Tra fo n ti e ricerca Una ‘foto d’epoca’ dell’Italia 1916-1921 I ‘cartons verts’ della Bdic di Parigi Gianni Carrozza Che cosa sono i ‘cartons verts’? Questa è la descrizione che offriva Véroni­ que Blum, all’epoca direttrice della Biblio­ thèque de documentation internationale con­ temporaine, facendo un rapido inventario di alcuni fondi presenti da molto tempo nella biblioteca, e fino ad allora mai ordinati, a causa delle croniche difficoltà economiche. Il s ’agit de l’ensemble de la documentation ras­ semblée, dans de nombreux pays, par le Bureau d'étude de la presse étrangère, organisé par Julien Cain en 1915, qui publiait le Bulletin quotidien de presse étrangère, et les vingt-cinq séries par pays des Bulletin périodiques de la presse. Il y a 650 grands cartons sur 125 mètres de rayonnages. [...] Ces cartons contiennent des journaux, des bro­ chures, des coupures de presse, des notes dactylo­ graphiées ou manuscrites, des rapports, etc. Ce sont des mines pour des travaux sur les relations internationales ou la vie intérieure des pays à l’é­ poque — mines dont les filons sont restés inex­ ploités depuis que Poincaré (suivant la tradition orale) en a fa it don à la Bdic vers 19221. Da dove veniva esattamente questo dono? Che cos’era e quali funzioni esercitava que­ sto Bureau de la presse étrangère, dall’aria così anonima? Abbiamo una sintesi di queste funzioni ed una breve storia della nascita dell’organismo, direttamente da Julien Cain: Le deuxième Bureau, obligé de réunir les informa­ tions les plus diverses, de toutes origines, pour les contrôler les unes par les autres, ne pouvait né­ gliger les journaux étrangers. Il y puisait surtout des renseignements ayant un caractère militaire, qu ’Us ’agît d ’opérations (et à cet égard il retint dès l’origine les articles des principaux critiques mili­ taires) de recrutement, d ’outillage nouveau, de f a ­ brications de guerre, de contrebande, mais ne né­ gligeait pas tout à fa it l ’état moral ou la situation politique. Il utilisait, pour le presse allemande, les notes qui lui étaient envoyées par la Section de Renseignements qui fu t constituée à Belfort dès les premiers mois de la guerre. Les diverses sections du deuxième Bureau, classées géographiquement — section allemande, section anglaise, etc. — collaboraient à ce dé­ pouillement de la presse étrangère, qui ne pouvait être qu’un des éléments de leur considérable tra­ vail et qui, ainsi conçu, restait maigre et sans uni­ té. Pendant le séjour du gouvernement à Bor­ deaux, on avait mis sur pied, hâtivement, une or­ ganisation provisoire. Une circostance hâta la création nécessaire d ’un service spécial. En fé ­ vrier 1915, le ministre de la Guerre constitua, à son cabinet, un “Bureau de renseignements”, plus tard: “des informations à la presse”. Il fallut bien renseigner ce bureau de renseignements: on fu t ainsi amené à organiser ce qui existait en par­ tie, mais à l ’état dispersé, au deuxième Bureau de l ’Etat-Major et à y créer le Bureau ou la Section de recherche de renseignements et d’étude de presse étrangère (17 février 1915), le rôle de ce bureau étant: a) de rechercher les informations étrangères qui peuvent intéresser la presse fran­ çaise et celles qui, transmises aux neutres par les Véronique Blum, A propos de quelques richesses non exploitées de la Bdic, in “La lettre de l’association des amis delà Bdic & du musée”, n. 10, octobre-décembre 1983, p. 11. “Italia contemporanea”, marzo 1992, n. 186 126 Gianni Carrozza agences, sont de nature à développer l ’influence française; b) de rechercher les allégations enne­ mies q u ’il fa u t combattre et les moyens de les combattre. Les sources de renseignements à ex­ ploiter comprendraient en particulier: les jo ur­ naux et revues étrangers alliés, neutres ou enne­ mis; les télégrammes ou radio télégrammes al­ liés, neutres ou ennemis; les renseignements tran­ smis par nos ambassadeurs et nos attachés mili­ taires ou par les bureaux de presse alliés. On pré­ voyait un personnel d ’officiers inaptes à faire campagne, d ’interprètes et de soldats du service auxiliaire spécialisés, particulièrement pour les langues allemande, anglaise, russe, italienne, espagnole, hollandaise, suédoise. Le Bureau de­ vait recevoir le plus grand nombre possibile de journaux étrangers. Ainsi naquit le Bureau d ’étude de presse étran­ gère. On fu t amené bien vite, d ’une part, à élar­ gir son rôle — c’est-à-dire à ne pas se contenter de rechercher ce qui pouvait intéresser la presse française ou développer l ’influence française, — d ’autre part, à limiter les sources auxquelles il devait puiser: l’utilisation des journaux et re­ vues, documents publics, ne pouvait en effet sans inconvénient être confondue avec celle des télégrammes étrangers et des renseignements transmis par les agents français, documents plus ou moins confidentiels que l ’on ne pouvait assi­ miler aux premiers. Le Bureau devint ainsi exclu­ sivement et resta un bureau d ’étude de la pressé1. Dallo stesso testo di Cain possiamo rica­ vare tutta una serie di informazioni che ri­ guardano la durata, il funzionamento, l’or­ ganizzazione ed i prodotti del servizio. Ve­ diamone rapidamente gli elementi essenzia­ li. Il primo agosto 1915 viene aggregato al ministero della Guerra e il 20 dicembre 1917 allo Stato maggiore dell’esercito. Il primo febbraio 1919 sarà posto alle dipendenze del ministero degli Esteri. L’oggetto delle sue ri­ cerche è essenzialmente la stampa quotidia­ na e periodica; lo spoglio viene effettuato a Parigi ed integrato a volte dalle note di sin­ tesi degli uffici corrispondenti sul territorio dei paesi alleati o neutrali. I suoi collabora­ tori (tutti richiamati sotto le armi) sono fin dall’inizio “particulièrement distingués: pro­ fesseurs à la Sorbonne et à l ’Ecole de Hau­ tes-Etudes, professeurs d ’Université, anciens élèves des Ecoles d ’Athènes et de Rome”. I loro successori sono in maggioranza “des universitaires, agrégés de langues vivantes et d ’histoire en particulier, mais aussi d ’an­ ciens élèves des l’Ecole des Langues orienta­ les, de l’Ecole des Chartes et de l ’Ecole des Sciences politiques” (p. 8). Le note del servizio sono utilizzate agli inizi soltanto dal ministero degli Esteri e del­ la Guerra; le pubblicazioni, benché confi­ denziali e riservate, vengono tirate in 500 esemplari. Nel maggio 1918 viene raggiunta una tiratura di 1125 esemplari, destinati es­ senzialmente al ministero degli Esteri (575), al ministero della Guerra, dell’Armamento, eccetera2 3. La loro diffusione diventerà mol­ to più ampia dopo la guerra, quando dovrà soddisfare le esigenze del Parlamento e della stampa. Eccole in dettaglio: 1. Le “Bulletin quotidien de presse étrangère” , raccoglie le informazioni più diverse, particolarmente sui grandi paesi vicini della Francia. Una classificazione per argomenti viene preferita ad una per paesi. Le rubriche principali (questioni militari; questioni economiche; politica generale e diplomazia; interni; pro­ paganda) sono articolate in tutta una serie di 2 Julien Cain, Le Bureau français d ’étude de presse étrangère et ses publications , Paris, Librairie Léopold Cerf, 1922, pp. 4-5. Le informazioni sulla struttura del Bureau e le citazioni che seguono, provengono ugualmente dallo stesso testo. 3 Queste informazioni e tutta una serie di elementi di estremo interesse per valutare l’attività del Bpe nel contesto dell’attività di propagande dei servizi francesi, sono contenute nella monumentale tesi di doctorat d’Etat di JeanClaude Montant, La propagande extérieure de la France pendant la Première Guerre mondiale: l ’esemple de quel­ ques neutres européens, Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne, juin 1988, p. 1901, specialmente nel capitolo dedicato alla Maison de la Presse, pp. 206-247. Tra fonti e ricerca sottorubriche e di specificazioni ulteriori. 2. Le “Bulletin périodique” . Per ovviare alla frammentarietà del “Bulletin quotidien” fu varato, a partire dal primo febbraio 19164, un “Bulletin périodique” , che appare ogni giorno. Al primo marzo 1922, a sei anni dal­ la sua creazione, Cain poteva contare 25 se­ rie, dedicate ad altrettanti paesi o gruppi di paesi, la cui stampa veniva spogliata, tradot­ ta, sintetizzata, dal personale del Bureau de la presse étrangère. Lui stesso ne riassumeva in questi termini la funzione: “Les bulletins périodiques ont pour but de présenter une vue d ’ensemble des questions traitées par chaque presse durant la période considérée, de suivre en particulier les mouvements de l’opinion étrangère tout spécialement par rapport à la politique française”5 [...] ‘“La place la plus importante y est toujours réser­ vée aux questions de politique intérieure et internationale’; on choisit de préférence ‘les articles qui exposent la politique économi­ que d ’un pays, les conditions générales de la production et des échanges, l’état du mar­ ché, le mouvement social’”6. 3. “Le Recueil de documents étrangers” , che raccoglie le traduzioni integrali di una serie di documen­ ti ufficiali giudicati particolarmente impor­ tanti. Fra il primo febbraio 1918 e il primo gennaio 1922 appaiono, con una periodicità irregolare, cento fascicoli; hanno una pagi­ nazione continua per ogni annata e formano un volume che termina con una tavola che fornisce la classificazione per paese. Non ci sono commenti, salvo alcune note di presen­ tazione ed i riferimenti essenziali. Il grosso della collezione è costituito dai discorsi degli statisti stranieri, che nel corso della guerra avevano cominciato a rivolgersi gli uni agli altri, da parlamento a parlamento, in una specie di “diplomazia pubblica” . 127 Questi materiali vengono completati dalla pubblicazione di due “Répertoires des jour­ naux et périodiques utilisés dans les Bulle­ tins de presse étrangère”. Il primo viene pubblicato nell’agosto 1916: contiene una li­ sta di 435 testate, con una nota sui proprie­ tari, direttori, redattori e collaboratori prin­ cipali e sulle varie tendenze politiche. Il se­ condo, edito nel febbraio 1918, costituisce una edizione accresciuta del primo: recensi­ sce 798 testate e le note sono generalmente ampliate e completate. Nel gennaio 1917 vie­ ne inoltre pubblicato un “Répertoire des partis politiques des pays dont la presse est étudiée dans les Bulletins de presse étrangè­ re” . Ovviamente questi ultimi materiali ri­ sentono fortemente del clima della guerra e delle necessità che essa determina. Molte altre informazioni sulla struttura, i rapporti interni, il personale ed i collabora­ tori, i metodi di lavoro, gli orientamenti ge­ nerali, i criteri di analisi del servizio, le tro­ viamo sparse nel fondo, attraverso le note in­ terne, i foglietti, gli appunti, che testimonia­ no come questi materiali non avessero un ca­ rattere definitivo — di conservazione dell’in­ formazione — ma rappresentassero un archi­ vio di lavoro, un insieme ‘in movimento’ di materiale grezzo. Questo fondo infatti non è altro che l’insieme dei materiali che il servi­ zio raccoglieva, selezionava, ritagliava, sin­ tetizzava, in vista dell’elaborazione dei testi che avrebbero dovuto apparire nei bollettini del Bpe ed in particolare nel “Bulletin pério­ dique” . Abbiamo, per esempio, un appunto interno, datato 23 febbraio 1921, dove si for­ nisce un aggiornamento delle liste d’abbona­ mento dei periodici utilizzati dal servizio, a quella data, che pubblichiamo in appendice. Il fondo dei “cartons verts” costituisce una specialissima “photo d’époque”, che ol­ 4 Per un errore di stampa nel testo di J. Cain, la pubblicazione del Bulletin périodique viene fatta partire dal primo gennaio 1919 (p. 12), ma, alla pagina seguente, viene offerta al lettore la possibilità di correggere il refuso. 