Pons, Rafael Frübeck de Burgos, Pedro Halffter, Arturo
Tamayo, José Ramón Encinar, Zsolt Nagy, José Luis Temes, Fabián Panisello, Peter Rundel, Philip Greenberg y Carlos Riazuelo, entre otros.
Entre sus grabaciones destacan el Concierto para piano y orquesta y los
Movimientos para dos pianos y orquesta de José Manuel López López
con la Deutsches Symphonie Orchestre dirigida por Johanes Kalitzke,
para Kairos y la Obra completa para piano de Cristóbal Halffter y la de
José Manuel López López con Verso, discográfica con la que también
tiene un disco con obras de Messiaen, Ligeti, Takemitsu y Cage. También ha grabado tres monográficos junto a PluralEnsemble de Fabián
Panisello (Col Legno), César Camarero (Verso) y José Manuel López
López (Neos) y un disco con la Orquesta de Castilla y León con música de
Antonio José para el sello Naxos.
Es profesor de música de cámara y piano contemporáneo y coordina el
Taller de Música Contemporánea del Conservatorio Superior de Música
de Salamanca.
César PERIS
Percusión
Tras sus estudios en Zaragoza, Madrid y Amsterdam, ha formado parte
de la JONDE, y de las Sinfónica de Galicia OSG y Real Filarmonía de
Galicia RFG, dirigiendo en la actualidad la cátedra de percusión en
el Conservatorio Superior de Música de Aragón CSMA y la compañía
interdisciplinar Nuevo Contemporáneo.
Ha colaborado con la Filarmónica de Israel dirigido por Zubin Mehta,
OBC de Barcelona, Orquesta del Palau de les Arts, Sinfónicas de
Cadaqués, Granada, Euskadi, Navarra, Principado de Asturias y
grupos dedicados a la música contemporánea como PluralEnsemble
de Madrid, Enigma-Ocaz de Zaragoza, Ensemble Cadaques, OENM de
Salzsburgo y Espacio SINKRO entre otros con los cuales a grabado
para los sellos, col-legno (Munich), Verso, Audivis Valois, Tritó, Bmg
Ariola, Classics, Verso, Autor, RDC. Actualmente es integrante solista
del PluralEnsemble.
Ha publicado los discos «Punto y aparte» percusión contemporánea,
con músicas de Bartok, Varèse, Reich etc, y en 2008 con NTC-limited,
«Periferias sonoras», música electroacústica iberoamericana. En 2005
recibió el Premio Repercusión por sus trabajos de difusión y producción de música contemporánea para percusión.
Cesar se ha presentado con diferentes formaciones en salas y festivales de Argentina, Brasil, México, República Dominicana, Estados
Unidos, Rusia, Vietnam, Taiwan, Corea, Malaysia, Tailandia, Brunei y
en Europa; Italia, Francia, Holanda, Alemania, Austria, Polonia, Suiza,
Portugal, Andorra y España.
Fabián PANISELLO
Director de PluralEnsemble y director académico de la Escuela
Superior de Música Reina Sofía. Se formó con Francisco Kröpfl y con
Boguslaw Schaeffer en el Mozarteum de Salzburgo (diploma de excelencia, 1993), y la completó con Elliott Carter, Franco Donatoni, Brian
Ferneyhough, Luis de Pablo, Peter Eötvös y Jorma Panula.
Sus obras son tocadas por intérpretes como: Pierre Boulez, Peter Eötvös,
Arditti Quartet, Susana Mälkki, Dimitri Vassilakis, Marco Blaauw, Leigh
Melrose, orquestas como la SWR, DSO, OCNE, Mozarteum de Salzburgo
entre otros.
Ha obtenido premios como Mozarts Erben de la Ciudad de Salzburgo y el
Premio Iberoamericano Rodolfo Halffter.
Publica su obra en la Editorial Peters de Frankfurt.
PLURALENSEMBLE
Es un conjunto instrumental especializado en música de los siglos XX
y XXI, nacido con la vocación de difundir la música contemporánea, especialmente la creada en nuestro país. Buscando siempre la más alta
calidad interpretativa, desarrolla anualmente una temporada estable
de conciertos y giras,
Por tercer año desarrolla el Ciclo de Conciertos Fundación BBVA de
Música Contemporánea en el Auditorio Nacional de Música de Madrid y
el Ciclo de Solistas Fundación BBVA en su sede de Madrid y Bilbao, así
como diversas giras nacionales e internacionales.
A lo largo de su trayectoria ha intervenido con gran éxito en los principales festivales internacionales especializados como son Musica de
Estrasburgo, A Tempo de Caracas, Présences de París, Ars Musica
de Bruselas, Manca de Niza, Spaziomusica de Cagliari, Aspekte de
Salzburgo, IFCP Mannes de Nueva York, Festival de Música de Alicante,
Quincena Donostiarra de San Sebastián, Ciclo de la WDR de Colonia,
Nous Sons del Auditori de Barcelona, Festival de Otoño de Varsovia,
Klangspuren del Tirol y Ultraschall y Konzerthaus de Berlín entre otros.
Colabora con artistas como Peter Eötvos, Salome Kammer, Hilary
Summers, Cristóbal Halffter, Marco Blaauw, Jörg Widmann,
Dimitri Vassilakis, Alison Bell, Siegfried Mauser, Nicolas Altstaedt,
Jon Ketilsson, Charlotte Hellekant, Toshio Hosokawa.
