Commedia dell'arte
Par Mandy et Salim
Le pantonime à une certaine époque en Italie principalement se pratiquait sou la forme de la
Comedia dell'Arte, avec ses personnages aux "grands" nez!!
L'art du geste apparait chez les trouvères et les troubadours en des scènes chantées, de leur invention,
allusives ou allégoriques.
« La comédie de l’art, genre dramatique particulier à l’Italie,
sorte de continuation des atellanes et des mimes de Rome antique :
ses types les plus anciens, le Polichinelle napolitain, l’Arlequin
bergamasque, ne remontent peut-être pas moins haut : d’autres s’y
sont ajoutés à l’époque moderne : vers 1526, à Venise, Ruzzante fut
le promoteur de la renaissance de la commedia dell arte sous sa forme
nouvelle : c’est alors que des types nouveaux apparaissent : Pantalon
(Le Marchand vénitien), Cassandre (Le Docteur bolonais), Spavento
(Le Capitan napolitain), et les valets (Zanni) et encore les amoureux
(Horace et Isabelle). (…)
La Comédie de l’art veut faire rire, ne prétend point à l’observation,
n’est que bouffonnerie et caricature : l’acteur brodait à son gré, et on
imagine à quels excès d’extravagance la charge pouvait ainsi
atteindre. Avant la formation du goût classique en France, ce genre y fut longtemps en possession du
succès. »
La pantomime fut en vogue à la fin du XVIe siècle avec l'arrivée des comiques espagnols et
italiens à la cour d'Henri III. La tradition castillane de représenter en intermèdes des farces à deux ou trois
personnages était passée d'Espagne en Italie, les plaisantins se mettant à parodier les types singuliers de
leur province et poussèrent la caricature jusqu'à créer des personnages particuliers ayant leur psychologie
propre et leurs réactions personnelles. Venus en France et incapables, par ignorance des finesses de la
langue, de donner au pouvoir des mots toute son intensité, ces comédiens utilisèrent d'abord le comique
de gestes et d'attitudes pour s'exprimer et les personnages qu'ils animaient devinrent les héros de l'action
théâtrale. Arlequin, Polichinelle, Cassandre, Matamore, le Docteur, Colombine furent les noms
génériques d'une spécialité, d'un emploi, d'un rôle ; Arlequin, le premier connu, donna même son nom à
une forme de pantomime dite arlequinade sautante ou italienne, plus simplement comédie italienne ou
commedia dell'arte.
Le terme italien commedia dell'arte, utilisé dans de nombreuses langues dont le français, signifie théâtre
interprété par des gens de l'art, des comédiens professionnels. Ce type de
théâtre populaire italien est apparu vers 1545 avec les premières troupes
de comédie avec masque. Les représentations ont alors lieu sur des
tréteaux, les acteurs improvisant leur texte à partir d'un canevas (scénario
réglé d'avance).
Le comique était principalement gestuel (pitreries). Certains personnages
étaient obligatoires.
La Commedia dell'Arte si sviluppò in Italia nel corso del
Cinquecento.
Diffusasi poi in tutta Europa, divenne molto popolare in Francia, dove
veniva recitata dagli attori della Comédie-Italienne del teatro dell'Hôtel de
Bourgogne e dove, dal 1680, si installarono i comici italiani.
La definizione Commedia dell'Arte (dove arte ha il significato
Maccus, personnage de la comédie romaine,
ancêtre de Polichinelle
medievale di mestiere) distingueva il teatro di attori di professione da quello praticato nelle corti da
letterati e cortigiani e sui sagrati delle chiese da chierici e diaconi.
Le compagnie professioniste erano composte da artisti e acrobati girovaghi. Tali compagnie non
mettevano in scena testi d'autore ma, basandosi su un canovaccio, rappresentavano vicende ispirate alla
realtà quotidiana, arricchite con numeri acrobatici, danze e canti.