5 J. Cain, Le Bureau français, cit., p. 13. 6 J. Cain, Le Bureau français, cit., p. 16. 128 Gianni Carrozza tre a darci un quadro sintetico e attento del­ la maggior parte dei paesi sviluppati del mondo a cavallo degli anni venti, ci riserva mille sorprese sul carattere e la mentalità del fotografo, cioè sulle esigenze, i costumi, le mentalità, i criteri analitici, i sistemi di clas­ sificazione, la filosofia, dei servizi di infor­ mazione francesi dell’epoca. Senza paura di esagerare, la si può definire una autentica miniera. Il riordino del fondo italiano è sta­ to l’equivalente di un sondaggio minerario in un ricco terreno aurifero. Il fondo italiano Il riordino è iniziato dal settore italiano per­ ché questo settore, che rappresentava circa il 13-14 per cento dell’intero fondo, aveva ca­ ratteristiche di ampiezza ed omogeneità che ne facevano un campione ideale per indivi­ duare i problemi principali che si sarebbero dovuti affrontare per rendere accessibile ai ricercatori tutto l’archivio del Bpe. Si tratta­ va di 86 cartoni (più alcuni materiali sparsi), in maggioranza numerati progressivamente, che presentavano una struttura tematica ab­ bastanza definita fin dal primo colpo d’oc­ chio. Alcuni cartoni raccoglievano materiali diversi non classificati, e non erano numera­ ti. Si tratta essenzialmente di ritagli di stam­ pa, sintesi dattiloscritte di articoli, opuscoli, giornali, articoli estratti da riviste. Dalla composizione dei materiali del fon­ do si può supporre che la loro principale de­ stinazione fosse il “Bulletin périodique de la presse italienne” . Di questo bollettino tro­ viamo alla Bdic una collezione completa, dall’11 marzo 1916 (n. 1), all’1-2 maggio 1940 (n. 349), in cinque volumi. Il primo di essi copre interamente il periodo a cui si ri­ ferisce il nostro fondo: dal 1916 al 1920 (n. 1-152). All’interno di questi cartoni trovia­ mo pezzi sparsi delle pubblicazioni del servi­ zio, o a cui esso dava il suo appoggio, con l’eccezione del “Bulletin périodique”, e tutti i materiali che venivano selezionati per la preparazione di tale periodico. La lista dei giornali a cui il servizio era abbonato, e su cui avveniva la selezione, viene fornita nei Repertoires des journaux et périodiques uti­ lisés dans les Bulletins de presse étrangère (ed. del 1918). Si tratta della quasi totalità della stampa nazionale italiana e dei più im­ portanti giornali locali7. Ovviamente, quel che troviamo nel nostro fondo ha già subito una prima selezione e gli articoli sono estrat­ ti prevalentemente dagli stessi giornali: “*Avanti!”, Milano (I, B); “L’Avvenire d’I­ talia” , Bologna (I, B); “L’Azione” , Cremo­ na; “Il Caffaro” , Genova (B); “*Corriere della Sera”, Milano (I, B); “*Corriere delle Puglie”, Bari; “*Corriere d’Italia” , Roma (I, B); “L’Esercito Italiano”, Roma (I); “Il Fronte Interno”, Roma (B); “*Gazzetta del Popolo” , Torino (I, B); “La Gazzetta di Ve­ nezia”, Venezia (B); “Il Gazzettino” , Vene­ zia (B); “Il Giornale del Mattino”, Bologna (B); “Il Giornale di Sicilia”, Palermo; “Il Giornale d’Italia” , Roma (I, B); “Il Gior­ no”, Napoli; “L’Idea Nazionale” , Roma (I, B); “L’Italia”, Milano e Roma (B); “Il Lavo­ ro”, Genova; “*I1 Mattino”, Napoli (I, B); “*I1 Messaggero”, Roma (I, B); “Il Momen­ to”, Torino (B); “La Nazione” , Firenze (I, B); “Il Nuovo Giornale” , Firenze (I); “L’O­ ra” , Palermo; “L’Ordine” , Ancona; “♦L’Osservatore Romano”, Roma (I, B); “La Perseveranza” , Milano (B); “*I1 Popolo d’Italia”, Milano e Roma (I, B); “Il Popolo 7 L’asterisco accanto alla testata indica quei giornali che vengono utilizzati più frequentemente e di cui si trovano maggiori tracce nel fondo; I segnala che il giornale era presente già nella prima edizione (del 1916) del Répertoire; B indica che il giornale è posseduto dalla Bdic per il periodo coperto dal nostro fondo, fra l’inizio della guerra e la fine del biennio rosso. Lo stato delle collezioni è in vari casi lacunoso. I periodici utilizzati dai servizio sono quasi tutti posseduti dalla biblioteca. Tra fonti e ricerca Romano”, Roma (B); “La Preparazione” , Roma (I, B); “*I1 Resto del Carlino”, Bolo­ gna (I, B); “Roma”, Napoli (B); “Il Seco­ lo” , Milano (I, B); “*I1 Secolo XIX” , Geno­ va; “La Sera”, Milano; “*I1 Sole” , Milano (B); “La Stampa”, Torino (I, B); “*La Tri­ buna”, Roma (I, B); “L’Unità Cattolica” , Firenze (I, B). Vengono spogliati periodici quali: “L’A­ zione Socialista” , di Roma, “La Civiltà Cat­ tolica”, di Roma, “Il Corriere Economico” , di Roma, “La Critica” , di Napoli, “La Cri­ tica” , di Roma, “La Critica Sociale” , di Mi­ lano, “La Finanza Italiana” , di Roma, “La Gazzetta Ufficiale Militare”, di Roma (I), “L’Idea Democratica” , di Roma, “Le Indu­ strie Italiane”, di Milano, “L’Iniziativa”, di Roma, “Minerva. Rivista delle Riviste” , di Roma (I), “Nuova Antologia”, di Roma (I), “Nuova Rassegna” di Roma, “La Patria”, di Milano, “Polemica Socialista” , di Roma, “La Rassegna Nazionale”, di Firenze, “Re­ vue des Nations latines” , di Firenze, “Rivi­ sta Militare Italiana” , di Roma (I), “L’Uni­ tà”, di Roma, “Vita e Pensiero” , di Milano, “La Vita Italiana”, di Roma (I), “Voci del Tempo” , di Roma. Troviamo inoltre vari ri­ tagli provenienti da giornali e periodici non citati nei “Répertoires”, come per esempio, “L’Economista d’Italia” , “Il Popolo”, “Tempo”, “L’Economista”, “Il Grido del popolo” , “Il Risveglio Italiano” , eccetera. Oltre ai materiali provenienti dalla stam­ pa italiana — che costituiscono la maggior parte del fondo — troviamo testi estratti da giornali di lingua inglese, tedesca, francese, russa, eccetera, in particolare nei cartoni che toccano le relazioni bilaterali ed i problemi di politica estera. Nei primi due pacchi è presente un insieme vario di sintesi di artico­ li, organizzato secondo uno schema tempo­ rale, fuori dalla classificazione per argomen­ 129 ti che invece domina nel resto del fondo. Evidentemente si tratta di materiali che era­ no destinati alla pubblicazione nel Bulletin quotidien, e che vengono conservati su carta velina, come parte di un archivio di lavoro. Questi materiali sono apparentemente pro­ dotto del lavoro del servizio operante a Pari­ gi, ma anche delle antenne di Firenze, Mila­ no e Roma. Particolarmente interessante a questo pro­ posito è un rapporto di Anna Vera Eisenstadt, dell’Institut français de Milan, a pro­ posito dell’organizzazione de L ’Office inter­ national d ’Etudes économiques pendant le semestre 1er semptembre 1916 - 1er mars 1917. Questo servizio di documentazione, crea­ to agli inizi del 1916, affianca il servizio di informazioni alla stampa delle “Nouvelles Internationales”8 ed insieme costituiscono l’equivalente in Italia del servizio del Bureau des renseignements à la presse di Parigi. Ta­ le è la somiglianza delle attività dell’Office d’études économiques-Les Nouvelles Inter­ nationales col Bpe, che troveremo negli anni della guerra (1917-1918) due serie di brochu­ re (una di soggetto economico, l’altra politi­ co-sociale), edite a cura dell’Institut français de Milan, intitolate “Bulletin périodique de la Presse Italienne” , generalmente di carat­ tere monografico, i cui collaboratori princi­ pali sono: Henry Bédarida, Umberto Carac­ cio, Franco Marano, Paolina Tarugi, Sofia Ravasi, Henry Bergmann, Enrico Marchetti. L’Institut di Milano è ugualmente l’editore delle “Questions franco-italiennes”, a cui collaborano Julien Luchaire, U. Caraccio, Maurice Vaussard e Luigi Luzzatti. Trovia­ mo infine la “Revue des Nations Latines” , diretta da J. Luchaire e Guglielmo Ferrerò, sotto i cui auspici viene creato il servizio di informazioni alla stampa. Maurice Vaussard, Un essai d ’information méthodique par la presse quotidienne: “Les Nouvelles Internationa­ les”, Florence, De Marinis et Cie, s.d. [1917], p. 16 (Institut Français de Florence et de Milan. Questions franco-i­ taliennes. V). 130 Gianni Carrozza Intorno a questi organismi, si crea tutta una serie di iniziative franco-italiane, come per esempio la Lega franco-italiana, l’Unione intellettuale franco italiana o la rivista “Vita Latina” (in seguito “Les Jeunes Au­ teurs”), organo della Lega latina della gio­ ventù, fondata nel 1913 dall’allora dodicen­ ne Jean Luchaire (figlio di Julien, che dirige l’Institut français di Firenze). Ad essa colla­ bora un folto gruppo di giovani italiani e francesi, fra cui troviamo i nomi di Leo Fer­ rerò, Paolo Flores e Nello Rosselli9. Ora, di tutte queste pubblicazioni10, troviamo trac­ cia all’interno del fondo sotto forma di ap­ punti interni, rapporti, brochure, note di sintesi, eccetera. Va tuttavia precisato che i documenti riguardanti esplicitamente l’orga­ nizzazione del servizio (liste di abbonamen­ ti, rapporti sull’organizzazione, eccetera) so­ no stati riuniti in un cartone specifico, sì da potervi raccogliere anche i materiali prove­ nienti da altri settori del fondo. Fra le pub­ blicazioni del Bpe, va ricordato infine il Ré­ pertoire des partis politiques des pays dont la presse est étudiée dans les bulletins de presse étrangère (Paris, janvier 1917, 25 p.), in cui, per l’Italia, vengono recensiti i se­ guenti gruppi: I. Parti constitutionnel libé­ ral; IL Parti nationaliste; III. Parti catholi­ que; IV. Partis de Gauche: 1. Radicaux; 2. Républicains; 3. Socialistes réformistes; 4. Socialistes indépendants; V. Socialistes offi­ ciels. Ovviamente, aU’interno del fondo, la classificazione è molto più articolata e rende meglio conto della frammentarietà del pae­ saggio politico italiano, ma in genere le varie correnti vengono recensite come “partiti po­ litici”. Alcuni gruppi, non organizzati in partito, non risultano dall’intestazione dei dossier, pur essendo presenti sul terreno e negli interessi del servizio (sindacalisti dell’Usi e della Uil, anarchici, repubblicani non ortodossi, eccetera). Come si presenta il fondo Data l’assenza di una griglia che ne illustras­ se la classificazione, il primo problema che si è posto nel trattamento del fondo, consi­ steva nella necessità di comprendere la strut­ tura logica ed i fondamenti del piano di la­ voro del Bpe, per poter valutare l’utilità di una sua conservazione e la possibilità di in­ tegrarne le rubriche nella struttura del f i ­ chier matière della Bdic. Il lavoro di verifica del contenuto effettivo dei dossier è stato dunque quello che ha chiesto più tempo ed attenzione. Sulla base di questo primo censi­ mento dei materiali (con le prime manipola­ zioni indispensabili: rimozione di periodici che potevano essere integrati nelle collezioni Bdic, di pezzi manifestamente di altra origi­ ne e di altri periodi, di opuscoli mancanti al­ la biblioteca, e più generalmente di ciò che non riguardava l’Italia negli anni in questio­ ne) è stato possibile avere una idea precisa dei criteri di classificazione utilizzati dal ser­ vizio. Si tratta essenzialmente di materiale di la­ voro, che funziona come base per la selezio­ ne dei testi riassunti e pubblicati nel “Bulle­ tin périodique” . Il materiale raccolto tramite abbonamenti, attraverso canali diplomatici, o dagli Istituti de la Presse étrangère di Mila­ no, Roma e Firenze — da cui vengono invia- 9 Aldo Garosci, Vita di Carlo Rosselli, Firenze, Vallecchi, 1973, vol. I, p. 13, attribuisce questa collaborazione piuttosto al fratello Carlo. 