COMPOSITORI
DEL XXI SECOLO:
RITRATTO DI
UNA GENERAZIONE
Giovedì 2 maggio 2013
ore 20.30
Roma
Villa Medici - Grand Salon
2013
ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ
ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS
Illustrazione di copertura: 2013 - © Cristina Gamón
ACADÉMIE
DES BEAUX-ARTS
É un onore e un piacere per me introdurre il programma di
questa tournée del PluralEnsemble dedicato ai compositori
attualmente residenti all’Accademia di Francia a Roma e alla
Casa de Velázquez (Accademia di Francia a Madrid).
Questo progetto riveste grande importanza in quanto ricorda
la collaborazione e i legami stretti che uniscono ancora oggi,
dopo molte evoluzioni storiche, le nostre tre accademie e
soprattutto il grande ruolo di queste istituzioni nelle carriere dei creatori di oggi: in un tempo sempre più ristretto in
cui gli spazi che permettono al processo della creazione di
svanire in un quadro influenzato dagli innumerevoli obblighi
della vita materiale, appaiono a volte più che mai lussuosi e
sempre più necessari.
L’Accademia delle belle arti è lieta e orgogliosa di essere la
madrina di questo progetto che illustra la vocazione stessa
delle nostre «vecchie» istituzioni e di aiutare l’emergenza
delle nuove generazioni di artisti apportando loro condizioni
di lavoro propizie e allo stesso tempo dandogli l’opportunitá
di appropriarsi di una storia e di un sapere, trasmesso dalle
generazioni precedenti: discendenti diretti delle Accademie
create nel xvii secolo, l’Accademia continua a porre al centro
delle sue riflessioni e della sua azione la nozione di trasmissione intergenerazionale.
Ringrazio in particolar modo il nostro confratello Pierre
Cardin per aver permesso la realizzazione di questo entusiasmante progetto a Parigi, mettendo a disposizione degli
artisti il prestigioso Espace Pierre Cardin.
Nell’attuale situazione di crisi che è ben lontana dal risparmiare la vita artistica, questa celebrazione della creazione
musicale contemporanea europea ed extraeuropea è anche
un messaggio rinvigorente; i compositori ed i principali
interpreti di queste tre serate ci ricordano in effetti al di
là delle frontiere, il potere forte e immateriale che lega la
musica con gli individui.
Arnaud d’Hauterives,
Segretario permanente dell’Accademia delle belle arti
ACADÉMIE
DE FRANCE À MADRID,
CASA DE VELÁZQUEZ
Inaugurata nel 1928 su di un terreno ceduto alla Francia
dallo stato spagnolo, la Casa de Velázquez è un’istituzione
pubblica che non ha mai smesso di accogliere, da allora,
artisti e ricercatori. Oggi, posta sotto la tutela del ministero
francese per l’Insegnamento superiore e la Ricerca, nella
rete delle Scuole francesi all’estero, ha come missione lo
sviluppo delle attività di creazione e di ricerca nell’ambito dei
suoi due componenti: l’Accademia di Francia a Madrid e la
Scuola degli studi superiori ispanici e iberici.
Durante il loro soggiorno in Spagna, gli artisti realizzano il
progetto per il quale sono stati reclutati in un ambiente unico
dove si incrociano le pratiche artistiche, in un luogo privilegiato, vivo e dinamico, che incoraggia sia gli incontri che la
sperimentazione personale. L’Accademia di Francia a Madrid
accompagna il lavoro dei suoi membri organizzando diverse
attività: il concerto di primavera è uno dei momenti salienti
della sua programmazione artistica.
La collaborazione con il PluralEnsemble è stata concepita
nel quadro di queste manifestazioni, facendole acquisire
un’importante risonanza. Madrid è anche il punto di partenza di una tournée europea che, al di lá delle frontiere,
riunisce tre belle istituzioni intorno alla giovane creazione
musicale.
Jean-Pierre Étienvre,
Direttore dell’Accademia di Francia a Madrid - Casa de Velázquez
ACADÉMIE
DE FRANCE À ROME,
VILLA MÉDICIS
Fondata nel 1666, l’Accademia di Francia a Roma ha accolto borsisti compositori a partire dal 1803. Dall’epoca in
cui l’istituzione attribuiva il Prix de Rome, numerosi sono
coloro che hanno potuto beneficiare di un soggiorno a Roma
e arricchire in maniera fondamentale la creazione musicale, senza esclusività di genere o di estetica. Il programma
che ha scelto di presentare il PluralEnsemble permette per
la prima volta di sentire in un unico evento i compositori
borsisti dell’Accademia di Francia a Roma e della Casa de
Velázquez, altra grande residenza della creazione fondata
dalla Francia all’estero. Un progetto inedito, che sono lieto
di veder svolgere a Villa Medici.
Éric de Chassey,
Direttore dell’Accademia di Francia a Roma - Villa Medici
LA GENERAZIONE
DELLE APERTURE
Tre concerti che presentano le creazioni di opere di compositori borsisti di Villa Medici e della Casa de Velázquez , avranno luogo a Madrid, Parigi e Roma, nell’ambito di una tournée europea del PluralEnsemble di Madrid, diretto da Fabián Panisello. Si tratta di un’iniziativa
presa in comune dall’Accademia delle belle arti dell’Istituto di Francia
e il PluralEnsemble di Madrid nell’ambito di una co-produzione che
unisce l’Accademia delle belle arti, la SACEM, l’Espace Pierre Cardin,
la Casa de Velázquez , Villa Medici, l’Istituto francese Italia e il Festival Suona Francese, l’Istituto francese di Spagna a Madrid, l’INAEM e
il PluralEnsemble.