Personnages
-
les zannis (valets du petit peuple) : Arlequin (personne joyeuse, bon
vivant), Scaramouche (le versant méchant d'Arlequin), Brighella
(l'aubergiste)…
-
les vieillards (citadins les plus extrêmes) : Pantalon (vieux barbon
amoureux d'une jeune fille), le docteur…
-
les soldats (fanfarons et parfois peureux) : le Capitan, Matamore,
Spavento…
Metzetin, un type de zanni
(gravure de Callot, vers 1622)
-
les amoureux (ingénus mais aussi ingénieux à tromper les vieillards) : Isabella, Colombine (qui
fait parfois partie des zannis)…
Certains personnages de la commedia dell'arte sont restés
extrêmement célèbres et sont passés dans d'autres cultures
théâtrales. Polichinelle est à l'origine du Punch anglais, le
Capitan se retrouve dans le Tengu japonais, Pedrolino est le
frère jumeau du Pierrot français, on retrouve également
Arlequin dans L'Île des esclaves de Marivaux…

Les troupes
Tableau de Karel Dujardins (1667).
Les compagnies théâtrales, surtout celles qui jouaient en province, n'avaient pas de plateau fixe et
voyageaient de pays en pays en transportant leurs tréteaux, elles devaient savoir attirer le public et le
convaincre d'assister aux représentations. Les canevas, par conséquent, permettaient à une compagnie
théâtrale experte de mettre en scène des situations de l'actualité locale en quelques heures.
Les quelques textes écrits l'étaient en vers et ne passèrent à la prose qu'avec Goldoni. Les comédies se
basaient sur des personnages bien reconnaissables et des caractères stéréotypés, avec une gestuelle
emphatique, dialogues improvisés, interludes musicaux et bouffonneries, pour satisfaire un vaste public
de différente conditions sociales et culturelles. Tous les acteurs, à l'exception du couple d'amoureux et des
servantes portaient le masque. Avec les mêmes masques très typés, chaque compagnie construisait des
centaines de situations différentes.
Contrairement à ce qui arrivait aux compagnies de théâtre classique, celles de la Commedia
dell'Arte employaient des actrices professionnelles au lieu de faire interpréter par des hommes les rôles
féminins. Les troupes de Commedia étaient généralement composées de trois femmes et sept hommes, les
plus riches avaient un poète maison.

La struttura della commedia dell'arte
In Italia, questo tipo di spettacolo (la commedia
dell'arte) sostituì tout cour la commedia erudita del quattrocinquecento, ma non soltanto la commedia: infatti anche
molte tragedie e pastorali furono invase dalla presenza delle
maschere.
Arlecchino e gli altri zanni si trasformavano, in queste
occasioni, in servi del tiranno o pastori arcadici, portando
sempre e comunque il loro spirito irriverente dei buffoni di
corte o quello dei poveri diavoli come già avevano fatto i
giocolieri nelle sacre rappresentazioni medievali.
Antoine Watteau - Commedianti italiani
Goldoni riporta spesso nelle sue memorie alcuni lazzi, che nel Settecento ormai si erano
consolidati, di zanni che agivano anche in tragedie sanguinarie come l'esempio di Belisario, dove
Arlecchino, servo del generale bizantino caduto in disgrazia e accecato per gelosia dall'Imperatore
Giustiniano, faceva camminare a colpi di bastone il suo padrone ormai cieco (una delle varianti del lazzo
del mulo e del mantice).
Oppure nella tragedia Il Rinaldo, tratto molto liberamente dai personaggi del poema di Ludovico
Ariosto, Arlecchino servo del paladino protagonista, difende il castello di Montalbano con una padella
con cui respinge l'assalto dei nemici.
Goldoni di fronte a questi inserimenti comici inorridisce e li riporta nelle sue memorie soltanto per
dimostrare la decadenza del teatro italiano all'inizio della sua carriera (intorno al 1730) e la necessità di
una riforma che sostituisca la vecchia struttura del teatro mascherato con un nuovo teatro più vicino al
naturale e con personaggi senza maschere.
Nonostante l'impegno teorico di Goldoni la Commedia dell'Arte è ancora ben viva nel cuore degli
spettatori suoi contemporanei tanto in Italia, dov'era nata, che nelle principali corti europee dov'era
diffusa con nome di Commedia Italiana e rappresentava, insieme al melodramma, la fortuna dell'arte dello
spettacolo italiano.