10 Alla Bdic è possibile consultare utilmente su questo soggetto, al fichier matière, le rubriche E /F Latins e Rela­ zioni bilaterali France-Italie. Infatti, oltre ai giornali e alla maggioranza delle pubblicazioni utilizzate dal servizio, troviamo una enorme quantità di pubblicazioni del periodo. Non va dimenticato infatti che essa all’inizio era stata concepita come “Biblioteca della guerra” . In particolare, va citata la “Presse synchronique”, che per l’Italia racco­ glie varie testate dello stesso giorno, nel periodo 1915-1920, e vari bollettini di informazione economica, editi a cura della Camera di commercio italiana, dell’Association italo-français d’expansion économique, eccetera. Tra fonti e ricerca 131 ti molti riassunti di articoli della stampa so­ ventare meno dispersivo ed a raggrupparsi prattutto quotidiana — viene organizzato in grandi strutture tematiche; vi sono alcuni secondo criteri di tipo cronologico e politi­ cambiamenti marginali nei titoli dei dossier, co, a seconda delle esigenze del periodo. che passano a 56. Fino a tutto il 1918 i car­ Nella numerazione progressiva mancano toni non hanno un titolo, ma i dossier si sus­ due cartoni (14 e 27) ed è stato lasciato un seguono e sono messi insieme con lo scopo vuoto per permettere una loro eventuale in­ di ridurre il volume che occupano. In questo tegrazione nel caso venissero ritrovati nel secondo periodo il loro raggruppamento te­ corso del trattamento degli altri settori del matico all’interno degli stessi pacchi diviene fondo. La loro assenza può essere determi­ più evidente. A partire dal 4 novembre 1918 nata da un trasferimento dagli originali car­ i materiali vengono raccolti senza una preci­ toni verdi ad altri contenitori di fortuna o sa definizione tematica. Gli abbonamenti ai da una loro dispersione. Mancano inoltre i giornali continuano fino a fine anno, ma è seguenti dossier: 29 e 39 nel pacco 14; 51 nel evidente che la problematica del servizio è pacco 26; 48 nel pacco 38; 51 nel pacco 39; mutata: le questioni non sono più quelle le­ 55 nel pacco 40. Sei cartoni di materiali di­ gate alla guerra, ma non sono ancora quelle versi, non classificati, sono stati inseriti uti­ della sistemazione dell’Europa e dei conflitti lizzando la griglia del servizio. Uno di essi, sociali che domineranno il periodo successi­ in particolare, ha preso il posto del cartone vo. Questa incertezza della classificazione 28, vista la sua integrabilità in questa strut­ viene accentuata dal vuoto che si crea nel tura tematica e cronologica. Molti dossier 1919 e nella prima metà del 1920, a causa affini, originariamente spezzati in due o tre della smobilitazione e della riorganizzazione parti, sono stati finalmente ricomposti sotto del servizio del Bpe. Si è perciò deciso di il più ampio dei loro titoli. conservare in un unico pacco i materiali che Escludendo i primi due pacchi, che raccol­ segnano questa fase di passaggio fra le esi­ gono le sintesi prodotte dal Bpe e dalle sue genze legate alla guerra e l’analisi della crisi sezioni distaccate, è possibile suddividere il successiva. fondo italiano in tre parti: 1. 1916-1917 fino 3. Il servizio riprende quasi regolarmente a Caporetto. Il piano di classificazione è dal mese di maggio 1920, ma i ritagli sono estremamente vasto (comprende 54 dossier pochi per la prima metà dell’anno. A questo principali), cerca di cogliere nella maniera punto cambiano i soggetti dell’analisi e con più articolata possibile lo stato di salute e il essi la struttura della classificazione. I mate­ livello di affidabilità dell’alleato italiano, e riali non vengono più classificati per dossier, si organizza intorno a quattro assi principa­ ma per pacchi; viene in altri termini privile­ li: a. situation militaire (dossier 1-2); b. éco­ giato il raggruppamento per grandi questio­ nomie, finances e questions sociales (dossier ni piuttosto che una articolazione dei pro­ 3-30); c. politique éxtèrieure (dossier 31-44); blemi. Assi centrali divengono i temi seguen­ d. politique intérieure (dossier 45-54). A vol­ ti: a. Politique éxterieure (in particolare i te molte rubriche vengono iniziate, ma sono problemi della pace, le questioni balcaniche rapidamente lasciate cadere, testimoniando e la formazione della Jugoslavia, Fiume, le difficoltà della costituzione — ex novo — l’Adriatico); b. politique intérieure-, c. éco­ di una raccolta di documenti così ampia e si­ nomie; d. les mouvements sociaux de l’a­ stematica. près-guerre (che sono il vero centro d’inte­ 2. 1917-1928, a partire da Caporetto e dal resse del servizio), e, in modo particolare consolidamento dell 'union sacrée fra i parti­ per il 1921, lo sviluppo folgorante del fa­ ti politici. Il piano di lavoro comincia a di­ scismo. Gianni Carrozza 132 In maniera schematica, possiamo riassu­ mere la struttura del fondo nel seguente pro­ spetto: Mouvements sociaux, grèves, troubles (agriculture, transports, occupations des usines, métaux, etc.) Rapporti dattiloscritti del Bpe 1916-1919 1921 pacchi 1-2 1. 1916-1917 Situation militaire Finances Economie et questions sociales (guerre économique, transports, commerce, in­ dustrie, agriculture) Vue sur l ’après-guerre et débat sur la paix Coût de la vie Relations avec les Alliés: Angleterre, Etats-Unis, Serbie, Russie, Grèce, France L ‘ennemi: A llemagne, A utriche Relations extérieures Vatican Revendications italiennes Politique intérieure Etat moral Socialistes et dangers pour la conduite de la guerre 3 3-4 3-10 11,21 12-13 15-17 18 19 20 22 23,26 24 25 2. ottobre 1917-1918 Situation militaire Finances Travail et questions sociales Economie, production, commerce, coût de la vie Relations extérieures Politique intérieure et buts de la guerra; esprit public; socialisme Divers 1917-1918 28 29-30 30 31-33 33-36 3 7-40 40 bis 3. 1920-1921 1920 Relations extérieures: conférences de la paix, Albanie, Fiume, Dalmatie, Adria­ tique, Yougoslavie, etc. Colonies Politique intérieure (partis, scandales) Economie 41-46 47-49 50 51-57 Rapports avec l’extérieur (Adriatique, Fiume, etc.) 58-62 Intérieur (Partis, congrès, scandales, etc.) 63-67 Economie 68-70 Intérieur, grèves, troubles, mouvements sociaux (agriculture, contrôle des usines, métaux, 71-74, 78-79 employés, etc.) 75-77, 79 Fasci 80 Divers Come si è operato sul fondo La prima necessità nel trattamento del fon­ do è stata quella di rispettare la struttura originale del piano di classificazione, limi­ tando al minimo le manipolazioni che pote­ vano snaturare questa struttura. Il vantag­ gio di offrire al ricercatore non soltanto una foto d’epoca della situazione italiana, ma anche dei metodi di lavoro e degli interessi dei servizi d’informazione francesi, risulta più che evidente. Inoltre questa fedeltà al piano originario permette che le altre parti del fondo dedicate agli altri paesi possano essere trattate in maniera omogenea, ridu­ cendo al minimo i danni dovuti all’eccesso di manipolazioni spurie. Ovvia conseguenza è perciò la necessità di fornire al lettore tutti gli elementi sui titoli originali, la consistenza dei dossier, il numero dei pezzi contenuti, il periodo coperto dai vari pacchi e fascicoli: questo è stato fatto con la compilazione di un repertorio del fondo. I pacchi avevano in origine una numerazione progressiva, ma soltanto una parte di essi un titolo. Dove mancava, è stato attribuito un titolo fittizio — indicato fra parentesi quadra — sulla ba­ se dei dossier contenuti. Di seguito viene de­ lineato l’insieme delle manipolazioni che Tra fonti e ricerca sono state effettuate. Più avanti il lettore troverà un’analisi del contenuto dei diversi pacchi. Su un altro versante, la conservazio­ ne della struttura originale ha permesso di integrare in maniera relativamente agevole le varie specificazioni tematiche nelle rubri­ che del fichier matière della Bdic, che risale alla stessa epoca e presenta a volte le stesse denominazioni. Sono state inserite 141 sche­ de nel fichier matière, come entrate possibili per il fondo; cento schede raccolgono il re­ pertorio del fondo italiano nello schedario delle collezioni. Queste sono state le manipolazioni di una qualche importanza. I materiali sull’orga­ nizzazione del servizio (abbonamenti, orga­ nizzazione interna, liste di giornali, eccete­ ra), che si trovano originariamente nel pacco 2, sono stati estratti dal fondo e costituisco­ no un settore autonomo destinato a racco­ gliere gli altri materiali dello stesso tipo, provenienti da altri settori nazionali. I mate­ riali dattiloscritti contenuti nei pacchi 1 e 2, originariamente assemblati alla rinfusa, so­ no stati ordinati, seguendo il criterio crono­ logico del fondo, in tre gruppi: 1916-1917, fino all’inizio dell’autunno; 1917-1918, da Caporetto alla fine della guerra; 1918-1919, in cui si modifica l’ottica del servizio. Nella prima parte del fondo, sono stati raggruppa­ ti nello stesso cartone i dossier sullo stesso soggetto per i due anni successivi: in due fa­ scicoli distinti i materiali del 1916 e quelli del 1917. Per alcuni cartoni che mancano nella numerazione progressiva è stato lascia­ to un posto vacante, sia per non alterare l’ordine originale del servizio, sia per avere la possibilità di inserirli nel caso che siano ritrovati durante il riordino degli altri settori nazionali. Si tratta dei pacchi 14 e 27, ambe­ due del periodo 1916-1917. Sono stati estrat­ ti materiali di altri paesi e di altre epoche probabilmente finiti nel settore italiano per caso, per errore, o in attesa di essere trattati. La quasi totalità dei periodici integri presen­ ti all’interno dei cartoni è stata passata nel 133 settore periodici, per una loro inclusione nelle collezioni Bdic; ugualmente estratti so­ no stati gli opuscoli a stampa. È stata co­ munque lasciata una traccia della loro pre­ senza nel dossier originario, con una fotoco­ pia della copertina o della testata. Per alcuni ritagli, dove mancavano le indicazioni essen­ ziali, è stato possibile individuare la data ed il giornale di provenienza. In alcuni casi, per evitare un eccesso di spostamenti da un cartone all’altro, si è pre­ ferito creare un prolungamento del cartone stesso. Il pacco 35 è stato spezzato con un 35 bis, raccogliendo nel primo i nemici e nel se­ condo gli alleati. I materiali di politica inter­ na {politique générale) del dossier 45, sono stati tolti dal pacco 23 e raggruppati tutti al pacco 37, a partire dall’ottobre 1917. Il dos­ sier 44 (dibattito sulla pace) è stato spostato dal pacco 37 al 39, a causa dell’affinità te­ matica con i materiali ivi contenuti. Il pacco 40 presenta una periodizzazione limitata al 1918 ed una struttura tematica frammenta­ ria; si è preferito non modificarla, per sottolineare il carattere provvisorio, ed interrotto con la fine della guerra, del lavoro di raccol­ ta e classificazione dei ritagli. Sei cartoni di materiali diversi e non classificati sono stati ordinati ed inseriti dopo la ricostruzione del piano di lavoro del Bpe, seguendone la traccia. È stato costituito un cartone 40 bis, conte­ nente materiali diversi, non classificabili se­ condo i criteri del piano (in particolare sul femminismo e le questioni intellettuali), e materiali vari sulla situazione politica, eco­ nomica e sociale italiana che vi avrebbero trovato posto secondo i criteri individuati, ma che si riferivano ad un periodo specifico: fine 1918 - inizio 1919. Periodo particolare per il mutamento delle condizioni del paese, che si confronta a questo punto con il ritor­ no alla pace, la smobilitazione produttiva, la ripresa dei movimenti sociali, le disillusioni della “vittoria mutilata” . Particolare perché la struttura del Bpe risente della smobilita­ 134 Gianni Carrozza zione e della riorganizzazione del servizio. Alla ripresa di una attività organica, nel 1920, oltre ai problemi dell’Italia, saranno modificati anche gli interessi, le finalità, l’organismo di riferimento (da militare a di­ plomatico), lo stesso piano di classificazione del Bpe. Troviamo pertanto in questo carto­ ne ‘di passaggio’ due tipi di materiali: gli in­ classificabili secondo la griglia originaria; gli omogenei sul piano temporale (novembre 1918-1919). in dicembre e le valutazioni benevole del “Popolo d’Ita­ lia”, in concorrenza con il Psi). Il contenuto dei cartoni 7. [Ententes économiques. Démographie]. 