Al di là del simbolo che rappresenta l’unione tra due accademie,
quella di Madrid e quella di Roma, ci è sembrato particolarmente
significativo presentare un nuovo volto della creazione offerto da una
generazione che appartiene in tutto e per tutto allo spirito nascente
del xxi secolo.
Questo concerto mette insieme artisti che vengono da diverse parti
del globo e che hanno vissuto politiche e culture spesso molto lontane dalla tradizione e dalla storia europea. Ciò che dà un senso molto
forte e originale a questa unione, che ha mobilitato varie strutture di
co-produzioni come l’Espace Pierre Cardin, è il fatto che la diversità
di questi artisti, affrancati da certi codici storici del mondo contemporaneo del xx secolo, é costituita in realtà da elementi di rapporto che
hanno acquisito venendo a studiare in grandi istituzioni francesi quali
ad esempio il CNSMDP e l’IRCAM. Sono il riferimento ad una tradizione esigente, la conoscenza del timbro, l’integrazione naturale di
tecnologie e una vera cultura che permettono l’espressione di nuove
individualità e di linguaggi personali.
Michaël Levinas, dell’Accademia delle belle arti
e Fabián Panisello, direttore del PluralEnsemble
PROGRAMMA
Fabián PANISELLO, direzione
Solisti:
Alberto ROSADO, pianoforte
César PERIS, percussioni
PRIMA PARTE
Juan Pablo CARREÑO
Mi fe naufraga (2013), creazione
Anton WEBERN
Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910)
Leilei TIAN
The Hymn of the Pearl (2011)
Anton WEBERN
Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914)
Samuel ANDREYEV
À propos du concert de la semaine dernière (2013), creazione
SECONDA PARTE
Kenji SAKAI
La naranja atraviesa la noche… (2013), creazione
Olivier MESSIAEN
Petites esquisses d’oiseaux n°3 Le rouge gorge et n°4 La grive musicienne (1985)
Francesco FILIDEI
Finito ogni gesto (2010)
Manuel DE FALLA
Concerto pour piano et cinq instruments
Interpreti:
PluralEnsemble
José SOTORRES, flauto
Juan Manuel GARCIA CANO, oboe
Carmen DOMÍNGUEZ, clarinetto
Ema ALEXEEVA, violino
Michal DMOCHOWSKI, violoncello
Florent DEREX, elettronica
NOTE DI PROGRAMMA
Mi fe naufraga (2013)
Juan Pablo CARREÑO
Un pezzo è una successione di frammenti musicali che appaiono, si
imprimono ed insieme si dissolvono, all’interno dell’astrazione di un
contesto tramutato in azione musicale. È quella che io chiamo musica
disgiunta, che cerca il modo di dare alla musica una nuova funzione.
In questo pezzo vive un solo gesto, riprodotto più volte dall’inizio fino
alla fine, una sorta di recitazione declamata a più voci separate che si
relazionano l’una con l’altra.
Quatre pièces pour violon et piano opus 7 (1910)
Anton WEBERN (1883-1945)
«Composti nel 1910, queste vere miniature, la seconda dura giusto
un minuto e mezzo, s’inseriscono nell’ambito di una ricerca dell’autore
sull’abbandono progressivo delle risorse della tonalità. Questa scelta
libera le energie che la musica giovane può creare: l’alternanza di un
movimento lento e uno veloce, l’esplosione timbrica dei diversi suoni
del violino e la polarizzazione dei motivi. Si tratta di un nuovo universo in miniatura che si sta creando in questi anni.» (Jorge Fernández
Guerra)
The Hymn of the Pearl (2011)
Leilei TIAN
Il pezzo si ispira al testo gnostico critico Faits de Thomas l’Apôtre
(La storia di Tommaso l’Apostolo). Quest’ultimo racconta la storia di
un «figlio del Re dei Re» che viene mandato in Egitto a recuperare una
perla custodita da un terribile serpente. Nel corso delle sue avventure,
viene sedotto dalle donne egiziane dimenticando cosí le sue origini e il
motivo del suo viaggio. Ciononostante una lettera di suo padre arriva a
ricordargli il suo passato. Alla fine il ragazzo riesce a far cadere il serpente in un profondo sonno, recuperare la perla e tornare da eroe nel
suo paese. La storia é un allegoria del viaggio dell’anima dallo stato di
pre-morte, alla morte vera e propria fino a tornare alle origini celesti.
Trois petites pièces pour violoncelle et piano opus 11 (1914)
Anton WEBERN
«Scritti nel 1914, questi tre pezzi per violoncello e pianoforte prolungano
la tradizione del duo, molto utilizzata per la musica da camera. Sembra quasi che Schöenberg, che esercita ancora una grande influenza
per l’autore, gli abbia ispirato un esercizio di sviluppo ed ampliamento
dell’arco musicale di questi pezzi.
Tuttavia, lo scoppio della guerra finì per provocare l’effetto contrario:
questi pezzi, estremamente brevi, dei quali il primo e il terzo arrivano
appena a un minuto, si delineano attorno a un’asse, un pezzo centrale
di 22 secondi, praticamente un ADN di tutti gli sviluppi possibili. Si tratta ad oggi di pezzi di repertorio, ma che necessitano la stessa concentrazione d’ascolto di cent’anni fa; una disattenzione o anche un minimo
starnuto, basterebbero a rovinare tutto il movimento.» (JFG)
NOTE DI PROGRAMMA
Finito ogni gesto (2010)
Francesco FILIDEI
«Quando ogni gesto d’amore giunge al termine», un verso meraviglioso
estratto da Novissimum Testamentum di Edoardo Sanguineti, illustra
perfettamente la sua fascinazione per la morte. A partire da quello, ho
iniziato a lavorare sull’idea di un concerto per violoncello e orchestra:
Ogni gesto d’amore, una lenta discesa agli inferi eseguita su scale
cromatiche con uno squarcio di luce alla fine. Sanguineti é morto improvvisamente a causa di un aneurisma il 18 maggio 2010, pochi giorni
prima della prima esecuzione di questo pezzo. La sua morte ha lasciato un vuoto incolmabile nella vita culturale decadente Italiana. Dopo
una serie di inutili sforzi per avvicinarmi alla traccia che tanto mi aveva
incuriosito in Ogni gesto d’amore, ho deciso di intraprendere una via
vicina alla sua: comporre una forma e una melodia con la stessa scala
cromatica discendente. Come se fossi davanti a un bivio, ho sentito per
la prima volta di aver intrapreso una nuova strada.