Nel 1750 Goldoni scrisse e fece rappresentare Il Teatro Comico, la sua commedia-manifesto che
metteva a confronto le due tipologie di teatro, quello dell'arte e la sua commedia “riformata”, cercando di
far accettare sia alle compagnie che agli spettatori la novità di una commedia naturalistica che reggesse il
passo con le novità del resto d'Europa come Shakespeare, che nel '700 cominciò ad essere esportato anche
fuori dall' Inghilterra grazie alla bravura di uno dei suoi più eccellenti interpreti di tutti i tempi: David
Garrick, o le ultime commedie di Molière che, pur figlie spurie della commedia italiana, cominciavano un
cammino d'identità propria che si sviluppò sino a Beaumarchais e alla commedia “rivoluzionaria” di
Diderot.
Ciò non toglie che ambedue gli autori, sia Molière che Shakespeare, abbiano sentito forte l'influsso dei
commedianti italiani.
Molière, in particolare, è stato allievo di Agostino Fiorilli in arte Scaramouche, quindi con una
filiazione diretta che si sente in commedie come: Don Giovanni e nel Borghese Gentiluomo (soltanto per
fare gli esempi più famosi) e alcuni personaggi shakespeariani come: Stefano e Trinculo della Tempesta
sono due zanni “all'italiana” dei quali usano gli stessi lazzi e battute e forse persino Falstaff rievoca la
figura del Capitano vanaglorioso della commedia dell'arte.
Non si sa se Shakespeare vide mai una commedia dell'arte ma ne subì comunque il fascino dato
che il suo amico-avversario Ben Jonson, altro grande autore del teatro elisabettiano, mise in scena Il
Volpone la migliore versione inglese del teatro dell'arte all'italiana.

Il canovaccio
Un canovaccio traccia sommariamente l'azione e i personaggi di una commedia o di una tragedia.
Alcune parti, dialoghi, monologhi, momenti di transizione ecc., sono, in parte, già elaborati e possono
essere usati senza cambiamenti, il resto, soprattutto la realizzazione testuale, è improvvisato. Le
compagnie teatrali di un tempo, soprattutto quelle che operavano in provincia, non usufruivano di
infrastrutture stabili e viaggiavano di paese in paese, dovevano saper accattivare il pubblico e convincerlo
ad assistere alle rappresentazioni.
I canovacci, pertanto, permettevano a una compagnia teatrale esperta di mettere in scena testi
attuali in poche ore. Bastavano pochi interventi per costruire parallelismi tra vicende che scuotevano un
paese in cui si recitava, ad esempio un assassinio o un furto, e i contenuti di un canovaccio già esistente.
I canovacci permettevano quindi di creare rapidamente nuovi testi drammatici perché si basavano
sull'esperienza degli attori e al contempo offrivano dei moduli drammatici collaudati nel tempo e di sicura
presa sul pubblico. Inoltre gli attori potevano attingere le battute da alcuni repertori (gli attori migliori ne
avevano di personali).

Recitazione in versi
La recitazione era in versi e, solo con Goldoni si passò, regolarmente, alla prosa. Per gli spettacoli,
gli attori utilizzavano semplici palchi all'aperto o luoghi più convenzionali. Le commedie si basavano su
personaggi ben riconoscibili e dai caratteri stereotipati, su un'enfatica gestualità, dialoghi improvvisati,
interludi musicali e buffonerie, per soddisfare un vasto pubblico di diversa estrazione sociale e culturale.
Tutti gli attori, con l'eccezione della coppia dei giovani innamorati, portavano la maschera.
A differenza di quanto accadeva per le compagnie di teatro tradizionale, quelle della Commedia
dell'Arte assoldavano attrici professioniste invece di far recitare agli uomini le parti femminili
(generalmente erano composte da tre donne e sette uomini e le migliori avevano un "poeta di Teatro",
professione esercitata dallo stesso Goldoni). Le maschere riproducevano alcuni caratteri ben riconoscibili,
tali da ovviare in parte all'assenza di un copione e da orientare immediatamente la comprensione del
pubblico.

Le maschere
Con le maschere ogni compagnia costruiva centinaia di situazioni diverse. Gli attori
improvvisavano anche brevi scene individuali con battute e lazzi. La popolarità della Commedia
dell'Arte, sia in Italia sia all'estero, fu straordinaria. Nel XVII secolo, i governi di Spagna e Francia
cercarono di censurare e regolamentare questa forma teatrale. In Inghilterra, gli influssi della commedia
assunsero i caratteri delle maschere di Punch, un Pulcinella più prepotente, e di sua moglie Judy. In
Francia la commedia ispirò il teatro dei maggiori commediografi francesi, come Molière e Marivaux.