1916-1917, pz. 103. 13. Accordi economici. Con gli alleati ed i paesi neu­ trali. La conferenza interparlamentare di Parigi (28 aprile 1916). Aperture doganali verso gli alleati per un migliore coordinamento dello sforzo economico-militare; dibattito sull’indipendenza economica dell’Italia nei confronti della Germania. 14. Demografia. Statistiche demografiche e sul costo della vita. In tutto il fondo si trovano, sparsi, appunti, note inter­ ne, foglietti volanti, indicazioni e liste di articoli, a vol­ te usati semplicemente per tenere insieme un gruppo di articoli al posto di una carpetta. Tutti questi materiali sono stati lasciati al loro posto, dato che possono offri­ re preziose indicazioni sulla struttura e la vita interna del servizio. 1. (1916-1917) e 2. (1918-1919). [Rapports sur la presse italienne]. Pezzi 237 e 104. Rapporti delle sezioni di Roma, Firenze e Milano del Bpe sulla stampa italiana, o dell’ufficio centrale di Pa­ rigi. In generale si tratta di riassunti di articoli, ma a volte si mescolano valutazioni soggettive dei membri del servizio. Interessanti per valutare il punto di vista di questi ultimi. Gli argomenti trattati coprono tutto l’ar­ co della vita politica ed economica dell’Italia. 3. [Situation militaire. Finances]. 1916-1917, pz. 489. 4. [Finances]. 1916-1917, pz. 433. I primi due fascicoli riguardano le questioni militari: qui più che le operazioni militari, vengono seguiti i pro­ blemi della mobilitazione, il dibattito sulla militarizza­ zione dell’industria e sulla sua conversione alle necessi­ tà della guerra. Vengono seguiti con grande attenzione: l’ossatura finanziaria e fiscale del paese, l’adesione ai prestiti di guerra, le banche e le imprese, l’andamento dei mercati finanziari e dei cambi. 5. [Travail et questions sociales. Enseignement], 19161917, pz. 310. Le questioni sociali e le rivendicazioni operaie sono os­ servate in genere dal punto di vista del buon andamento della guerra. Presenza di agitazioni contro il carovita, che la militarizzazione del paese non riesce a soffocare. Tentativi dei settori interventisti del movimento operaio di non lasciare il monopolio del malcontento operaio al Partito socialista (come per es. lo sciopero dei tipografi 6. [Assistance. Guerre économique]. 1916-1917, pz. 375. 11. Assistenza. I problemi dell’assistenza ai mutilati di guerra, agli orfani, alle famiglie di combattenti e l’ade­ sione che il paese offre allo sforzo bellico. 12. Guerra economica. L ’influenza tedesca sull’econo­ mia italiana. Le tensioni con la Germania (1915) prima della dichiarazione di guerra. Il dibattito interno sulla necessità di rinsaldare il fronte interno. Il sequestro dei beni nemici retroattivo all’entrata in guerra. Restrizioni alle esportazioni e lotta al contrabbando verso i paesi nemici. 8. [Transports]. 1916-1917, pz. 377. L’efficienza ed i problemi del trasporto interno. I pro­ blemi di un regolare approvvigionamento, soprattutto per quanto riguarda le materie prime. Costi elevati dei noli internazionali. Le preoccupazioni e le perdite causate dalla guerra sottomarina. 9. [Industrie. Commerce]. 1916-1917, pz. 444. 10. [Agriculture]. 1916-1917, pz. 330. Quadro dettagliato della situazione del commercio, del­ l’industria e dell’agricoltura italiana. 9. Industria. Comprende sotto-dossier specifici sulle varie branche d’industria (chimica e farmacologica, metallurgia, elettricità, estrattive, giocattoli, pesca, tes­ sile, eccetera) e sul commercio. 10. Agricoltura. Misure per incrementare la produzio­ ne agricola. Incentivi e licenze ai militari nei periodi del raccolto. Bonifiche e requisizioni di terre incolte. Co­ mincia la semina delle promesse ai contadini per ottene­ re una loro partecipazione attiva allo sforzo bellico. I patti agrari e le tensioni sociali nelle campagne. 11. [Vue sur l’après-guerre]. 1916-1917, pz. 107. Durante il 1916 il materiale riguarda prevalentemente le previsioni sulla situazione economica ed industriale del dopoguerra. Nel 1917 divengono più frequenti i ritagli che toccano le questioni sociali e la loro eventuale solu­ zione. Tra fonti e ricerca 12. [Coût de la vie]. 1916-1917, pz. 411. Problemi di approvvigionamento, soprattutto di generi alimentari e delle grandi città. Razionamento e organiz­ zazione dei consumi. Azione a livello statale e comuna­ le per arginare gli aumenti dei prezzi. 13. [Coût de la vie]. 1916-1917, pz. 293. Razionamento, andamento dei prezzi, con particolare riguardo ai generi di prima necessità (grano, pane). Vi si trovano pochi ritagli sulle agitazioni contro il carovi­ ta, ma bisogna tener presente che molti materiali su questo argomento vengono inseriti nel fascicolo 47. So­ cialisme, pacco 25. Troviamo in compenso uno studio di Ernest Lémonon su “La vie chère en Italie". 14. [Cartone mancante] 15. [Relations avec les alliés]. 1916-1917, pz. 402. Inghilterra, Usa, Serbia e questione jugoslava, Grecia. Quadro dei tentativi di consolidare l’amicizia italo-inglese e delle occasioni di polemica offerte da esponenti inglesi. Dibattito intorno alla possibilità di organizzare truppe delle nazionalità oppresse dall’Austria a partire da gruppi di prigionieri o disertori dell’esercito austria­ co. Tensione con la Grecia. 16. [Rélations avec les alliés. Russie]. 1916-1917, pz. 250. 1. 1916. Rapporti commerciali italo-russi. Problemi della guerra. Stampa italiana. 2. 1916. Relazioni politiche, viaggio di parlamentari russi in Italia, andamento della guerra. Stampa russa ed italiana. 3. 1917 (soprattutto gennaio-luglio). Rapporti com­ merciali italo-russi e relazioni politiche. La condotta della guerra. Informazioni sulla Russia. Stampa italia­ na e russa. 4. 1917. L’evolversi della situazione russa. Stampa ita­ liana. 17. [Rélations France-Italie]. 1916-1917, pz. 328. Tutto il materiale tende all’esaltazione dell’amicizia e dei legami storici e culturali fra l’Italia e la Francia; a volte spuntano antiche suscettibilità e qualche polemi­ ca, in particolare rispetto al giovane imperialismo ita­ liano. Alcune questioni più precise vengono trattate nei sottofascicoli: trasporti; industria della seta; esporta­ zione di manodopera; relazioni intellettuali.18* 18. [L’ennemi: Allemagne et Autriche). 1916-1917, pz. 358. Particolarmente consistenti i fascicoli 36, Allemagne 1916, e 17, che contengono materiali su: l’espansione economica tedesca in Italia; il contrabbando attraverso la Svizzera; la situazione politica in Germania; la lotta contro disfattisti e traditori in Italia. Lo spionaggio te­ desco. L’organizzazione delle leghe antitedesche in Ita­ 135 lia. Le atrocità contro i prigionieri, in Germania ed in Austria. 19. [Rélations extérieures: divers]. 1916-1917, pz. 167. 38. Islam. Materiali sulla situazione nel mondo islami­ co ed in particolare nel Medio Oriente. Nel 1916 trovia­ mo un ampio sguardo a Turchia, Siria, Armenia, Egit­ to, Libia, Libano, La Mecca, il Mar Rosso; nel 1917 il grosso del fascicolo è costituito da materiali sull’entrata delle truppe dell’Intesa a Gerusalemme (la cristianità che riconquista i luoghi santi). 39. Belgio. Pietà per la triste sorte del Belgio invaso. Polemica antisocialista dei nazionalisti italiani, per la loro mancanza di solidarietà con il Belgio. 40. Diversi. 1916-1917. Sottofascicolo di una certa consistenza sulla Svizzera ed il suo ruolo di cuscinetto fra le nazioni in guerra; il genocidio degli armeni; la questione ebraica e lo sviluppo del sionismo; i rapporti con la Spagna. 20. [Vatican], 1916-1917, pz. 383. Preoccupazioni italiane per la politico filoaustriaca del Vaticano e le tendenze neutraliste dei cattolici italiani. Il papa ed il Belgio. Il Vaticano ed i prigionieri. Gli ap­ pelli alla pace. Il papato e l’Irlanda. Vita interna della Chiesa, nomina dei vescovi, Concistoro. Le pressioni dei vari stati sulla Santa sede. La situazione del Vatica­ no, il dibattito interno e l’azione della Chiesa vengono seguiti con la più grande attenzione. 21. [Débat sur la paix], 1916-1917, pz. 330. Le varie proposte di pace e le relazioni che suscitano fra i governi dei paesi coinvolti e nella stampa italiana: Ti­ sza, Wilson, il Vaticano, la Massoneria, i socialisti, Lloyd George, Briand, la Russia, Bethman Hollweg, Czernin, eccetera. L’affare Cailloux e le sue ricadute in Italia. Il congresso socialista di Stoccolma. 22. [Revendications italiennes]. 1916-1917, pz. 94. Fin dal 1916 troviamo i temi che arroventarono il dibat­ tito sulla pace: la questione jugoslava, le terre irreden­ te, l’espansione verso est, le colonie africane ed il Me­ dio oriente. 23. [Politique générale]. 1916-1917, pz. 308. Quadro generale della situazione politica del paese. In particolare vengono seguiti il dibattito parlamentare e le posizioni dei vari partiti. AlTinterno si trova uno stu­ dio intitolato “Quelques données sur la guerre italienne pendant l ’année 1916” , di 13 pagine. 24. [Etat moral]. 1916-1917, pz. 278. La maggior parte dei materiali è costituita dalle polemi­ che degli interventisti contro neutralisti e disfattisti. A f­ faires Caillaux e Bolo Pascià. Il tono della polemica di­ 136 Gianni Carrozza venta particolarmente forte dopo Caporetto. Alcuni ar­ ticoli sui moti torinesi dell’agosto 1917. 25. [Socialistes. Profiteurs. Ennemis!. 19X6-1917, pz. 385. 47/1 - 1916. Rapporti del Bpe. I rapporti internazionali del Partito socialista. Congresso socialista di Roma (27 ottobre 1916). I socialisti e la guerra. Il neutralismo. Preparazione del congresso socialista di Parigi (1916). Conferenza di Londra. Zimmerwald e Kienthal. Il pro­ blema del monopolio del Partito socialista nella rappre­ sentanza del movimento socialista alle conferenze inter­ nazionali: le posizioni e gli interventi dell’Unione socia­ lista italiana e dei socialisti interventisti. La Cgl, la Le­ ga dei comuni socialisti. Conflittualità sociale e sabo­ taggio della guerra. Il congresso anarchico di Ravenna. 47/2 - 1917. Conferenza internazionale dei sindacati a Staccoima (1917). Rapporti del Bpe. Il disfattismo del “Pus” . A ll’interno del fascicolo troviamo un estratto dalla “Revue des nations latines”: Ettore Ciccotti, Le parti socialiste officiel italien et la guerre, s.d. 48 - 1916. Profittatori di vario tipo; pescecani e siderur­ gici; superprofitti di guerra e dibattito sulla tassazione. In tutti i fascicoli “Socialisme" e “ Socialistes” troviamo principalmente materiali sul (e del) Partito socialista, ma anche sui socialisti interventisti (Unione socialista italiana, Salvemini, eccetera) e, sull’altro versante, sugli antimilitaristi, come gli anarchici ed i sindacalisti rivo­ luzionari dell’Usi. 26. [Politique intérieure]. 1916-1917, pz. 297. Il fascicolo 50 è dedicato all’attività parlamentare; in particolare vi si trovano sulla costituzione del gruppo giolittiano e l’azione del Fascio parlamentare di difesa nazionale; le commissioni parlamentari. Il testo inte­ grale (in francese) del discorso di Sonnino alla Camera il 25 ottobre. Nel fascicolo 53, tra l’altro, troviamo materiali sull’affaire Caillaux, Bolo e l’inchiesta parlamentare sui gior­ nali. 27. [Cartone mancante] 28. [Situation militaire]. 