La naranja atraviesa la noche…
Kenji SAKAI
Quest’opera rappresenta il primo frutto del lavoro della mia residenza
alla Casa de Velázquez. «La naranja» (l’arancia) è la metafora del sole
che tramonta il cui colore riscalda fino al crepuscolo quando l’atmosfera comincia ad animarsi intorno ai bar.
Ho voluto sottolineare la mia ammirazione per la vita spagnola utilizzando il linguaggio del flamenco. In omaggio ai compositori francesi
attirati da questo paese, ho inserito alcune citazioni della Rapsodie
espagnole di Ravel e della Soirée dans Grenade di Debussy.
Petites esquisses d’oiseaux, pour piano, n° 3 Le rouge-gorge, n° 4 La grive musicienne
Olivier MESSIAEN (1908-1992)
«Questo pezzo, relativamente breve per le consuete abitudini di
Messiaen (14 minuti in totale) é l’ultimo scritto dal maestro di
piano. Composto nel 1985, é stato dedicato a sua moglie, la grande
pianista e fedele collaboratrice Yvonne Loriod che lo eseguirá per
prima il 26 gennaio 1987 al Théâtre de la Ville di Parigi. É abbastanza chiaro che in quest’addio, Messiaen si sia ispirato all’universo del
canto degli uccelli, al quale aveva già dedicato dei pezzi importanti,
sia per piano sia per orchestra. Il pezzo é composto da sei parti più
brevi, tra i quali si possono identificare i due di mezzo: il nº 3, Le
rouge-gorge e il nº 4 La grive musicienne. Lo stile di questi pezzi
quasi aforistici é di nuovo una sintesi tra la composizione per piano
e la trascrizione magistrale «dei grandi maestri della natura», gli
uccelli secondo Messiaen.» (JFG)
NOTE DI PROGRAMMA
À propos du concert de la semaine dernière
Samuel ANDREYEV
01/02/13. Mi sono alzato alle ore 8. Ho passato la mattinata nella
biblioteca della Casa de Velázquez a leggere Diverstiture A del poeta
americano Bruce Andrews. L’ho quasi terminato. Un testo veramente
affascinante che consiste in un collage di piccoli pezzi di frasi, di cui
alcuni provengono da testi che il poeta stava leggendo nel momento
stesso in cui componeva. Ogni passaggio sembra puntare verso un
universo altro rispetto a quello in cui si ha potenzialmente accesso,
una sorta d’assemblaggio di portali. Una frase in particolare ha attirato
il mio sguardo: «narcisismo arrogante, accanimento compulsivo e alienazione schizofrenica». Cercando questa frase su Google, ho scoperto
che era stata estratta da un altro affascinante saggio, Il modernismo
si é staccato dalla critica di Suzi Gablik. Sono stato talmente preso da
questo testo che ho messo da parte quello di Bruce Andrews.
23/02/13. Ho intenzione di riposarmi. La composizione musicale non
è paragonabile ad uno sport olimpico. Ho bisogno di essere riposato,
aperto, concentrato, disciplinato, intuitivo e ricettivo affinché arrivino le
note. È non è una scusa per permettersi di essere pigri; ciò che faccio
è realmente esigente. Ho fatto la doccia, e mi sono rasato. Farsi la doccia, è un’attività che ha un significato, si può differenziare una doccia
da un’altra. Non è la stessa cosa con la rasatura. Ogni rasatura della
mia vita è stata identica alla precedente. È un po’ come se quest’azione
consistesse in realtà in un unico momento, il mio unico momento di
rasatura, e che devo riviverlo ogni giorno allo stesso modo, come una
scheda di memoria archiviata nel mio cervello.
Concierto para piano y cinco instrumentos
Manuel DE FALLA (1876-1946)
«Il Concerto pour clavecin et cinq instruments é una delle maggiori
opere strumentali di Falla, e secondo molti, di tutto il neo classicismo tra le due guerre. É nata per commissione della clavicembalista
Wanda Landowska, famosa proselita dell’anziano strumento dell’inizio
del XXesimo secolo, che commissionó anche il Concert champêtre a
Poulenc. Falla raggiunge qui una vera quintessenza trascendentale dei
trucchi di appropriazione della musica del passato per trasformarla in
una sostanza cristallina ritoccata dallo strumento divisionista, é questo
ciò che ha reso quest’ultima uno dei pezzi più popolari del repertorio di
concerti del XXesimo secolo, e senza dubbio, la più grande espressione
di clavicembalo moderno. La prima esecuzione del pezzo si é tenuta il
5 novembre 1926 a Barcellona con la dedica al clavicembalo. É curioso
che la versione per piano del Concerto, dello stesso compositore, malgrado la distanza apparente tra i due strumenti, é stata scritta in poco
tempo ed eseguita più volte dal compositore nei suoi concerti.» (JFG)
BIOGRAFIE DEI
COMPOSITORI
Juan Pablo CARREÑO
Formatosi in Colombia, negli Stati Uniti e in Francia, Juan Pablo Carreño
ha studiato composizione all’università di Javeriana a Bogotá e al Conservatorio di Parigi con Gérard Pesson, Claude Ledoux, Michaël Levinas,
Luis Naón…
É uno dei fondatori dell’Ensemble Le Balcon, e sviluppa dal 2008 quella
che lui chiama «musica disgiuntiva» — la ricerca del confronto tra un
oggetto musicale e la sua immagine trasformata, messa in parallelo alla
trasmutazione di un concetto — : la musica trova una nuova forma di
funzione all’interno dell’astrazione.