Nel XVIII secolo, in Italia, Carlo Goldoni diede nuovo respiro alla commedia, ormai languente,
trasformandola. Goldoni obbligò gli attori a riferirsi a un testo scritto, rinunciò alle facili buffonerie,
eliminò gradualmente le maschere, conferendo loro un'individualità sempre più marcata, trasformando la
commedia dell'arte in commedia di carattere e inserì l'azione nel concreto tessuto sociale della classe
borghese mercantile, mentre il tradizionalista Carlo Gozzi ricorse ad argomenti fiabeschi ed esotici con
note patetiche e satirici riferimenti a personaggi e costumi contemporanei.
L'artigianato della maschera da commedia riprende vita nel '900 a ridosso dell'esperienza
strehleriana. Amleto Sartori, scultore, re-inventa la tecnica di costruzione della maschera in cuoio su
stampo di legno.
"Tutto ciò che è profondo ama la maschera"
(Friedrich Nietzsche)
Masque Brighella

Masque capitaine Matamore
Masque Wendy Gough
Masque Dottore Antonio Fava
Masque Arlequin
Évolution
La popularité de la Commedia, en Italie comme à l'étranger, fut extraordinaire. Apparue au XVIe siècle
en Italie, la commedia dell'arte est une tradition de jeu colportée par des troupes itinérantes, fondée sur un
répertoire essentiellement comique joué all'improviso (à l'impromptu) à partir d'un canevas, par des
comédiens incarnant des personnages stéréotypés (Arlequin, Colombine, Scaramouche, Pantalon...).
Au XVIIe siècle, les gouvernements d'Espagne et de France cherchèrent à censurer et à
réglementer cette forme théâtrale. En France le « Recueil de Gherardi » constitue le témoignage le plus
intéressant sur ce que fut ce théâtre. Gherardi était l'Arlequin de la troupe autorisée et privilégiée par
Louis XIV. En Angleterre, l'influence de la Commedia forgea les caractères des marionnettes de Punch,
mélange d'Arlequin autoritaire et de Polichinelle, et sa femme Judy. En France la Commedia inspira les
plus grands dramaturges, que ce soit Molière, qui partagea une salle pendant un temps avec les
« Comédiens Italiens du Roi » de la Comédie-Italienne parmi lesquels figurait le fameux Scaramouche
(Tiberio Fiorelli), ou Marivaux.
Au XVIIIe siècle, en Italie, Carlo Goldoni donne un nouveau souffle à la Commedia. Goldoni
oblige ses acteurs à se référer au texte écrit, à renoncer aux pitreries faciles, éliminant peu à peu les
masques, en conférant aux personnages une individualité toujours plus marquée. Il a transformé la
Commedia dell'Arte en comédie de caractère, cependant que Carlo Gozzi reste dans la tradition ayant
recours à des arguments aux accents pathétiques et satiriques, se référent à des personnalités et coutumes
contemporaines
Le XIXe siècle (à l'exception de Maurice Sand, fils de George) oublie quelque peu cet art
ancestral, en France cependant la famille Deburau reprend les personnages de Pierrot et Colombine et les
fait entrer par le mime dans le répertoire théâtral français.
La fortuna della Commedia dell'Arte riprende nell'ambito delle avanguardie teatrali del Novecento
come mito di riferimento di una "Età dell'Oro" dell'attore.
A partire dai registi russi Mejerhold e Vachtanhgov passando attraverso il francese Copeau e
l'austriaco Max Reinhardt si arriva alla grande intuizione di Giorgio Strehler che nel 1947 ne fece una
bandiera della rinascita della cultura italiana dopo la guerra con il celebre allestimento di Arlecchino
Servitore di due Padroni.
Au XXe siècle, lorsque Dario Fo rencontra Franca Rame, fille d'une famille de comédiens
itinérants qui possédaient encore les canevas ancestraux, il adapta au monde moderne ces témoignages
d'une ancienne culture maintenant éteinte. . Renouvelée et francisée par les comédiens-italiens à Paris au
XVIIIe siècle, la commedia dell'arte prolonge son influence jusqu'à l'époque moderne, avec des metteurs
en scène tels que Jean-Louis Barrault ou Giorgio Strehler.