1917-1918, pz. 321. A partire da Caporetto si accorda molta attenzione alla stampa tedesca. Sostituzione di Cadorna. Dibattito su un migliore coordinamento con le forze alleate. 1918: mobilitazione della classe 1900. Analisi continua del fronte italiano ed in particolare del fronte occidentale. La guerra sul mare; la “beffa di Buccari”. La difesa di Venezia. Il volo di D ’Annunzio su Vienna.29* 29. [Finances]. 1917-1918, pz. 447. 3. Questioni fiscali. Imposte dirette ed indirette. Mer­ cato finanziario, prestiti statali, buoni del tesoro, bilan­ cio. Commercio estero. Cambi, problemi doganali, trattamento dei profitti di guerra. 4. Azione delle banche, circolazione monetaria e pre­ stiti di guerra. 5. Attività delle banche e delle società industriali, as­ semblee, bilanci. In particolare: materiali sulla scalata alle banche delle società industriali. 30. [Finances. Travail. Questions sociales). 1917-1918, pz. 446. 7. Cambio, moneta e mercato finanziario. 8. Legge sugli usi civici, mobilitazione e servizio civile. Comuni ed Enti Locali. Problema degli alloggi. Pro­ grammi scolastici (programma Berenini). 9. Assicurazioni sociali; i problemi dei lavoratori del pubblico impiego. Lavoro femminile; mano d’opera all’estero; organizzazioni operaie; suffragio femminile; Sindacato dei ferrovieri (Sfi); orari e turni. 10. Emigrazione e diserzione: i problemi dell’amnistia. L’emigrazione prevista per il dopoguerra. I problemi degli emigranti e le zone di approdo. 11. La Croce Rossa. Assistenza a feriti e mutilati. Pensioni. Assicurazioni per i combattenti. Salari degli impiegati del pubblico impiego. Affitti. Assistenza agli orfani ed alle vedove. La paga dei soldati e le indenni­ tà supplementari. Assistenza civile e assicurazioni so­ ciali nelle campagne. Ospedali. 12. Guerra sul terreno economico. Lista del contrab­ bando di guerra del 31 novembre 1917. 13. Autonomia economica del paese, problemi doga­ nali. Accordi commerciali con gli alleati. Liberismo e protezionismo. Relazioni scientifiche. 31. [Transports. Production. Commerce]. 1917-1918, pz. 316. 15-17. Materiali sulle condizioni dei trasporti ferrovia­ ri e marittimi, il livello dei noli, la riorganizzazione dei porti (Genova in particolare). 18-19. Analisi sulla situazione del commercio interno ed estero, sui problemi doganali con i paesi alleati, i principali prodotti esportati, il dibattito sul protezioni­ smo, lo stato della produzione nelle principali indu­ strie. 32. [Vie économique]. 1917-1918, pz. 341. Quadro dell’apparato produttivo e dell’industria in Italia: elettricità, chimica, meccanica (armamenti, au­ to, cantieristica), tessile, miniere, alimentari, calzature, pesca. Agricoltura ed allevamento. Mano d’opera nelle campagne. Concimi e problemi di aumento della pro­ duttività. Istruzione e formazione professionale in agricoltura. Verso la fine della guerra: “la terra ai con­ tadini?” . Riorganizzazione dell’industria in funzione della fine del conflitto. Problemi economici, finanziari e sociali del dopoguerra. Approvvigionamenti delle truppe e della popolazione civile, in particolare per i generi alimentari. Razionamento dei generi di prima necessità. Cooperative di consumo. Le condizioni sala­ Tra fonti e ricerca riali di militari ed impiegati dei servizi pubblici. L’azio­ ne degli Enti locali. 33. ICoût de la vie. Politique extérieure]. 1917-1918, pz. 460. Cooperative e cooperative di consumo. Razionamento alimentare ed energetico; restrizioni ai consumi. Au­ mento del costo della vita e tentativi di controllare i prezzi. Particolarmente seguiti sono i prezzi dei generi di prima necessità. Buon andamento dei rapporti dell’I­ talia con l’Inghilterra e gli Usa. Sostegno economico degli Stati uniti. Popolarità di Wilson e dibattito intor­ no alle sue proposte. La situazione russa nel 1918. Il di­ scorso di Lloyd George. Brest Litowsk. Il mito negativo di Lenin. L’ineluttabilità del fallimento bolscevico. In­ tervento dell’Intesa in Siberia. 34. [Politique extérieure]. 1917-1918, pz. 493. 33. Fiume, Trieste, Dalmazia. È con la fine del 1917 che la questione jugoslava balza in primo piano e si ri­ sveglia l’interesse del servizio per un tema che, fin da questo momento, sembra essere il punto su cui l’Italia è più sensibile, tanto sul terreno dei rapporti con gli al­ leati che per le tensioni in politica interna. Il dibattito sullo smembramento della monarchia austro-ungarica, le rivendicazioni jugoslave, i problemi della formazione di una legione jugoslava sul fronte italiano, gli impegni del patto di Londra e le rivendicazioni dei nazionalisti italiani; le tensioni italo-jugoslave, incertezze e contrad­ dizioni del governo italiano. Il congresso delle naziona­ lità oppresse ed II dibattito intorno al principio di na­ zionalità. 35. I rapporti franco-italiani. Affaires Bolo-Caillaux e loro ricadute in Italia. Ammirazione e fiducia della stampa nazionalista italiana verso Clemenceau e Foch. 35. [Politique extérieure: l’ennemi], 1917-1918, pz. 308. 36. La politica interna tedesca nei commenti della stampa italiana. Lo sforzo bellico della Germania. I suoi rapporti con l’Austria. Il problema delle colonie. Peso della propaganda antitedesca. 37. Attività diplomatica e politica interna dell’Austria; i suoi rapporti con la Germania. Lo sforzo bellico au­ striaco. I problemi delle nazionalità. Il dibattito intorno allo smembramento della monarchia austro-ungarica. 35 bis. [Politique extérieure: les alliés]. 1917-1918, pz. 258. I rapporti fra gli alleati. Conferenze di Versailles e di Londra. Conferenza socialista di Londra. I versanti francese ed italiano dell’affaire Caillaux. I problemi posti agli alleati dalla defezione della Russia.36* 36. [Politique extérieure]. 1917-1918, pz. 423. Materiali sulla politica estera italiana e sul punto di vi­ sta italiano rispetto a vari paesi. Molto seguite sono: le 137 questioni mediorientali e specialmente la presa di Ge­ rusalemme e lo sviluppo del sionismo; la politica del Vaticano e l’atteggiamento dei cattolici di fronte alla guerra; la situazione nei Balcani, le convulsioni del­ l’Impero ottomano, lo sviluppo della potenza giappo­ nese, l’America latina e le possibilità che essa offre al­ l’emigrazione. Più in generale troviamo materiali su paesi quali: Bel­ gio, Finlandia, Romania, Polonia, Bulgaria, Svizzera, Armenia, Spagna, Cuba, Albania, Olanda, eccetera, ed inoltre sulla Società delle nazioni ed i problemi del­ la pace. 37. [Politique générale]. 1917-1918, pz. 445. Dimissioni del governo Boselli e formazione del gabi­ netto Orlando (ottobre 1917). I giolittiani riprendono peso; influenza dei cattolici. Vengono seguite tutte le discussioni che riguardano l’assetto dei governi, la po­ litica interna, la definizione della politica estera, i rap­ porti con gli alleati, l ’atteggiamento verso l’Austria e la Jugoslavia. 38. [Situation politique], 1917-1918, pz. 419. 46. Polemiche contro filotedeschi, cattolici, disfattisti, profittatori, socialisti, sovversivi, eccetera. Il processo per i fatti di Torino dell’agosto 1917. Scandali econo­ mici e finanziari. 47/1. L’atteggiamento del Partito socialista. L’Unione socialista italiana. Bissolati. I socialisti riformisti. Soli­ darietà degli anarchici con il Psi. 47/2. Conferenza di Londra. La posizione dei sociali­ sti contro Wilson. Congresso socialista del settembre 1918; visita della missione americana. Consiglio nazio­ nale della Cgl. Il punto di vista del Psi sulla Russia e la pace di Brest-Litowsk. L ’Unione socialista italiana ed i sindacati interventisti. Processo contro Lazzari. 39. [Buts de guerre. Activité parlementaire]. 19171918, pz. 291. 44. L’offensiva di pace di tedeschi ed austriaci. Rifiu­ to delle loro proposte. Dibattito e disaccordi con gli alleati sull’italianità di Trieste, Fiume, Dalmazia. L’applicazione del principio di nazionalità nel dibatti­ to delle forze politiche. Lo smembramento dell’Au­ stria. La difficile definizione degli scopi di guerra del­ l’Italia. 49. Gli scopi della guerra nel dibattito politico italiano ed i vari punti di vista sulla pace: la pressione dei na­ zionalisti. 50. Materiali vari ed abbondanti sull’attività parla­ mentare ed i temi più diversi del dibattito politico. 40. [Esprit public. Arrestations. Procès]. 1918, pz. 238. 52. Materiali aneddotici e biografici su: Nitti, Costan­ zo Chauvet, Carlo Esterle, Tittoni, Andrea Torre, gen. 138 Gianni Carrozza Pasquale Meomartini, Cesare Nava, gen. Vittorio Zupelli, Paolo Carcano, Orlando. 53. Le esportazioni verso la Germania; il caso Cavalli­ ni; la “Gazzetta del Veneto”, giornale di propaganda fi­ loaustriaca nei territori occupati; processo Luca Corte­ se; denuncia di simpatie filotedesche e /o disfattiste e /o socialiste. La Svizzera, focolaio di pacifisti, agitatori, spie di ogni risma. 53 bis. Processo per i moti dell’agosto precedente a To­ rino. Arresto di C. Lazzari. Processo dei cascami. Spio­ naggio tedesco in Spagna. Sbarco austriaco ad Ancona; processo per il disastro della nave “Benedetto Brin” . 54. Le atrocità austriache contro i prigionieri italiani; la triste situazione delle terre invase e irredente: Trieste, Veneto, Trentino, Friuli, Zara. Il trattamento dei pri­ gionieri in Austria e Germania; l’atteggiamento e l’a­ zione del Vaticano. Il problema dei profughi. 54 bis. Arresto di Lazzari; processo per i cascami; con­ dizioni dei territori occupati; i prigionieri italiani, ecce­ tera. 40 bis. [Divers], 1917-1918, pz. 337. I e III. Recensioni di libri; letteratura, storia, musica, poesia; personaggi politici e letterari. IL Materiali sulla condizione ed il punto di vista delle donne: attività femministe; la donna e la guerra (milita­ rizzazione); lavoro femminile. IV, V, VI. Materiali diversi sulla situazione italiana a partire dalla fine delle ostilità. Tutta la problematica del paese si modifica repentinamente: al centro trovia­ mo i problemi della riconversione e della smobilitazio­ ne, l’instabilità sociale e politica, ma soprattutto analisi e commenti sulla posizione internazionale dell’Italia e l’insoddisfazione per la “vittoria mutilata”; la questio­ ne dei confini a oriente; le condizioni dei territori invasi durante la guerra. 41. Rapports avec l’extérieur. Congrès. Conferences. 1920, pz. 239. Conferenza internazionale di Genova (giugno-luglio) sulle condizioni di lavoro dei marittimi; pesca e naviga­ zione interna. Ritiro della Cgl a causa dell’intervento dei gruppi anarchici. Fallimento sulla questione delle otto ore. Congresso socialista internazionale di Gine­ vra; rottura con la Terza internazionale. Le responsabi­ lità della guerra. Congresso internazionale dei minatori (Ginevra). Nutrita serie di commenti della stampa ita­ liana sulle conferenze di pace. Dibattiti sul ruolo ed il trattamento riservato all’Italia durante le conferenze.42* 42. Rapports avec l’extérieur: Albanie. Giu.-nov. 1920, pz. 257. Occupazione italiana; torbidi e ribellione albanese; pressioni di D ’Annunzio e dei nazionalisti; l’opposizio­ ne socialista. Attentato a Parigi contro Essad Pascià. Rivolta in Albania; moti di Bari: “L’Idea Nazionale” li attribuisce alla presenza di anarchici, albanesi ed alla politica di Wilson. Tensione con gli jugoslavi e la Gre­ cia. Trattative ed accordi italo-albanesi. Il problema della presenza italiana in Albania, nel quadro dei rap­ porti di forza nell’Adriatico. 