Nel 2006, ottiene il premio del programma di residenze artistiche del
Ministero della Cultura colombiano e del FONCA.
Nominato borsista all’Accademia di Francia a Roma (Villa Medici) negli
anni 2011-2013, è stato ugualmente selezionato a New York per lavorare nel 2012 come compositore in residenza all’International Contemporary Ensemble nel programma ICELab.
La sua musica è spesso rappresentata in diversi paesi delle Americhe ed Europei da orchestre come l’Ensemble Intercontemporain, ICE
(International Contemporary Ensemble), Ensemble Vortex, Quatuor à
cordes Manolov, L’Instant Donné, Ensemble CG, Ensemble Nodus…
Anton WEBERN (1883-1945)
«Compositore austriaco che sviluppa il sistema dodecafonico del compositore, anch’egli austriaco Arnold Schöenberg che ebbe una grande
influenza sulla generazione dopo la II Guerra Mondiale. Webern, il cui
vero nome é Anton Wevern, é nato il 3 dicembre 1883 a Vienna, dove
consegue i suoi studi con l’insigne musicologo austriaco Guido Adler
che fu anche professore di Schöenberg e di Wellesz all’università di
Vienna. A partire dal 1904, Schöenberg fu suo professore personale.
Tra il 1908 e il 1932, seguí gli studi di direzione a Praga, Vienn e in altre
città tedesche, insegnando composizione presso l’accademia musicale fondata da Schöenberg, avendo la possibilità di conoscere i nuovi
talenti dell’epoca.
Webern e il compositore viennese Alban Berg sono stati due grandi
discepoli di Schöenberg. I primi pezzi di Webern, come la Passacaglia
pour orchestre (1908) sono opere dal forte cromatismo e dalla spiccata
ricchezza di stile post romantico.
La musica dell’epoca compresa tra i suoi Six pièces pour orchestre
(1910) e i Cinq canons pour soprano et deux clarinettes Cinq canons
pour soprano et deux clarinettes (1924) si distinguono per la struttura
leggera di brevi ensemble strumentali e una costruzione musicale molto compatta. Nel suo pezzo Dreingeilstliche Volkslieder (Tre
lieder popolari religiosi, 1924) egli utilizza il sistema dodecafonico
che Schöenberg aveva formulato. Le sue opere seguenti sono sempre
rinomate per la loro estrema intensità, la loro concisione, chiarezza e
delicatezza oltre che per la loro unità melodica frammentaria. Webern
sostituì il concetto di canone dodecafonico con quello ritmico, dinamico e tonale. Lo sviluppo della sua musica ebbe un’influenza decisiva
nella promozione dei musicisti del dopoguerra, personaggi molto
diversi come Karlheinz Stockhausen, Olivier Messiaen, Igor Stravinsky o Pierre Boulez. L’impiego di colori tonali fluidi é stato particolarmente importante nell’orchestrazione che stava preparando nel
1932 per Ricercare de l’Offrande Musicale di Johann Sébastian Bach.
Tra le principali opere in cui Webern indaga la dodecafonia si ricorda
la Symphonie de chambre (1928), la Cantante opus 29 (1940) e opus
31 (1943) e le Variations pour orchestre (1940). Egli pubblicó inoltre
Choralis Constantinus II del compositore fiammingo Heinrich Isaac, la
cui maestria nel contrappunto suscitó grande ammirazione da parte di
Webern.» © Universal Ediciones.
Leilei TIAN
Nata nel 1971 in Cina, inizia a studiare il pianoforte all’età di sei anni.
Dal 1988 al 1995, studia composizione al Conservatorio Centrale di
Musica di Pechino dove si laurea.
Nel 1997, studia in Svezia al Conservatorio di Musica di Göteborg, dove
riceve il suo diploma specialistico nel 2001. Dal 2002 al 2003, segue il
cursus all’IRCAM, e poi si trasferisce a Parigi.
Ha vinto diversi concorsi internazionali prestigiosi di composizione
come il Concorso di Besançon (Francia), il Premio ISCM, il Concorso
«Città di Udine» (Italia), il Concorso GRAME a Lione, e il Concorso
Gaudeamus a Amsterdam.
Selezionata dall’Accademia di Francia a Roma, è borsista a Villa Medici
durante gli anni 2012 - 2013.
Riceve commissioni da parte di istituzioni musicali, festival e ensemble,
e la sua musica viene ben accolta all’estero. Le sue composizioni sono
spesso diffuse alla radio, in CD e su Internet.