Negli anni Sessanta Dario Fo grazie al sodalizio con Franca Rame, figlia di una famiglia di
commedianti itineranti che possedevano ancora vecchi canovacci, ebbe la fortuna di poter studiare tali
documenti, testimonianze di un'antica cultura ormai estinta, di verificare la loro efficienza e di adattarli
alle nuove esigenze, creando una serie di commedie e di monologhi tra cui Mistero buffo.
Negli anni Ottanta, a seguito del grande successo della reinvenzione del carnevale di Venezia da
parte di Maurizio Scaparro la Commedia dell'Arte italiana ritrovò successo in tutto il mondo con la
Famiglia Carrara (dieci generazioni di teatro) e il Tag di Venezia diretto da Carlo Boso. Grazie alla
parallela attività di formatore, diverse compagnie di Commedia dell'Arte si formano in base agli
insegnamenti di Carlo Boso. Tra queste vale la pena di ricordare, in Italia, la Compagnia Pantakin da
Venezia e il Teatro Vivo di Ravenna.
La Commedia dell'Arte ha in qualche modo dato vita alla moderna commedia cinematografica Slapstick.

Un dérivé du genre : il Guitto
Il termine guitto, se genericamente aggettiva la condizione di chi vive in maniera misera e sporca,
in gergo teatrale veniva adoperata un tempo - ed oggi molto meno - per definire in senso abbastanza
dispregiativo un attore di basso livello e poco preparato la cui recitazione era comunque considerata fuori
se non, talvolta, sopra le righe.
In tempi più recenti questa figura artistica è stata rivalutata, grazie anche ad attori che - ispirandosi
alla tecnica recitativa dei guitti di un tempo, ricca di sfumature ed improvvisazioni, quindi un po' naif (ma
neppure troppo, come si vedrà), hanno restituito nuovo lustro a questa figura.
Solitamente nomade, nei tempi antichi il guitto usava trasferirsi da una località all'altra seguendo le
cosiddette compagnie di giro. In tempi più recenti guitti sono stati considerati anche attori dialettali, di
rivista e di avanspettacolo (alcuni nomi: Erminio Macario, Walter Chiari, Cesco Baseggio e Carlo
Dapporto).
Così oggi il guitto non è considerato un attore di categoria inferiore; anzi, tutt'altro. Basti pensare
che, se fatta derivare dall'antica Commedia dell'arte (che ha generato una serie infinita di macchiette
regionali, specialmente napoletane, e che ha un capostipite nelle burle di Arlecchino), la figura ne esce
inevitabilmente nobilitata diventando addirittura un modello di recitazione seguito ed apprezzato (e i
moderni comici di cabaret ne sono una testimonianza neppure troppo indiretta).
Altri esempi principe di recitazione guittesca, ricca di gigioneria ed ammiccamenti, sono venuti - sopra
tutti - da Ettore Petrolini, Totò, Peppino De Filippo e - per le indubbie doti mattatoriali - attori del calibro
di Vittorio Gassman e Vittorio De Sica.
In questo senso maggior lustro al termine deriverebbe ancora se si includessero i nomi di attori
teatrali o cinematografici (non necessariamente di serie B) di assoluta popolarità come Gilberto Govi,
Franco Franchi, Ciccio Ingrassia, Mario Carotenuto, Alberto Lionello, Gigi Proietti, Ugo Tognazzi,
Raimondo Vianello, Renzo Montagnani, Enrico Montesano, Paolo Villaggio, Carlo Verdone.
In definitiva, eredi diretti dei guitti possono considerarsi molti interpreti sia maschili che femminili (con
particolare riferimento per queste ultime ad attrici del valore di Franca Valeri, Bice Valori, Sabina
Guzzanti, Luciana Littizzetto, Paola Cortellesi), solitamente considerati appartenere alla categoria degli
attori comici impegnati per lo più in film di genere (non escluso quello del cinema definito scollacciato
degli anni Settanta che ha visto in Alvaro Vitali con il suo Pierino la peste - sempre alle prese con
insegnanti ed infermiere in minigonna - uno dei propri epigoni).
http://paularbear.free.fr/commedia-dell-arte/index.html
http://membres.lycos.fr/moliere/comedia.html
http://www.toutapprendre.com/minicours.asp?4624
http://www.ials.org/cda.htm
http://digilander.libero.it/freetime1836/commediaarte.htm
http://www.scarello.de/lacommediadellarte.htm