43. Rapports avec l’extérieur: Adriatique. Fiume. Lu.1920 - genti.1921, pz. 252. Il dibattito sullo statuto di Fiume. Offensiva dei nazio­ nalisti contro Riccardo Zanella. Attacchi a Salvemini, ai socialisti, a Giolitti. Proclamazione dello stato libero di Fiume. Defezioni fra le truppe italiane. Fiume viene infine circondata dalle truppe governative che entrano nella città (il “Natale di sangue”). Come si forma il mi­ to della “vittoria mutilata” . La stampa nazionalista concede molto spazio a comunicati ed interviste di D ’Annunzio. 44. Rapports avec l’extérieur: Adriatique Yougoslavie, Montenegro). 1920, pz. 344. La maggior parte dei materiali riguarda l’Istria e la Dalmazia. Negoziati italo-jugoslavi. Campagna nazio­ nalista per dimostrare l’italianità di Fiume, dell’Istria, della Dalmazia. Le posizioni delle varie forze politiche sulla questione adriatica. Il peso dell’iniziativa di D ’Annunzio nel dibattito politico. Campagne naziona­ liste sulle tristi condizioni delle terre irredente e tensioni con la Jugoslavia. Riflessi dei conflitti interjugoslavi e serbo-albanesi. L’accordo di Rapallo e le reazioni dei nazionalisti. Agitazioni in Dalmazia. L’indipendenza del Montenegro. 45. Rapports avec l’extérieur. Diverses spécifications. 1920, pz. 322. Le condizioni della Germania dopo la guerra. Le rela­ zioni economiche con la Germania. Le proprietà tede­ sche in Italia. Asia minore, focolaio di tensioni interna­ zionali. Ristabilimento di buoni rapporti con la repub­ blica austriaca. Malcontento del “Popolo d’Italia” e del “Resto del Carlino” contro la “nefasta” influenza del­ l’ambasciatore Barrère sul governo italiano. Contenzio­ so italo-greco sul Dodecaneso. I problemi e la consi­ stenza del flusso migratorio, in particolare verso gli Usa. Razzie anti-italiane negli Usa. La criminalità di origine italiana e la sua repressione in collaborazione con l’Italia. Francia. Tensioni franco-italiane sulla si­ tuazione internazionale. Emigrazione italiana in Fran­ cia. I trasporti e le relazioni commerciali. Tensioni sulla Tunisia. Il Vaticano e la Francia. Reazioni alla santifi­ cazione di Giovanna D ’Arco. Riflessioni e bilancio sul­ le cause e gli effetti della guerra. Testi di N. Pascazio, Guglielmo Ferrerò, Francesco S. Nitti, Roberto CantaIupo, Attilio Cabiati, Achille Benedetti. Accordi com­ merciali con la Georgia e la Russia. Relazioni italo-russe in via di normalizzazione. La Russia ed i rivoluziona­ ri italiani. Grande attenzione allo stato Vaticano: in Tra fonti e ricerca particolare alla sua politica estera, alle sue prese di po­ sizione in materia sociale e culturale, alle agitazioni so­ ciali che toccano perfino lo Stato della chiesa. 46. Rapports avec l’extérieur. Colonies. 1920, pz. 37. Regolamento dei confini delle colonie italiane in appli­ cazione del patto di Londra, con Francia ed Inghilterra. Spedizione del duca degli Abruzzi nella Somalia italia­ na. Problemi dei trasporti ed azioni militari in Libia. Sviluppo e penetrazione economica nelle colonie. 47. Intérieur. Partis [Diverses spécifications]. 1920, pz. 219. Congresso di Napoli del partito dei cambattenti (15-29 agosto). Congresso delle frazioni comuniste a Imola (29 novembre). Congresso socialista di Reggio Emilia (1011 ottobre). Fasci. Attività di organizzazione e propa­ ganda dei fasci nel corso del 1920. Congresso di Milano del 24 maggio 1920. Orientamenti generali fascisti del luglio 1920. Giolitti. Il programma politico e le mano­ vre per sostituire Nitti al governo. Attività e crisi dei partiti nel corso del 1920. Riflessi parlamentari degli scontri politici che si verificano nel paese. Crisi nel mi­ nistero Nitti. Scontri a Milano fra anarchici e fascisti. Ostilità dei nazionalisti contro Nitti e caduta del suo ga­ binetto (giugno 1920). Lotte di frazione nel Partito po­ polare a Bergamo. Congresso di “Rinnovamento” ed uscita di Salvemini (20 agosto 1920). La crisi del partito verso la scissione. Il dibattito sulla espulsione dei rifor­ misti. Materiali sull’Unione socialista italiana e sugli anarchici (congresso di Bologna della Uai). I rapporti fra partito e sindacato nella “Convenzione di Mosca” . 139 St. Germain). Frequenti incidenti alla Camera fra so­ cialisti e nazionalisti o popolari. Celebrazioni nazionali­ ste della presa di Roma. Concessione del voto ammini­ strativo alle donne. Reazioni antifemministe (per esem­ pio, Femminismo e peste , in “Il Resto del Carlino”). Influenza della massoneria sul governo. Composizione dei ministeri e mutamenti negli incarichi da Nitti a Gio­ litti. Calabria, Sicilia (questione agraria ed occupazione delle terre), Sardegna (tendenze autonomiste), e sottosviluppo al Sud. Le terre liberate: Trentino, Tirolo, Trieste, Venezie. 50. Economie. 1920, pz. 275. I fascicoli più consistenti sono quelli che hanno dirette implicazioni sociali: finanze e imposte; prezzo politico del pane; variazioni dei prezzi. 48. Intérieur. Scandales. 1920, pz. 246. Scandali di tipo essenzialmente economico, legati alla formazione di un nuovo strato di arricchiti e profittatori della guerra; l’assalto alle banche e per il controllo dei maggiori gruppi industriali del paese; le spese di guerra; l’approvvigionamento di generi alimentari e la ricostruzione dei territori invasi durante la guerra. A f­ fare Perrone-Banca commerciale. Scandali politici; in particolare la vicenda di Misiano; i rapporti tra Salvemini e Favia, implicato nello scandalo dei formaggi.49* 51. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Agriculture. Mag.-dic. 1920, pz. 269. Dal maggio inizia la serie degli scioperi agrari: l’iniziati­ va è nelle mani dei lavoratori ed il padronato è sulla di­ fensiva. A ll’inizio di luglio si hanno le prime reazioni dei proprietari che si armano e sparano sui contadini (Gioia del Colle). È l’indice di un mutamento psicologi­ co importante. Agosto. Si registrano reazioni nel bolognese ed a Reg­ gio Emilia. I movimenti cominciano la fase discenden­ te, perdono in ampiezza e radicalità. Aumenta la vio­ lenza negli scontri fra piccoli gruppi e il numero degli episodi di vendetta. Settembre. Si verificano scontri a Cremona fra sociali­ sti e fascisti. Le forze sono ancora equilibrate. Iniziano in Sicilia le occupazioni di terre. Ottobre. Il Parlamento discute la regolamentazione del­ le occupazioni delle terre. Accordi fra padroni e conta­ dini a Parma, nel bolognese ed in Lombardia. Novembre. Si registrano azioni comuni di agrari, fasci­ sti e nazionalisti, contro le leghe, in provincia di Ve­ nezia. In dicembre (dibattito alla Camera) il clima è già cam­ biato: assalti fascisti in Toscana, copertura della magi­ stratura, che nel frattempo ha ordinato l’arresto della redazione di “Umanità N ova”. 49. Intérieur. Diverses spécifications. 1920, pz. 260. Elefantiasi burocratica ed inefficienza dell’amministra­ zione. Situazione dell’esercito e dibattito sulla sua rifor­ ma. Caricature e vignette estratte dal “Popolo d’Ita­ lia”. Discussioni in Parlamento fra giugno e dicembre: scandali bancari e quello delle “terre liberate”; serrata degli industriali e occupazione delle fabbriche; caduta del ministero Nitti, formazione e fiducia al gabinetto Giolitti; dibattito sul suo programma di governo; la questione della nominatività dei titoli; i moti di Ancona ed i disordini nel paese; le colonie, intervento in Alba­ nia. Elezioni amministrative. Politica estera (trattato di 52. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Communications. Giu.-dic. 1920, pz. 222. Scioperi quotidiani dei ferrovieri. Blocco dei trasporti militari, in particolare di carichi diretti in Polonia con­ tro la Russia, ma anche trasporti di truppe, carabinieri o guardie regie trasferiti sulle varie piazze d’Italia. Azioni di solidarietà con altre stazioni in sciopero. A volte si verificano reazioni di viaggiatori contro i con­ ducenti. I giornali denunciano la “dittatura ferrovia­ ria”. Molto spazio alle dichiarazioni di Rinaldo Rigola contrarie allo sciopero dei servizi ferroviari. Vengono riportate le perplessità degli anarchici di fronte al susse- 140 Gianni Carrozza guirsi degli scioperi settoriali, senza alcuna ipotesi di sbocco più generale. Sovente la presenza degli anarchici diviene per i socialisti uno stimolo all’azione. 24 giugno: rientro al lavoro a Milano; nessuna concessione del go­ verno. I ferrovieri rientrano in corteo, con inni e bandie­ re. Luglio. Estensione degli scioperi ai tranvieri e alle fer­ rovie secondarie. I tramvieri ottengono soddisfazione. Alla ripresa del lavoro, a Roma, si hanno manifestazioni e bandiere rosse sui tram. Scontri tra utenti e tramvieri; interventi sistematici dei fascisti. La sede dell’ “Avanti! ” viene devastata. I socialisti proclamano uno sciopero di protesta. Comincia a mettersi in moto il meccanismo che porterà i fascisti al potere, passando per la sconfitta delle organizzazioni proletarie: aggressioni, scioperi di prote­ sta, nuove aggressioni. Scioperi nei porti, in settembre-ottobre. La Federazione dei lavoratori del mare organizza il sequestro di quattro navi russe battenti bandiera zarista. Arresti, processi, so­ lidarietà di tutti i gruppi sovversivi. Sequestro della nave “Rodosto” . 53. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Occupations et contrôle d’établissements industriels. Sett.-dic. 1920, pz. 138. Epicentro del movimento è il triangolo Torino-MilanoGenova. Poche le occupazioni altrove. L’atteggiamento degli operai: disciplina, lavoro, volontà di dimostrare la loro capacità di mandare avanti la produzione senza capi e dirigenti. L’esperimento sembra nel complesso perfet­ tamente riuscito. La cosa preoccupa gli industriali, che si atteggiano a vittime e gestiscono in questa chiave una po­ derosa campagna di stampa, ma lasciano marcire le trat­ tative, finché Giolitti non li mette con le spalle al muro e li convince/costringe ad un accordo. L ’11 settembre cir­ ca duecento stabilimenti sono già occupati a Milano. As­ senza di violenze. Gli industriali si lamentano della neu­ tralità del governo ed esercitano pressioni sui prefetti e su Giolitti. 8 settembre. Le occupazioni si allargano agli sta­ bilimenti chimici e ai calzaturifici. I ferrovieri bloccano i trasporti di truppe e carabinieri. 11 settembre. Indecisio­ ne e scontro di tendenze al Consiglio generale della Cgl a Milano. “La rivoluzione ai voti” . Una lettura “sindacali­ sta” delle occupazioni, in chiave antipartito, viene fatta da Lanzillo sul “Popolo d’Italia” del 17 settembre. 24 settembre. La fine delle occupazioni segnata da aggres­ sioni ed incidenti. L’Unione sindacale italiana rifiuta di firmare il memoriale d’intesa col governo e gli industria­ li, che istituisce il controllo e si propone il sabotaggio si­ stematico degli accordi, ma è evidente che il suo spazio è ridotto. Tutta la vicenda viene molto seguita da “La Stampa” di Torino.54* 54. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Métaux. Giu.-dic. 1920, pz. 275. Luglio. Le trattative vengono avviate con molta lentez­ za. Ostacoli di tutti i tipi vengono predisposti dagli indu­ striali. Ai primi di agosto si verifica una rottura delle trattative ed inizia l’ostruzionismo. Serrata degli industriali ed occupazione delle fabbriche da parte degli operai. Neutralità dei prefetti. A Milano, il primo settembre, sono già occupati 280 stabilimenti. 3 sett. Manifesto dei riformisti che convoca il convegno di Reggio Emilia e critica la gestione contraddittoria dei massimalisti, i quali propagandano la violenza e conti­ nuano la politica delle riforme. 