Francesco FILIDEI
Francesco Filidei si è diplomato al Conservatorio Luigi Cherubini di
Firenze in Organo e Composizione Organistica con il massimo dei voti
e la lode. Dopo il perfezionamento con Salvatore Sciarrino, Sylvano
Bussotti, Giacomo Manzoni e Jean Guillou a Zurigo. Dal 1999 al 2005,
studia composizione al Conservatoire national supérieur de Paris, ottenendo il diploma di composizione con Marco Stroppa e Frédéric Durieux, e analisi con Michaël Lévinas. Parallelamente segue il Cursus di
composizione ed informatica musicale dell’IRCAM tra il 2001 e il 2002,
dove Philippe Leroux gli fa da insegnante, e la sezione di composizione
«Voix Nouvelles» (Nuove Voci) nel 2004 a Royaumont. Come solista
e compositore è stato invitato alla Filarmonica di Berlino, al Festival
d’Autunno di Parigi, al festival Archipel a Ginevra, alla Biennale di Venezia, al Milano Musica (stagione della Scala 2008-2009), all’IRCAM, al
Theaterhaus di Vienna, al Forum Neues Musiktheater di Stuttgart.
Le sue opere sono pubblicate da Ars Publica e da Rai Trade ed eseguite da ensemble quali l’Itineraire, Alter Ego, Cairn, L’Instant Donné,
il Nouvel Ensemble Moderne, Atelier XX, Court-Circuit, l’Ensemble
intercontemporain, le Percussioni di Strasburgo, la Klangforum Wien e
l’Ensemble Recherche, 2e2m, l’Orchestra sinfonica della Rai.
Francesco Filidei, nel 2006, è compositore in residenza della Akademie
Shloss Solitude a Stuttgart, e nel 2007 diventa membro della Casa de
Velázquez di Madrid per due anni. Nel 2009, ottiene il prestigioso Siemens Förderpreis e una commissione di stato della Francia
Kenji SAKAI
È nato ad Osaka (Giappone) nel 1977. Dopo i suoi studi in Giappone
si trasferisce a Parigi e lavora soprattutto al fianco di Marco Stroppa
e Michaël Levinas, al Conservatorio di Parigi, e con Michael Jarrell
presso l’Alta Scuola di Musica di Ginevra. Tra gli anni 2007-2009 segue
il cursus all’IRCAM.
Le sue opere vengono eseguite dall’Orchestra Sinfonica di Lucerna,
l’Orchestra Nazionale Belga, la Tokyo Philharmonic Orchestra, la New
Japan Philharmonic Orchestra, l’Ensemble Intercontemporain, la
Defunensemble, al Festival Musica (Strasburgo), al Festival Ars Musica
(Bruxelles), al Festival Musica Nova (Helsinki), al KKL (Lucerna),
al Centre Pompidou (Parigi), al Palais des Beaux-Arts (Bruxelles),
al Suntory Hall (Tokyo) etc.
A giugno 2013, la sua nuova composizione dittica Whiteout sará suonata dalla NHK Symphony Orchestra e Blackout dall’Orchestra Nazionale
di Lione, a marzo 2014.
Ha vinto il Grand Prix del Concorso Internazionale di George Enescu,
il Primo premio del Toru Takemitsu Composition Award, l’Art Mentor
Foundation Lucerne Award e il Grand Prix Internazionale di Composizione Reine Elisabeth a maggio 2012. Infine, viene premiato dal ministro dei beni culturali giapponese. E, nel 2012-2013, diviene membro
dell’Accademia di Francia a Madrid.
Olivier MESSIAEN (1908-1992)
Il più famoso compositore francese de la seconda parte del XX secolo,
Olivier Messiaen sviluppo uno stile unico e originale comportando innovazioni nell’armonia e nelle melodie, di ritmo (utilizzando ritmi della
Grecia Antica o Indù, e la loro evoluzione come il ritmo palindromo i
ritmi dal valore aggiunto), e di colore (Messiaen soffriva di una leggera
estasia che gli permetteva di vedere i colori ascoltando la musica).
Messiaen sperimenta la musica elettronica (Fête des belles eaux,
1937) e la serialità (Quatre études de rythme, 1949).
Grande appassionato di ornitologia, Messiaen ha inserito in molte delle
sue composizioni le trascrizioni dei canti degli uccelli, sviluppando il
suo «stile degli uccelli» (Catalogue d’oiseaux, 1958).
Ha composto musica per tutti i generi maggiore, tra i quali il suo più
famoso apporto è rappresentato dal repertorio per organo (Méditations
sur le Mystère de la Sainte Trinité, 1969) e dal repertorio per pianoforte
(Vingt Regards sur l’Enfant Jésus, 1944).
Il suo repertorio conta anche qualche opera per orchestra (TurangalîlaSymphonie, 1948) e un’opera di cui ha scritto anche il libretto (Saint
François d’Assise, 1983), que costituice il suo testamento musicale.
Samuel ANDREYEV
L’artista è nato a Kincardine in Canada nel 1981. Ha cominciato i suoi
studi al Royal Conservatory of Music a Toronto e poi ha studiato composizione con Allain Gaussin a Parigi. È poi entrato al Paris Conservatoire
(CNSMDP) dove ha conseguito una Laurea Specialistica in composizione nella classe di Frédéric Durieux e un premio in analisi nella classe
di Claude Ledoux. Samuel ha anche studiato con Brian Ferneyhough,
Heinz Holliger, Michael Jarrell and Klaus Huber.
Attualmente è membro dell’ Académie de France a Madrid dopo aver
vinto il Primo Premio al Concorso di Composizione Henry Dutilleux
nel 2012. Samuel Andreyev è stato commissionato da Radio France, le
Balcon, Ensemble Proton Bern, Hanatsu-Miroir e da molti altri. La sua
musica è eseguita in tutta Europa, in Asia e Nord America e a Festival come Impuls (Graz), Darmstadt, Huddersfield, Archipel (Ginevra)
and Musica (Strasburgo). Il suo ultimo CD, The Tubular West, è stato
rilasciato da Torpor Vigil Records nel 2013. Samuel Andreyev ha scritto
vari libri di poesia, con Il più recente, Evidence pubblicato da Quattro
Books a Toronto. I suoi spartiti sono pubblicati da Alphonse Leduc e
Babel Scores.