19 sett. L’accordo, che sancisce il “controllo operaio” sulle aziende, viene raggiunto dietro le pressioni di Gio­ litti. I socialisti lo presentano come una grande vittoria. Si verificano tumulti a Genova ed a Sestri: vengono ar­ restati un centinaio di operai sindacalisti e ricercati A. Negro ed i dirigenti della Camera del lavoro locale. 23 sett. Proteste dell’Usi genovese, che rifiuta di accet­ tare l’accordo Fiom-industriali-governo. Incidenti in varie città con la forza pubblica, gli impiegati, i dirigen­ ti di fabbrica. 25 sett. Il referendum indetto dalla Fiom ottiene dap­ pertutto (compresa Genova) la maggioranza assoluta. Inizio ottobre. Calata la tensione delle occupazioni, il decreto sul controllo operaio va rapidamente nel di­ menticatoio. 55. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Diverses spécifications. Mag.-dic. 1920, pz. 208. I materiali del pacco sono classificati in due gruppi di­ versi: 1. per professione. Troviamo un mosaico delle agitazioni e degli scioperi che continuano ad animare il mondo del lavoro in Italia nella seconda metà del 1920. Particolarmente seguite sono le lotte dei chimici, dei tessili e del pubblico impiego. 2. Per specie e luogo. No­ tevole interesse verso le agitazioni locali che coinvolgo­ no intere città e provincie, come l’insurrezione di Anco­ na o gli incidenti provocati a Roma da nazionalisti e fiumani in occasione della ricorrenza del 24 maggio. 56. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Sans spécifications (Un seul sujet sur chaque feuille). Mag.-dic. 1920, pz. 255. Quadro d’insieme delle agitazioni che scuotono il pae­ se. Epicentri sono le città industriali, in particolare Mi­ lano. I socialisti sono spesso scavalcati e si mostrano in­ certi. L’informazione fornita è relativamente ampia, spesso riportando punti di vista diversi; sembra esserci più preoccupazione per una situazione che imputridisce che non per il pericolo di una rivoluzione. Gli anarchici sono attivissimi e presenti in quasi tutti i conflitti: in particolare sono in prima fila nelle agitazioni di piazza a Milano e nei moti di Ancona, dove sembrano funzio­ nare come forza egemone, collante per altre componen­ ti socialiste o repubblicane. Malatesta viene indicato co­ me il responsabile di tutto quello che succede, ma la po­ lizia non osa arrestarlo. Si moltiplicano eccessi e violen­ ze inutili; i giornali parlano di “caccia all’ufficiale”. Tra fonti e ricerca Matura il clima per la reazione. Tra luglio ed agosto scoppiano varie bombe in alcuni caffè di Milano. Ven­ gono arrestati vari anarchici. Assalto dei fascisti alla re­ dazione milanese dell’ “Avanti!” . Polemiche fra anar­ chici e socialisti, scontri fra socialisti e popolari, aggres­ sioni dei fascisti contro socialisti, anarchici, popolari e leghe bianche. 57. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Sans spécifications (Plusieurs sujets sur la même feuil­ le). Mag.-ott. 1920, pz. 135. È la continuazione del pacco precedente, ma risulta ac­ centuato il carattere sparso e frammentario delle infor­ mazioni come delle agitazioni nel paese. I materiali ri­ guardano in particolare gli scioperi dei trasporti urbani e ferroviari, e più in generale dei servizi pubblici (luce, gas). Le agitazioni di Bari, Napoli, Milano, Piombino ed i moti di Ancona e delle Romagne. Il congresso del­ l’Unione anarchica italiana. La chiusura di vari sciope­ ri, le prime sconfitte operaie, alcuni scontri tra sciope­ ranti e nazionalisti o fascisti (a Roma). 58. Rapports avec l’extérieur. Diverses spécifications. A-F. 1921, pz. 249. Germania. Ripresa economica della Germania. Ripresa delle attività economiche tedesche in Italia e dei rappor­ ti commerciali italo-tedeschi. Il plebiscito “bianco” del Sud Tirolo vota l’annessione alla Germania. Le correnti francofile e germanofile nell’economia e nella diploma­ zia italiana. Asia minore e Vicino oriente. Tensioni con la Turchia. I problemi della presenza italiana in Asia minore. Austria. Restano vive le tensioni con l’Austria, in parti­ colare sulla questione del Sud Tirolo. Commercio estero. Accordi e relazioni commerciali con Spagna, Jugoslavia, Cecoslovacchia, Germania, Svizze­ ra, Ungheria nei Balcani. Il commercio italiano nel 1920. La esportazione della seta. Le tariffe doganali. Esportazioni di capitali. Protezionismo e liberismo. Conferenze di Parigi, Porto Rose, Roma. Problemi e flussi migratori in Europa, America del Nord e del Sud (Argentina). Restrizioni all’emigrazione e debito con gli Stati uniti. Francia. Contenzioso italo-francese a proposito della Jugoslavia e dell’Adriatico, del Vaticano, delle ripara­ zioni di guerra tedesche, dell’atteggiamento verso la Polonia, del Tirolo, della politica commerciale italiana, delle dogane, dei rapporti commerciali; della penetra­ zione economica francese in Italia. Materiali sui tra­ sporti.59 59. Rapports avec l’extérieur. Diverses spécifications. G-Z. 1921, pz. 255. Condotta della guerra. Lunga presentazione a puntate — entusiasta — di Corrado Zoli su “L’Idea Nazionale” delle memorie di Cadorna. Recensione fortemente criti­ 141 ca di Mario Bassi su “La Stampa” (13 aprile), che ri­ prende le tradizionali posizioni giolittiane. Ristabilimento della pace. Conferenza di Boulogne, trattato di Versailles. Esecuzione del trattato di Rapal­ lo. Occupazione della Ruhr. Riparazioni degli sconfitti. Debito italiano verso gli alleati. Po e Ticino. Contenzioso con la Svizzera sulla interna­ zionalizzazione del Po. Campagna sull’italianità del Canton Ticino. Polemiche sulle dichiarazioni nazionali­ ste di Mussolini. Russia. Difficoltà e problemi con la missione commer­ ciale russa in Italia, accusata di sovvenzionare i bolscevichi locali e di dedicarsi alla propaganda sovversiva. San Marino. Caccia ai profughi italiani a San Marino. Campagna di stampa dei giornali reazionari. Slesia. Torbidi in Alta Slesia; scontri fra tedeschi e po­ lacchi. Presenza e partenza delle truppe italiane. Vaticano. Particolare attenzione alla politica estera del Vaticano ed ai suoi rapporti con l’Italia, con la quale si ha una ripresa delle relazioni diplomatiche. 60. Rapports avec l’extérieur. Adriatique. 1921, pz. 156. Albania. Gli articoli presentano un’Albania stretta fra il “giogo slavo” ed il pericolo greco, la cui unica ancora di salvezza è la protezione italiana. Montenegro. La repressione serba della rivolta montenegrina; la situazione dei profughi in Italia; la popolari­ tà della causa dell’indipendenza del Montenegro; lo scioglimento ed il disarmo dei resti del suo esercito con­ centrato a Gaeta. Shs. Reazioni, discussioni, applicazione del trattato di Rapallo. I problemi e le relazioni con la Jugoslavia e la sua formazione. Il contenzioso della Dalmazia e dell’A ­ driatico. Campagna di stampa nazionalista in difesa dell’italianità oltraggiata della Dalmazia e di Fiume. 61. Rapports avec l’extérieur. Adriatique (Fiume). Die. 1920-lug. 1921, pz. 233. Dopo il “Natale di sangue”, si ha lo sgombero dei legio­ nari da Fiume. Insediamento del governo provvisorio. Dibattito tra i partiti sulla vicenda fiumana. Le elezioni per la costituente. Accordo fra Italia e Jugoslavia. Co­ me la stampa nazionalista ‘produce’ la psicosi della “vittoria mutilata”. I pacchi 58-61 sono a questo ri­ guardo di estremo interesse. 62. Rapports avec l’extérieur. Colonies. 1921, pz. 13. Materiali sui problemi della penetrazione economica in Africa orientale. Difficoltà a “pacificare” la Tripolitania. 63. Intérieur. Diverses spécifications. 1921, pz. 256. Rapporto sulle condizioni della burocrazia statale e di­ battito sulla necessità di una riforma. Disarmo. Le or­ ganizzazioni che si oppongono all’intervento pacifica- 142 Gianni Carrozza tore di Giolitti e sostengono i fascisti. L’atteggiamento sovversivo ed antistatale dei principali partiti d’ordine. Elezioni del maggio 1921: liste, programmi (del gover­ no), circoscrizioni, sistema elettorale. Dibattito sulla ri­ forma della scuola. Il progetto Croce. L’esame di Sta­ to. Dimissioni del governo Giolitti e composizione del nuovo ministero Bonomi. I problemi delle nuove provincie. Tensioni autonomistiche in Sardegna. Le nuove minoranze etniche: slavi, sloveni e soprattutto tedeschi del Sud Tirolo. Tensioni e scontri in Venezia Giulia ed Istria. AlTinterno dei vari fascicoli regionali si trovano moltissimi resoconti di scontri locali tra fascisti e grup­ pi operai (specialmente socialisti e comunisti). 64. Intérieur. Partis. 1921, pz. 347. Dibattito sulla costituzione degli agrari in partito; for­ mazione del gruppo parlamentare. Protezionismo e ri­ chiesta di reintrodurre il dazio sul grano. Candidati agrari nel Blocco nazionale. Programmi, formazione e lista del Blocco nazionale. Divisioni e distacco fra co­ munisti e socialisti. I servizi rilevano la violenza degli attacchi fra i due partiti. Liste, dibattiti, programmi, ri­ sultati e commenti della stampa sulle elezioni legislative del maggio 1921. Formazione dei gruppi parlamentari. Echi del discorso di Mussolini del 21 giugno 1921. Ap­ poggio del Partito mazziniano italiano all’azione dei fa­ scisti contro il movimento operaio. Il programma dei popolari. Le contraddizioni fra le diverse anime del partito: scissioni di destra (Meda) e di sinistra (Miglioli). La concorrenza dei socialisti. Sintesi del Bpe (“Bul­ letin” 158 del 14 aprile 1921) sull’attentato al Diana. 65. Intérieur. Partis. Congrès. 1921, pz. 93. Grosso fascicolo sulla scissione comunista di Livorno e sul dibattito che la procede. Al centro sta l’applicazione dei 21 punti. Il commento di Mussolini su “Il Popolo d’Italia” del 22 gennaio è di una estrema lucidità. Tre sono gli elementi che caratterizzano la nuova situazio­ ne: il riformismo ed il collaborazionismo del Partito so­ cialista; l ’impotenza ed il verbalismo del Partito comu­ nista; la divisione delle masse operaie ed il rafforza­ mento dell’iniziativa dei fascisti. 66. Intérieur. Partis. Fasci. 1921, pz. 212. Fasci. Vita interna, pubblicazioni locali, organizzazione e dibattito politico dei Fasci. Necessità di una epurazio­ ne e resistenze interne. Tensioni con i nazionalisti. Ca­ duta della pregiudiziale antimonarchica e rottura con i repubblicani. Dibattito sul programma agrario del fa­ scismo. Tentativi di Mussolini di controllare le iniziati­ ve spontanee della propria base e violenze locali dei fa­ sci. Le elezioni di maggio. Le divisioni del fascismo di fronte alle opzioni istituzionali. Le iniziative fasciste dopo l’insediamento del nuovo Parlamento: campagna contro l’aumento dei prezzi, epurazioni nel movimento, rafforzamento della disci­ plina interna, il patto di pacificazione. Tentativi di ac­ cordo tra i fascisti ed i socialisti. Le trattative intorno al patto di pacificazione: gli sforzi di Zaniboni, le esita­ zioni di varie sezioni socialiste, il tentativo di Mussolini di imporsi all’insieme del movimento fascista, le reti­ cenze ed i tentativi di sabotaggio dei ras più duri. 67. Intérieur. Scandales. 1921, pz. 217. Il pacco è dedicato in particolare all’integrazione fra capitale finanziario e capitale industriale, ai fallimenti legati alla scalata alle banche da parte delle società svi­ luppatesi con le commesse militari. Queste società ave­ vano prodotto investimenti e indebitamenti colossali, gestioni allegre e, successivamente, l’intervento dello Stato. Scandali economici e politici di importanza e portata diversa. Particolarmente seguiti sono: la Comit (e altre banche), l’Ansaldo, l’Uva e, tra quelli politici, i casi di Misiano e Vacirca. 