Manuel DE FALLA
Nato a Cadice il 23 novembre 1876, ha portato avanti i suoi studi musicali con la madre e li ha seguiti nella sua città natale successivamente
con Eloísa Galluzo, Alejandro Odero et Enrique Broca. Nel 1897, inizia i
suoi studi con l’illustre pianista e pedagogo José Tragó, che lo ha fatto
viaggiare molto spesso per poter seguire i suoi corsi. I risultato del
suo apprendistato fu il suo primo Premio per pianoforte della Scuola
Nazionale di Musica e Recitazione, nel 1899, e il Premio del concorso di
piano Ortiz y Cussó nel 1905.
Parallelamente, Falla compose il suo primo pezzo: Notturne, Melodia,
Romanzo, Mazurka, Serenata andalusa. Compose anche le zarzuelas,
ma solo una di queste fu creata alla fine: Los amores de Ines.
Dal 1902 alla fine del 1904, studia composizione in privato con il
compositore e musicologo catalano Felipe Pedrell, che gli fornirà una
solida conoscenza dei principi delle forme musicali e l’incoraggerà ad
approfondire i suoi studi di storia musicale e di folklore spagnolo.
Il primo grande frutto dell’insegnamento di Pedrell venne alla luce
nel 1905, un capolavoro: La vida breve, dramma lirico premiato
dall’Accademia Reale delle Belle Arti di San Fernando. Purtroppo il
pezzo non fu mai eseguito nei teatri di Madrid.
Durante l’estate del 1907, si trasferìisce a Parigi e dopo i consigli
di Claude Debussy, Paul Dukas e André Messaguer, Falla modifica la struttura della sua opera e ne ritocca in maniera coscienziosa
l’orchestrazione. La vida breve fu eseguita nella versione francese il
1 aprile 1913 al Casino Municipale di Nizza. (Biografia gentilmente
concessa dagli Archivi Manuela de Falla).
DIRETTORE E SOLISTI
Alberto ROSADO
Pianoforte
Nato a Salamanca nel 1970, si è interessato alla musica contemporanea durante tutta la sua carriera, ma è nell’ultimo decennio che la sua
attività si è focalizzata sulla musica di oggi. Ha deciso quindi di stabilire
stretti rapporti con diversi compositori europei e latino-americani, sia
come solista che come membro del gruppo PluralEnsemble.
Riceve tra l’altro, una formazione con Josep Colom, Peter Nagy, Ferenc
Rados, Jan Wijn e Luca Chiantore.
Ha eseguito alcuni recital nelle principali città e in occasione dei più
importanti festival d’Europa, America e Giappone, e ha accompagnato
come solista alcune delle migliori orchestre e ensemble europei diretti
da Péter Eötvös, Susana Mälkki, Josep Pons, Rafael Frübeck de Burgos, Pedro Halffter, Arturo Tamayo, José Ramón Encinar, Zsolt Nagy,
José Luis Temes, Fabián Panisello, Peter Rundel, Philip Greenberg e
Carlos Riazuelo.
Tra le sue registrazioni, possiamo notare il Concierto para piano y
orquesta e los Movimientos para dos pianos y orquesta di José Manuel
López López con la Deutsches Symphonie Orchestre diretta da Johanes Kalitzke, presso Kairos, così come l’Obra completa para piano di
Cristóbal Halffter e quella di José Manuel López López presso la Verso,
casa discografica con la quale ha inciso altre opere assieme a quelle
di Messiaen, Ligeti, Takemitsu e Cage. Ha registrato anche tre dischi
monografici con il PluralEnsemble di Fabián Panisello (presso ColLegno), César Camarero (presso Verso) y José Manuel López López
(presso Neos) e un disco con l’Orchestra di Castilla y León con musica
di Antonio José per la casa discografica Naxos.
E’ professore di musica da camera e di pianoforte contemporaneo e
coordinatore dell’Atelier Di Musica Contemporanea del Conservatorio
Superiore di Musica di Salamanca.
César PERIS
Percussioni
Dopo si suoi studi a Saragozza, Madrid e Amsterdam, è diventato membro della JONDE, dell’Orchestra Sinfonica di Galizia (OSG) e della Royale
Philharmonique di Galizia (RFG). Attualmente, è direttore del dipartimento di percussioni del Conservatorio Superiore di Musica di Aragona
(CSMA) e dell’ensemble multidisciplinare Nuevo Contemporáneo.
Ha collaborato con la Philharmonique d’Israele, diretta da Zubin Mehta,
con l’OBC di Barcellona, l’orchestra del Palau delle Arti, e le sinfoniche
di Cadaqués, Granada, Paesi Baschi, Principato delle Asturie e con altri
gruppi dedicati alla musica contemporanea come il PluralEnsemble di
Madrid, l’Enigma-Ocaz di Saragozza, l’Ensemble Cadaques, l’OENM di
Salisburgo e l’Espace SINKRO.
Ha registrato con loro per le etichette Col-legno (Monaco), Verso,
Audivis Valois, Tritó, Bmg Ariola, Classics, Autor, RDC. Attualmente è
membro solista del PluralEnsemble.