68. Economie. A-H. 1921, pz. 173. Agriculture. Dibattito tra Ernesto Rossi (su “Il Popolo d’Italia”) e Luigi Einaudi (sul “Corriere della Sera”) sul problema della terra ai contadini. Urgenza del proble­ ma agrario sul piano economico e sociale. 69. Economie. I-O. 1921, pz. 118. Imposte. La questione della nominatività dei titoli pro­ va una levata di scudi dei giornali più apertamente filo­ padronali. Einaudi, sul “Corriere della Sera”, si dice favorevole in base a motivi di equità fiscale, ma è in so­ stanza contrario perché ritiene che i benefici saranno inferiori ai danni provocati. “La Stampa”, filogiolittiana, difende la nominatività, con l’argomento che il ca­ pitale solidamente investito in attività industriali non ne soffrirà, a differenza della speculazione di borsa: sareb­ be in fondo una operazione di risanamento. 70. Economie. P-T. 1921, pz. 208. Movimento dei prezzi. Contiene un sottofascicolo inti­ tolato: “Reduction des prix - activité des fasci”. Fra le iniziative che spiegano un aumento di popolarità dei fa­ scisti c’è quella per il calmiere dei prezzi, ampiamente pubblicizzata dalla stampa, ed in genere accettata dai negozianti, anche se con varie proteste. 71. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Agriculture. Ott. 1920-lug. 1921, pz. 176. Propaganda dei fascisti sul tema: “la terra ai contadi­ ni”. Ovvero: valorizzare la piccola proprietà per di­ struggere le leghe bracciantili. Scontri con socialisti e popolari. Passaggi di coloni ai fasci e loro rapida proli­ ferazione nella campagna emiliano-romagnola (in parti­ colare nel Ferrarese). 72. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Contrôle. Gestion. Genn.-apr. 1921, pz. 101. Tra fonti e ricerca Il pacco è dedicato al naufragio del progetto di control­ lo sindacale sulle fabbriche. Discussioni interminabili sul progetto Giolitti, che tendono a svuotarlo di ogni attribuzione di potere reale agli operai. Giolitti sembra favorevole a dare al sindacato un potere di verifica. 73. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Employés de l’Etat et des administrations publiques. 1921, pz. 209. I materiali riguardano la prima metà del 1921. Le agita­ zioni del pubblico impiego sono in ritardo rispetto al ci­ clo di lotte operaie e contadine del 1919-1920 ed alla oc­ cupazione delle fabbriche. Hanno come obiettivo au­ menti salariali che seguano il caro-vita: da 80 a 200 lire; a un certo punto passa la proposta di chiedere 200 lire uguali per tutti. Vengono accolte dall’ostilità degli utenti, su cui speculano fascisti e nazionalisti. Le lotte si inseriscono in un momento di generale stanchezza (degli operai di lottare e dell’opinione pubblica di sop­ portare senza reagire): gli interventi di fascisti e nazio­ nalisti verranno quindi accolti con favore dalle classi medie e dalla stampa in genere. La situazione favorisce l’intransigenza di Giolitti, l’isolamento degli impiegati, la sconfitta dello sciopero. L’epilogo è chiaro: rientro al lavoro con rappresaglie e licenziamenti. 74. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Métaux. Genn.-ag. 1921, pz. 134. Provvedimenti disciplinari, licenziamenti, rappresaglie padronali. I comportamenti operai sono nettamente sulla difensiva. Serrata della Fiat. Le condizioni poste della Fiat alla riapertura degli stabilimenti; contatti in­ dividuali con gli operai e tentativo di scavalcare il sin­ dacato. Intervento della Fiom e tentativi di mediazione. Debolezza dell’organizzazione sindacale. La ripresa del lavoro. Vittoria delle liste socialiste alle elezioni per le commissioni interne. Notizie di nuovi licenziamenti. Repressioni, licenziamenti e serrate in altre città. 75. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Fasci. Genn.-mar. 1921, pz. 279. L’iniziativa è nettamente nelle mani dei fascisti. La stampa riporta le violenze fasciste invariabilmente co­ me reazioni alle aggressioni socialiste (uniche eccezioni sono “Il Secolo” e, a volte, “La Stampa”). Epicentri delle aggressioni sono la Padana, l’Emilia e la Toscana. Soprattutto in febbraio, gli scontri saranno particolar­ mente sanguinosi in Puglia ed a Firenze (San Frediano). 76. Intérieur. Mouvement sociaux. Grèves. Troubles. Fasci. Apr.-mag. 1921, pz. 334. Incendi di circoli, case del popolo, camere del lavoro. Si intensifica l’azione dei fascisti nelle campagne e nelle cittadine di provincia, dove si trovano ancora sacche di resistenza. Comincia la caccia sistematica al militante operaio. La polizia offre costantemente una copertura 143 alle azioni fasciste e spesso arresta le vittime che tenta­ no di difendersi. In generale la stampa filofascista desi­ gna gli avversari come bolscevichi, comunisti, socialisti, anarchici, usando in modo intercambiabile i diversi ter­ mini; è un po’ più precisa nel caso di scontri con repub­ blicani o popolari, che però costituiscono una eccezio­ ne. Tra aprile e maggio si verifica la distruzione o l’in­ vasione di varie camere del lavoro, cosa che spiega una maggiore successiva debolezza di questa componente; spesso i fascisti o i giornali evocano l’attentato del Dia­ na. Si verificano a volte scontri tra fascisti e popolari in genere nelle zone d’influenza delle leghe bianche, ed in particolare viene più volte aggredito Guido Miglioli. In maggio quasi tutte le regioni sono ormai toccate dalle violenze fasciste e dagli scontri: Piemonte, Veneto, Emilia, Toscana, Lombardia, Sicilia, Campania, Puglie (dove avvengono scissioni tra i fascisti di fronte alle ele­ zioni), Friuli, Trieste, Lazio, Marche, Umbria, Liguria e Calabria. 77. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Fasci. Giu.-ag. 1921, pz. 273. Giugno. Le aggressioni fasciste continuano e le reazioni si fanno più episodiche: si ha nel complesso una polve­ rizzazione del conflitto nei centri minori di provincia, mentre comincia la caccia all’uomo. Gli episodi di vio­ lenza divengono più crudeli da ambo le parti e sempre più spesso si concludono con uccisioni. Epicentri sono sempre la Toscana, l’Emilia Romagna, il Veneto, la Lombardia, la Liguria, le Puglie (in particolare Bari e Minervino), l’Umbria. Più rade le violenze in Piemon­ te, Trentino, Sicilia, Campania ed a Roma. Luglio. Gli epicentri delle violenze si situano in Pie­ monte, Toscana, Lazio, Emilia, Lombardia, Friuli, Ve­ neto, Puglie, Umbria. In varie zone i fascisti lanciano un calmiere dei prezzi: a Roma e Forlimpopoli si hanno incidenti con i commercianti. Gli Arditi del popolo, che non hanno alcuna fiducia negli avversari, si chiamano fuori dal patto di pacificazione tra fascisti e socialisti. Si fanno più frequenti le azioni degli Adp, e si moltipli­ cano le loro sezioni a Roma e nel Lazio, in Toscana, a Torino ed in Piemonte, in Umbria, nella Padana, ad Ascoli, in Liguria e Lunigiana. Viene distrutta la banda dello zoppo, che operava nella campagna toscana. Vari ritagli sugli incidenti di Sarzana, dove una pattuglia di carabinieri spara sui fascisti e li disperde, mentre la po­ polazione li insegue nelle campagne circostanti. Scontri particolarmente sanguinosi verso la fine del mese in To­ scana e Lazio. Differenze di opinioni fra i socialisti: Zaniboni è convinto della necessità di una pacificazione e sconsiglia la formazione degli Arditi del popolo (“Corriere della Sera” del 31 luglio). 78. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Diverses spécifications. 1921, pz. 194. Sciopero dei marmisti a Carrara contro l’arresto di Malatesta e quelli delle Federazione della Gente di mare. 144 Gianni Carrozza Incidenti sanguinosi a San Giovanni Valdarno fra i mi­ natori. Scioperi e curiose serrate di pianofortisti, macel­ lai, fruttivendoli, industrie casearie, arbitri di calcio, studenti, eccetera. Degrado del clima e forte decompo­ sizione sociale. 79. Intérieur. Mouvements sociaux. Grèves. Troubles. Diverses speécifications. 1921, pz. 250. Prima metà del 1921. Conflitti fra popolari e democra­ tici, socialisti, comunisti. Conflitti tra socialisti da un lato, repubblicani e fascisti dall’altro. Sviluppo e pre­ senza degli Arditi del popolo. Scioperi e agitazioni di ogni tipo e categoria sociale, dai panettieri ai lavoratori del mare. L ’ultimo fascicolo (“Desordres imputables aux sociali­ stes, communistes et partis avancés...”) è certamente il più interessante. Vengono registrati gli scontri di San Frediano a Firenze, l’eccidio dei marinai di Empoli e vari incidenti in Toscana. Scontri a Trieste (compresi quelli fra socialisti e comunisti per il controllo de “Il Lavoratore”), Torino (ancora tra comunisti e socialisti nell’Alleanza cooperativa), Bari, e vari in Emilia. Ma il pezzo forte è l’attentato al Diana, lo sciopero della fa­ me di Malatesta, gli scioperi di sostegno organizzati dell’Usi a Genova, Carrara, Valdarno, Livorno, Anco­ na, Torino, eccetera. La serie di attentati dimostrativi che li accompagnano ed infine la reazione selvaggia da parte dei fascisti e della stampa d’ordine e la gestione politica dell’attentato che taglia definitivamente le gam­ be al movimento anarchico. A seguito dell’attentato (il 23 marzo) vengono devastate, due giorni dopo, le sedi dell’Usi milanese e di “Umanità N ova”. 80. [Divers], 1920-1921, pz. 41. In quest’ultimo pacco troviamo, oltre a una serie di estratti del “Bulletin de la presse étrangère”, sulla poli­ tica estera e ad alcuni materiali non classificabili se­ guendo lo schema del servizio, un indice del supplemen­ to settimanale dedicato alle informazioni dall’Italia ed un elenco delle effemeridi del 1920-1921, interessante sia per seguire i materiali raccolti nei pacchi precedenti, sia per capire i criteri del servizio nel determinare le priorità del lavoro di raccolta e selezione degli articoli. Gianni Carrozza Appendice 23 Février [192] 1 NOTE - POUR MONSIEUR CORBIN. Les listes d ’abonnements aux périodiques étrangers nécessaires au Bureau d ’Etudes, devenu ensuite le Ser­ vice d ’Etudes et de Documentations, ont été dressées pour la première fois en 1915. Elles sont restées sans changements pendant les an­ nées 1916, 1917 et 1918, sauf suppressions et remplace­ ments occasionnels. . Le paiement de ces abonnements était effectué par les fonds spéciaux, en bloquant les factures par pays d ’ori­ gine, mais sans spécification des Services auxquels les périodiques étaient destinés. Courant 1919, ordre a été donné de comprimer les dépenses d ’abonnements; le tableau ci-dessous montre comment cette compression a été effectuée. L ’extension des recherches d ’ordre économique exi­ gées du Service en 1919 et années suivantes a nécessité l ’abonnement à des périodiques allemands et anglais précédemment négligés. Il a fallu aussi se procurer quelques périodiques de pays nouvellement reconnus. Mais ces adjonctions ont été compensées par des sup­ pressions équivalentes, de manière à rester dans les li­ mites budgetaires. Ces prévisions ont été établies en laissant par avance une marge pour les variations éventuelles du change. H n ’existe pas de listes analogues pour les abonne­ ments aux périodiques français. Tableau comparatif des abonnements du service d ’études des périodiques étrangers Presse allemande Presse anglaise Autriche République argentine Belgique Brésil Canada Australie Danemark Egypte Espagne Etats-Unis Grèce Hollande Hongrie Italie Japon Maroc Norvège Paraguay Pologne Roumanie Russie Suède Suisse Yougo-Slavie Tchéco-Slovaquie Total 1915-1919 1920 1921 18 37 4 7 1 4 6 0 2 1 8 31 4 4 4 9 2 1 3 1 2 5 6 5 5 0 0 30 33 5 1 0 0 1 1 1 0 5 8 0 2 1 12 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 33 34 6 1 0 0 1 1 1 0 3 9 0 2 1 16 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 1 170 100 101