Ha inciso alcuni dischi «Punto a capo» di percussioni contemporanee
con musiche di Bartok, Varèse, Reich etc. e, nel 2008, presso NTC-limited, «Periferie sonore», musica elettroacustica ibero-americana. Nel
2005, ha ottenuto il Premio Ripercussioni per il suo lavoro di diffusione
e di produzione della musica contemporanea per percussioni.
L’artista ha suonato con diversi gruppi in sale e durante i festival di
Argentina, Brasile, Messico, Repubblica Domenicana, Stati-Uniti, Russia, Vietnam, Taiwan, Corea, Malesia, Tailandia, Brunei e in Europa, in
Italia, in Francia, nei Paesi Bassi, in Germania, in Austria, in Polonia, in
Svizzera, in Portogallo, in Andorra e in Spagna.
Fabián PANISELLO
Vive a Madrid dove è direttore della Scuola Superiore di Musica
Reina Sofia e direttore dell’ensemble di musica contemporanea
PluralEnsemble, che ha fondato nel 1998.
Si forma come compositore con Francisco Kröpfl, a Buenos Aires, e con
Boguslaw Scheffer al Mozarteum di Salisburgo, dove ottiene il premio
d’eccellenza nel 1993. Completa la formazione in composizione con
Elliott Carter, Franco Donatoni, Brian Ferneyhough e Luis de Pablo, e
in direzione d’orchestra con Peter Eötvös.
Musicisti come Pierre Boulez, Peter Eötvös, il Quatuor Arditti, Susanna
Mälkki, Dimitri Vassilakis, Marco Blaauw o Francesco d’Orazio hanno
interpretato le sue opere, così come le orchestre SWR di Baden-Baden,
il DSO di Berlino, l’Orchestra nazionale di Spagna, il Mozarteum di
Salisburgo, l’Orchestra della Comunità di Madrid.
Fabián Panisello ha ottenuto il Premio Mozarts Erben di Salisburgo e il
Premio ispano-latino-americano Rodolfo Halffter.
Le sue opere sono pubblicate dalle Edizioni Peters di Francoforte.
COMPOSITEURS
DU XXIe SIÈCLE :
PORTRAIT
D’UNE GÉNÉRATION
Mercredi 15 mai 2013
20h30
Paris
Espace Pierre Cardin
Il PLURALENSEMBLE
2013
ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID, CASA DE VELÁZQUEZ
ACADÉMIE DE FRANCE À ROME, VILLA MÉDICIS
Il PluralEnsemble, ensemble strumentale specializzato in musica
del xx e xxi secolo, è stato fondato nel 1998 da Fabián Panisello, suo
attuale direttore d’orchestra, al fine di contribuire all sviluppo della
musica contemporanea.
Cercando di raggiungere una qualità d’interpretazione sempre più
esigente, presenta ogni anno una stagione di concerti all’Auditorium
nazionale di Madrid e diverse tournée in Spagna e all’estero, alternando un repertorio solista con opere d’ensemble.
Dalla sua creazione, il PluralEnsemble ha partecipato a molte stagioni
di concerti all’Auditorium del Museo Thyssen Bornemisza, all’Auditorium Nazionale e al Circolo delle Belle Arti di Madrid.
Si è esibito con successo nei più grandi festival come Musica a Strasburgo, A tempo a Caracas, Présences a Parigi, Ars Musica a Bruxelles, Manca a Nizza, Spaziomusica a Cagliari, Aspekte a Salisburgo,
IFCP Mannes a New York, Konzerthaus a Berlino, al festival di musica
d’Alicante, al festival d’autunno a Varsavia e al festival Ultraschall di
Berlino.
Il PluralEnsemble vanta anche di molte registrazioni per le radio WDR,
RBB, RNE, RTBF, RF per le etichette Col Legno, Verso, Cervantes e
NEOS, dedicate a compositori come David del Puerto, Luis de Pablo,
Cesar Camarero, Peter Sculthorpe, José Manuel López López, Gyorgy
Ligeti e Fabián Panisello.
Solisti come Charlotte Hellekant, Jon Ketilsson, Marco Blaauw,
Alda Caiello, Pablo Marquez, Dimitri Vassikilis, Alison Bell, Salome
Kammer e Hillary Summers sono regolarmente invitati ad esibirsi
con il PluralEnsemble.
Il PluralEnsemble collabora anche con direttori d’orchestra invitati
tra cui Peter Eötvös, Zsolt Nagy, Hansjörg Schellenberger, Matthias
Pintscher, Cristobal Halffter, Daniel Kawka, Jean-Paul Dessy…
Illustration de couverture : 2013 - © Cristina Gamón
ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
ACADÉMIE DE FRANCE À MADRID - CASA DE VELÁZQUEZ
ACADÉMIE DE FRANCE À ROME - VILLA MÉDICIS
Cette tournée de concerts a été organisée
en coproduction avec :
Esta gira de conciertos ha sido organizada
en coproducción con:
Questa tournée di concerti è stata organizzata
in co-produzione con:
Coordination : Catherine Aubert - Conception et réalisation : Catherine Aubert et Olivier Delubac - Traduction de l’espagnol : Luis Núñez Díaz - Traduction de l’italien: Mariella Bertelli.
PARIS
MADRID
ROME
Compositeurs du xxi e siècle : portrait d’une génération
Compositores del siglo xxi: retrato de una generación
Compositori del xxi secolo: ritratto di una generazione
El equipo electrónico para el concierto en Madrid ha sido amablemente cedido
por “Electroacústica, LIEM”Laboratorio de Informática y Electrónica Musical del CTE-INAEM.
PluralEnsemble Direction : Fabián Panisello